« Le principe nécessaire de la protection de la santé ne doit pas se transformer en un principe absolu conduisant à une destruction massive de l’économie et de l’emploi » Dépositphotos.com Kirill_Savenko
« Le principe nécessaire de la protection de la santé ne doit pas se transformer en un principe absolu conduisant à une destruction massive de l’économie et de l’emploi ».
Voilà en somme le ressentiment général des leaders des industries aéronautiques et touristiques qui connaissent un début de semaine agitée.
« Les récentes annonces émanant du Quai d'Orsay et relayées par le Directeur de ARS lors de sa conférence de presse de ce dimanche soir préconisant de ne pas voyager au-delà des limites de l'Europe nous paraissent incohérentes et économiquement désastreuses pour les transporteurs aériens ainsi que pour l'industrie du tourisme et les voyages d’affaires », nous explique Jean-Pierre Sauvage à la tête de l’association de compagnies aériennes Bar France (Board of Airlines representative).
Voilà en somme le ressentiment général des leaders des industries aéronautiques et touristiques qui connaissent un début de semaine agitée.
« Les récentes annonces émanant du Quai d'Orsay et relayées par le Directeur de ARS lors de sa conférence de presse de ce dimanche soir préconisant de ne pas voyager au-delà des limites de l'Europe nous paraissent incohérentes et économiquement désastreuses pour les transporteurs aériens ainsi que pour l'industrie du tourisme et les voyages d’affaires », nous explique Jean-Pierre Sauvage à la tête de l’association de compagnies aériennes Bar France (Board of Airlines representative).
"Comprenne qui pourra"
« Recommander aux Français de ne plus prendre l’avion sauf à l’intérieur de l’Europe quand dans un même temps il est possible de voyager dans des transports en commun bondés ? », s’interroge-t-il.
Pour l’ex-directeur général d’Iberia en France, les annonces de ces derniers jours vont être désastreuses pour tous les maillions de la chaîne du voyage : compagnies aériennes françaises, européennes et internationales opérant en France, pour les agences de voyages et voyagistes, pour hôteliers et restaurateurs, organisateurs de salons, et plus globalement pour les échanges économiques internationaux.
En cause aussi, le discours d’Elisabeth Borne, prononcé au ministère de de la Transition écologique lundi 2 mars 2020, mais aussi les mesures de réductions des créneaux horaires annoncées par Iata.
« Je ne suis pas franchement convaincu. Nous vivons un gros paradoxe car après être passé en stade 2, les dispositions vers l’Italie sont levées. Comprenne qui pourra », glisse Jean-Pierre Sauvage.
« Il nous paraît plus urgent de prendre des dispositions pour éviter la perspective de catastrophes économiques en cascades dans les compagnies en les accompagnant dans la mise en place éventuelle des processus de chômage partiel, en établissant un moratoire pour les paiements des diverses taxes de l'aviation civile, en maintenant les créneaux horaires en cas d'aménagements de programme dus aux circonstances exceptionnelles et en respectant les conditions de ventes des billet », conclut enfin le président du Bar.
Pour l’ex-directeur général d’Iberia en France, les annonces de ces derniers jours vont être désastreuses pour tous les maillions de la chaîne du voyage : compagnies aériennes françaises, européennes et internationales opérant en France, pour les agences de voyages et voyagistes, pour hôteliers et restaurateurs, organisateurs de salons, et plus globalement pour les échanges économiques internationaux.
En cause aussi, le discours d’Elisabeth Borne, prononcé au ministère de de la Transition écologique lundi 2 mars 2020, mais aussi les mesures de réductions des créneaux horaires annoncées par Iata.
« Je ne suis pas franchement convaincu. Nous vivons un gros paradoxe car après être passé en stade 2, les dispositions vers l’Italie sont levées. Comprenne qui pourra », glisse Jean-Pierre Sauvage.
« Il nous paraît plus urgent de prendre des dispositions pour éviter la perspective de catastrophes économiques en cascades dans les compagnies en les accompagnant dans la mise en place éventuelle des processus de chômage partiel, en établissant un moratoire pour les paiements des diverses taxes de l'aviation civile, en maintenant les créneaux horaires en cas d'aménagements de programme dus aux circonstances exceptionnelles et en respectant les conditions de ventes des billet », conclut enfin le président du Bar.
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C’est, dans l’état actuel des choses, l’impact économique qu’aurait l’épidémie du coronavirus sur la croissance française de l’année 2020.
La Banque de France prévoit déjà d’abaisser encore ses prévisions lors de sa prochaine publication le 23 mars.
L’OCDE indique même que l’économie pourrait même connaître une récession sur le premier trimestre.
C’est, dans l’état actuel des choses, l’impact économique qu’aurait l’épidémie du coronavirus sur la croissance française de l’année 2020.
La Banque de France prévoit déjà d’abaisser encore ses prévisions lors de sa prochaine publication le 23 mars.
L’OCDE indique même que l’économie pourrait même connaître une récession sur le premier trimestre.
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JEAN-PIERRE SAUVAGE