Jean-Pierre Mas
"Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage", le proverbe est de circonstances car au nombre des pourfendeurs du SNAV il en est qui le voudraient encore plus enragé... contre Air France.
On peut reprocher beaucoup de choses au SNAV : de ne pas toujours entendre "la base", de ne pas bien utiliser le relais du CLAIR, de n'avoir pas de vie de "familles", de n'être pas assez combatif de signer, plus vite que son ombre, de se complaire dans d'inutiles et ridicules rivalités avec l'APS, de laisser l'impression tantôt de faire la part belle aux associations, tantôt de vouloir prolonger indéfiniment le mandat de ses administrateurs au prix de périlleuses acrobaties statutaires...
On peut parfois se demander si le SNAV a une ligne politique ou s'il brouille volontairement la lisibilité de cette ligne politique... Chacun est prêt à jeter au moins un caillou dans le jardin du SNAV, voire une poignée. Il ne faut à mon sens ni euthanasier le SNA ni l'empailler; encore moins se livrer à l'acharnement thérapeutique, mais le réformer de l'intérieur.
Car le SNAV a au moins un mérite : celui d'exister. On ne peut pas faire l'économie d'une évolution qui facilitera l'expression et la prise en compte des préoccupations spécifiques des diverses composantes (production, réceptif, distribution...)
Même si les cloisons entre les métiers de producteur et de distributeur deviennent poreuses, chaque "famille professionnelle" doit pouvoir défendre ses propres intérêts et choisir ses priorités.
Les arbitrages et la coordination étant assurés dans le cadre d'une fédération des métiers du tourisme ou du voyage, réunissant toutes les composantes d'une profession réglementée : véritable instrument de lobbying, doté d'une réelle autorité morale et capable de parler d'une seule voix.
C'est peut-être un peu ambitieux; à coup sûr moins croustillant que le complaisant étalage de querelles intestines sur la place publique; mais probablement plus efficace."
Jean-Pierre Mas
On peut reprocher beaucoup de choses au SNAV : de ne pas toujours entendre "la base", de ne pas bien utiliser le relais du CLAIR, de n'avoir pas de vie de "familles", de n'être pas assez combatif de signer, plus vite que son ombre, de se complaire dans d'inutiles et ridicules rivalités avec l'APS, de laisser l'impression tantôt de faire la part belle aux associations, tantôt de vouloir prolonger indéfiniment le mandat de ses administrateurs au prix de périlleuses acrobaties statutaires...
On peut parfois se demander si le SNAV a une ligne politique ou s'il brouille volontairement la lisibilité de cette ligne politique... Chacun est prêt à jeter au moins un caillou dans le jardin du SNAV, voire une poignée. Il ne faut à mon sens ni euthanasier le SNA ni l'empailler; encore moins se livrer à l'acharnement thérapeutique, mais le réformer de l'intérieur.
Car le SNAV a au moins un mérite : celui d'exister. On ne peut pas faire l'économie d'une évolution qui facilitera l'expression et la prise en compte des préoccupations spécifiques des diverses composantes (production, réceptif, distribution...)
Même si les cloisons entre les métiers de producteur et de distributeur deviennent poreuses, chaque "famille professionnelle" doit pouvoir défendre ses propres intérêts et choisir ses priorités.
Les arbitrages et la coordination étant assurés dans le cadre d'une fédération des métiers du tourisme ou du voyage, réunissant toutes les composantes d'une profession réglementée : véritable instrument de lobbying, doté d'une réelle autorité morale et capable de parler d'une seule voix.
C'est peut-être un peu ambitieux; à coup sûr moins croustillant que le complaisant étalage de querelles intestines sur la place publique; mais probablement plus efficace."
Jean-Pierre Mas