Spicejet, IndiGo, Air India, Go Air et Vistara : voici les principaux bénéficiaires de la fin des activités de Jet Airways, survenues il y a désormais 6 mois.
Si le processus de redistribution des quelque 700 créneaux horaires qu’exploitait l’ex-première compagnie aérienne privée en Inde est toujours en cours, près des deux tiers ont déjà trouvé preneur.
235 slots nationaux et internationaux restent toutefois encore vacants, le tout sur 35 aéroports du pays, dont certains de premier plan : Calcutta, Chennai, Locknow, Indore.
« Le ministère poursuit ce processus d’attribution de créneaux horaires et a hâte de pourvoir tous les aéroports vacants au cours des prochains mois », cite une source du ministère de l’aviation civile au site indien The Print, laissant entendre que dans moins de trois mois, tous les créneaux de Jet Airways seront distribués.
Si le processus de redistribution des quelque 700 créneaux horaires qu’exploitait l’ex-première compagnie aérienne privée en Inde est toujours en cours, près des deux tiers ont déjà trouvé preneur.
235 slots nationaux et internationaux restent toutefois encore vacants, le tout sur 35 aéroports du pays, dont certains de premier plan : Calcutta, Chennai, Locknow, Indore.
« Le ministère poursuit ce processus d’attribution de créneaux horaires et a hâte de pourvoir tous les aéroports vacants au cours des prochains mois », cite une source du ministère de l’aviation civile au site indien The Print, laissant entendre que dans moins de trois mois, tous les créneaux de Jet Airways seront distribués.
600 avions dans le ciel indien
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Plus globalement, six mois après la faillite de Jet, le secteur de l’aviation civile en Inde semble se remettre sur pied.
D’après la direction de l’aviation civile du pays, le nombre d’appareils en service dans le pays a repassé la barre des 600. « Le secteur de l’aviation s’est rapidement redressé après la fermeture de Jet Airways en avril, une énorme catastrophe. A la fin de Jet, il ne nous restait plus que 530 avions civiles en activité », explique Arun Kumar, à la tête de la direction de l’aviation civile.
« Nous avons réussi à sortir de la catastrophe de Jet Airways en moins de quatre mois. Il y a actuellement 608 avions dans le ciel et nous en espérons 640 en décembre », précise-t-il. En plus des anciens slots de Jet, ses principaux concurrents ont déjà récupéré certains de ses appareils : SpiceJet a repris 31 avions, Vistara 9. Les autres anciens appareils de Jet volent maintenant, pêle-mêle, pour GOL (Brésil), SmartAvia (Russie), LOT (Pologne), Comair (Afrique du Sud), Turkish Airlines, Etihad, FlyBondi (Argentine), Ethiopian ou encore le britannique Jet2. Une soixantaine d’avions de Jet lui appartiennent encore.
Sur la saison d’hiver qui débute, les transporteurs volant en Inde continue de combler les vides. British Airways et Air France ont d’ores et déjà augmenté certaines fréquences. Air India, qui devrait par ailleurs être de nouveau mise en vente dans les semaines à venir, s’envolera pour la première fois vers Londres Stansted. Virgin Atlantic ouvrira de son côté une ligne entre Londres Heathrow et Mumbai. KLM ouvrira une nouvelle ligne vers Bangalore et augmente ses fréquences vers Mumbai.
D’après la direction de l’aviation civile du pays, le nombre d’appareils en service dans le pays a repassé la barre des 600. « Le secteur de l’aviation s’est rapidement redressé après la fermeture de Jet Airways en avril, une énorme catastrophe. A la fin de Jet, il ne nous restait plus que 530 avions civiles en activité », explique Arun Kumar, à la tête de la direction de l’aviation civile.
« Nous avons réussi à sortir de la catastrophe de Jet Airways en moins de quatre mois. Il y a actuellement 608 avions dans le ciel et nous en espérons 640 en décembre », précise-t-il. En plus des anciens slots de Jet, ses principaux concurrents ont déjà récupéré certains de ses appareils : SpiceJet a repris 31 avions, Vistara 9. Les autres anciens appareils de Jet volent maintenant, pêle-mêle, pour GOL (Brésil), SmartAvia (Russie), LOT (Pologne), Comair (Afrique du Sud), Turkish Airlines, Etihad, FlyBondi (Argentine), Ethiopian ou encore le britannique Jet2. Une soixantaine d’avions de Jet lui appartiennent encore.
Sur la saison d’hiver qui débute, les transporteurs volant en Inde continue de combler les vides. British Airways et Air France ont d’ores et déjà augmenté certaines fréquences. Air India, qui devrait par ailleurs être de nouveau mise en vente dans les semaines à venir, s’envolera pour la première fois vers Londres Stansted. Virgin Atlantic ouvrira de son côté une ligne entre Londres Heathrow et Mumbai. KLM ouvrira une nouvelle ligne vers Bangalore et augmente ses fréquences vers Mumbai.
Jet : une reprise bien improbable
De quoi faire espérer une baisse des tarifs des billets d’avions entre Europe et Inde, les grands opérateurs, Air France et Air India en tête, ayant naturellement profité de la fin des activités de Jet pour revoir leurs tarifs à la hausse.
Depuis le 17 avril 2019, Jet Airways a suspendu tous ses vols. Le transporteur, qui faisait voler 110 appareils, est actuellement toujours en procédure d’insolvabilité. Techniquement, une reprise est encore possible, deux sociétés étant encore sur les rangs, mais paraît au fil des semaines de plus en plus improbable.
« Les banques et investisseurs potentiels se retirent, il y a de plus en plus d’éléments troublants dans la gestion de la compagnie par le passé. Le problème c’est qu’on se rend compte que lorsqu’on ouvre un placard, ce n’est pas un mais deux ou trois cadavres qui tombent », nous glisse un ex-cadre dirigeant de la compagnie en Europe.
Entre autre, une enquête est en cours contre le fondateur de Jet, Naresh Goyal, à cause d’accords illégaux avec des entités offshores signés à des taux bien supérieurs aux prix du marché.
Depuis le 17 avril 2019, Jet Airways a suspendu tous ses vols. Le transporteur, qui faisait voler 110 appareils, est actuellement toujours en procédure d’insolvabilité. Techniquement, une reprise est encore possible, deux sociétés étant encore sur les rangs, mais paraît au fil des semaines de plus en plus improbable.
« Les banques et investisseurs potentiels se retirent, il y a de plus en plus d’éléments troublants dans la gestion de la compagnie par le passé. Le problème c’est qu’on se rend compte que lorsqu’on ouvre un placard, ce n’est pas un mais deux ou trois cadavres qui tombent », nous glisse un ex-cadre dirigeant de la compagnie en Europe.
Entre autre, une enquête est en cours contre le fondateur de Jet, Naresh Goyal, à cause d’accords illégaux avec des entités offshores signés à des taux bien supérieurs aux prix du marché.