De gauche à droite sur la photo, Habib Amar, directeur général de l’ONTT, Jamel Gamra, nouveau ministre de transition du tourisme tunisien, Son Excellence Adel Fekih Ambassadeur de Tunisie en France, Mohamed Toumi président de la FTAV (Fédération Tunisienne des Agences de Voyages) et, (manquants sur la photo), Mohamed Belajouza président de la FTH (Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie) et Slaheddine Blidi nouveau Représentant de Tunis Air pour la France ont animé un déjeuner-débat organisé à Paris Vendredi 12 avril 2013.
La mission du nouveau ministre du tourisme tunisien s’inscrit à quelques aménagements près dans la continuité de son prédécesseur Elyes Fakhfakh, aujourd’hui ministre des Finances.
Redonner au tourisme la place qu’il mérite en est le fil rouge.
« C’est un choix stratégique irréversible pour l’équipe qui gouverne et gouvernera la Tunisie ». Comprendre, quelle que soit sa couleur politique.
7 millions de touristes étrangers en 2013 ! C’est l’objectif du tourisme tunisien.
Cela revient à retrouver les chiffres de 2010, année de tous les records. Objectif ambitieux. Cette année-là le trafic français avait flirté avec la barre du 1,4 million de touriste. Ils étaient 950 000 en 2012.
«Nous sommes appelés à travailler sur le court terme pour réussir la saison et l’arrière-saison. C’est maintenant que débute l’activité économique du tourisme tunisien » observe le ministre alors que le coup d’envoi des ventes estivales, haute saison tunisienne, est lancé.
Redonner au tourisme la place qu’il mérite en est le fil rouge.
« C’est un choix stratégique irréversible pour l’équipe qui gouverne et gouvernera la Tunisie ». Comprendre, quelle que soit sa couleur politique.
7 millions de touristes étrangers en 2013 ! C’est l’objectif du tourisme tunisien.
Cela revient à retrouver les chiffres de 2010, année de tous les records. Objectif ambitieux. Cette année-là le trafic français avait flirté avec la barre du 1,4 million de touriste. Ils étaient 950 000 en 2012.
«Nous sommes appelés à travailler sur le court terme pour réussir la saison et l’arrière-saison. C’est maintenant que débute l’activité économique du tourisme tunisien » observe le ministre alors que le coup d’envoi des ventes estivales, haute saison tunisienne, est lancé.
1er trimestre 2013 : baisse de 17 % du marché français
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Les chiffres du premier trimestre 2013 apportent un bémol aux ambitions.
L’hiver 2012/2013 fut noir après un été 2012 plein de promesses.
La situation touristique s’était en effet terriblement dégradée après les évènements de l’Ambassade des États-Unis (septembre 2012) et l’assassinat du leader de gauche Chokri Belaid.
Durant le premier trimestre 2013, les recettes touristiques ont chuté de 5,7 % par rapport à 2012, les nuitées de 0,6 % et le nombre de touristes de 1,8 %.
Le marché européen a globalement diminué de 4,5 % et, durant la même période, le marché français affichait -17 % toujours par rapport à 2012.
L’objectif du tourisme tunisien est à la fois ambitieux et possible. Il dépendra pour beaucoup du marché français essentiel mais hyper sensible aux événements qui accompagnent le processus démocratique de la Tunisie.
Objectif possible disais-je. Habib Amar l’a démontré en rappelant l’évolution des chiffres sur deux ans. En 2011, année de la révolution, les recettes avaient chuté de - 33 %, le trafic de – 32 % et les nuitées de - 45 % par rapport en 2010.
En 2012 les écarts diminuaient de façon significative et la situation reprenait des couleurs avec, toujours par rapport à 2010, une baisse de 10 % en terme de recettes et de 15 % en terme de trafic.
«La sécurité est-elle assurée en Tunisie ? ». A cette interrogation omni présente chez les clients consommateurs les responsables du tourisme tunisien répondent d’une seule voix.
