Selon les chiffres de l’office du tourisme, la fréquentation globale a chuté de 27,8% en 2011, pour 6,22 millions de visiteurs contre 8,61 millions en 2010 - DR : JNTO
Il risque d’y avoir bien peu de Français pour admirer les cerisiers japonais en fleur au mois de mai...
Un an après le terrible tsunami qui a ravagé la côte nord-est du pays, les voyageurs sont encore bien timorés.
Selon les chiffres de l’office du tourisme, la fréquentation globale a chuté de 27,8% en 2011, pour 6,22 millions de visiteurs contre 8,61 millions en 2010.
Les Français sont recul de 36,8% avec 95 400 personnes contre 151 000 en 2010. C’est le tourisme de loisirs qui a le plus souffert (-31,8%) tandis que les voyages d’affaires reculent de seulement 4,2%.
« Par solidarité, les entreprises ont très rapidement renvoyé des collaborateurs sur place pour aider à reconstruire » estime Mathilde Lemonnier, forfaitiste chez le réceptif JTB.
Mais globalement, la reprise reste bien timide chez les professionnels interrogés. « Notre activité atteint à peine 30% de ce que nous faisions l’an dernier » estime Mathilde Lemonnier.
Un an après le terrible tsunami qui a ravagé la côte nord-est du pays, les voyageurs sont encore bien timorés.
Selon les chiffres de l’office du tourisme, la fréquentation globale a chuté de 27,8% en 2011, pour 6,22 millions de visiteurs contre 8,61 millions en 2010.
Les Français sont recul de 36,8% avec 95 400 personnes contre 151 000 en 2010. C’est le tourisme de loisirs qui a le plus souffert (-31,8%) tandis que les voyages d’affaires reculent de seulement 4,2%.
« Par solidarité, les entreprises ont très rapidement renvoyé des collaborateurs sur place pour aider à reconstruire » estime Mathilde Lemonnier, forfaitiste chez le réceptif JTB.
Mais globalement, la reprise reste bien timide chez les professionnels interrogés. « Notre activité atteint à peine 30% de ce que nous faisions l’an dernier » estime Mathilde Lemonnier.
Des prix tirés par la demande chinoise et coréenne
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Chez Asia, il manque encore 2 clients sur 3. Le TO profite donc de cette année qui s’annonce très calme pour faire de l’animation en agence et peaufiner ses nouveaux programmes.
« Notre production n’a pas diminué, au contraire nous avons développé deux nouvelles îles : Shikoku et Kyūshū » confie Julie Dewavrin, responsable production du TO.
Deux îles bien loin de la centrale de Fukushima dont le nom fait encore trembler les voyageurs.
« Les clients ont peur de manger de la nourriture contaminée. Mais c’est aujourd’hui impossible car tout ce qui est produit dans la région n’est plus sur le marché » assure Mandy Perna, responsable des ventes de la destination chez Japanveo.
De son coté, Visiteurs a réduit ses dates de départ, mais vient de terminer une opération de promotion. « Le mois dernier, nous avons lancé en partenariat avec l’office du tourisme un circuit en liberté à moins de 2000 euros.
Ce fut un succès avec près de 100 pax vendus » annonce Didier Rabaud le DG associé.
Car malgré la crise, les prix n’ont pas baissé, bien au contraire. Il faut s’attendre à des tarifs en hausse de 20%. Le cours du Yen, toujours très haut, ne favorise pas les Européens.
D'autant plus que la demande locale est soutenue par les Chinois et les Coréens, peu soucieux du risque nucléaire.
Pour rassurer encore et toujours les Français effrayés, l’office du tourisme sera de retour au MAP avec un stand de 100m2 au stand G44 Hall 4.
« Notre production n’a pas diminué, au contraire nous avons développé deux nouvelles îles : Shikoku et Kyūshū » confie Julie Dewavrin, responsable production du TO.
Deux îles bien loin de la centrale de Fukushima dont le nom fait encore trembler les voyageurs.
« Les clients ont peur de manger de la nourriture contaminée. Mais c’est aujourd’hui impossible car tout ce qui est produit dans la région n’est plus sur le marché » assure Mandy Perna, responsable des ventes de la destination chez Japanveo.
De son coté, Visiteurs a réduit ses dates de départ, mais vient de terminer une opération de promotion. « Le mois dernier, nous avons lancé en partenariat avec l’office du tourisme un circuit en liberté à moins de 2000 euros.
Ce fut un succès avec près de 100 pax vendus » annonce Didier Rabaud le DG associé.
Car malgré la crise, les prix n’ont pas baissé, bien au contraire. Il faut s’attendre à des tarifs en hausse de 20%. Le cours du Yen, toujours très haut, ne favorise pas les Européens.
D'autant plus que la demande locale est soutenue par les Chinois et les Coréens, peu soucieux du risque nucléaire.
Pour rassurer encore et toujours les Français effrayés, l’office du tourisme sera de retour au MAP avec un stand de 100m2 au stand G44 Hall 4.