«Depuis la révolution du 13 janvier 2011 plus de 11 millions de touristes étrangers ont séjourné dans notre pays sans qu’un incident relatif à leur sécurité n’ait été relevé. »
L’hiver 2012/2013 fut noir après un été 2012 plein de promesses.
La situation touristique s’était en effet terriblement dégradée après les évènements de l’Ambassade des États-Unis (septembre 2012) et l’assassinat du leader de gauche Chokri Belaid.
Durant le premier trimestre 2013, les recettes touristiques ont chuté de 5,7 % par rapport à 2012, les nuitées de 0,6 % et le nombre de touristes de 1,8 %.
Le marché européen a globalement diminué de 4,5 % et, durant la même période, le marché français affichait -17 % toujours par rapport à 2012.
L’objectif du tourisme tunisien est à la fois ambitieux et possible. Il dépendra pour beaucoup du marché français essentiel mais hyper sensible aux événements qui accompagnent le processus démocratique de la Tunisie.
Objectif possible disais-je. Habib Amar l’a démontré en rappelant l’évolution des chiffres sur deux ans. En 2011, année de la révolution, les recettes avaient chuté de - 33 %, le trafic de – 32 % et les nuitées de - 45 % par rapport en 2010.
En 2012 les écarts diminuaient de façon significative et la situation reprenait des couleurs avec, toujours par rapport à 2010, une baisse de 10 % en terme de recettes et de 15 % en terme de trafic.
«La sécurité est-elle assurée en Tunisie ? ». A cette interrogation omni présente chez les clients consommateurs les responsables du tourisme tunisien répondent d’une seule voix.
«Depuis la révolution du 13 janvier 2011 plus de 11 millions de touristes étrangers ont séjourné dans notre pays sans qu’un incident relatif à leur sécurité n’ait été relevé. »
Horizon 2016, une stratégie relancée
Jamel Gamra a repris l’Etude Stratégique « Horizon 2016 ». Réalisée par le cabinet Roland Berger en 2010 elle met en perspective 160 mesures, une vingtaine d’actions prioritaires et 5 grands axes stratégiques.
En sommeil durant deux ans elle fut réactivée par Elyes Fakhfakh.
« Je l’ai étudiée et adoptée en modifiant l’ordre des priorités en synergie avec les Ministères de l’Intérieur et de l’Environnement» a déclaré le ministre.
Le respect de l’environnement, la sécurité à titre préventif, l’engagement des professionnels tunisiens dans l’amélioration de la qualité des services, la promotion et la communication font partie de ses priorités.
A moyen terme, les institutions représentées par le Ministère du Tourisme, la Direction et l’Office National du Tourisme devraient modifier leurs structures.
L’objectif est de faire une approche globale du tourisme incluant, de l’artisan au guide, du restaurateur au transporteur, de l’hôtelier à l’agencer de voyages, l’ensemble des acteurs du secteur.
Un Code du Tourisme destiné à réglementer les professions du tourisme tunisien est un projet qui, visiblement, séduit le nouveau ministre du tourisme.
En sommeil durant deux ans elle fut réactivée par Elyes Fakhfakh.
« Je l’ai étudiée et adoptée en modifiant l’ordre des priorités en synergie avec les Ministères de l’Intérieur et de l’Environnement» a déclaré le ministre.
Le respect de l’environnement, la sécurité à titre préventif, l’engagement des professionnels tunisiens dans l’amélioration de la qualité des services, la promotion et la communication font partie de ses priorités.
A moyen terme, les institutions représentées par le Ministère du Tourisme, la Direction et l’Office National du Tourisme devraient modifier leurs structures.
L’objectif est de faire une approche globale du tourisme incluant, de l’artisan au guide, du restaurateur au transporteur, de l’hôtelier à l’agencer de voyages, l’ensemble des acteurs du secteur.
Un Code du Tourisme destiné à réglementer les professions du tourisme tunisien est un projet qui, visiblement, séduit le nouveau ministre du tourisme.