Joon : des syndicats dénoncent le non respect des lois françaises - Crédit photo : Joon
Pendant qu'une certaine accalmie règne chez sa grande soeur Air France, le torchon brûle dans les rangs des avions de Joon. La filiale d'Air France connaît certaines turbulences, comme avait pu vous le témoigner notre spécialiste de l'aérien la semaine dernière.
En effet, nous vous révélions les réelles conditions de travail et de traitement du personnel navigant de la compagnie estampillée Millennials du groupe.
Lire : Démissions, hôtels sociaux et rythmes « indécents », voilà le quotidien des PNC chez Joon
"Des salaires très bas (autour de 1300 euros), le manque de primes, mais aussi des plannings de vols surchargés (et notamment la décision de la direction d’instaurer un planning sur 14 jours ou des doubles rotations de nuit sur Istanbul), ou encore les conditions d’hébergements lors des rotations" telles étaient les constations du personnel.
Alors que du côté de Jean-Michel Mathieu, directeur général de Joon, la résolution était surtout de calmer le jeu "les rencontres avec nos PNC sont régulières, et nous sommes dans le partage et l’écoute", les syndicats ne sont pas sur le même niveau de lecture.
En effet, dans une missive envoyée aux rédactions l'UNSA et SNPNC dénoncent conjointement que Joon "a, sans aucun état d’âme, demandé à s’exonérer de l’application de la loi française."
Les griefs reposent sur une volonté de se soustraire des limitations en heures de vol, du temps de repos des hôtesses et Stewards émanent du Code de l’Aviation Civile (CAC).
"C'est faux" affirme Jean-Michel Mathieu qui a souhaité réagir. "Un arrêté ministériel nous permet de mettre en oeuvre un cadre alternatif au code de la DGAC. Cela a été négocié dans le cadre d'un accord qui a été signé par les syndicats dont ceux qui ont publié ce tract..." ajoute le DG.
En effet, nous vous révélions les réelles conditions de travail et de traitement du personnel navigant de la compagnie estampillée Millennials du groupe.
Lire : Démissions, hôtels sociaux et rythmes « indécents », voilà le quotidien des PNC chez Joon
"Des salaires très bas (autour de 1300 euros), le manque de primes, mais aussi des plannings de vols surchargés (et notamment la décision de la direction d’instaurer un planning sur 14 jours ou des doubles rotations de nuit sur Istanbul), ou encore les conditions d’hébergements lors des rotations" telles étaient les constations du personnel.
Alors que du côté de Jean-Michel Mathieu, directeur général de Joon, la résolution était surtout de calmer le jeu "les rencontres avec nos PNC sont régulières, et nous sommes dans le partage et l’écoute", les syndicats ne sont pas sur le même niveau de lecture.
En effet, dans une missive envoyée aux rédactions l'UNSA et SNPNC dénoncent conjointement que Joon "a, sans aucun état d’âme, demandé à s’exonérer de l’application de la loi française."
Les griefs reposent sur une volonté de se soustraire des limitations en heures de vol, du temps de repos des hôtesses et Stewards émanent du Code de l’Aviation Civile (CAC).
"C'est faux" affirme Jean-Michel Mathieu qui a souhaité réagir. "Un arrêté ministériel nous permet de mettre en oeuvre un cadre alternatif au code de la DGAC. Cela a été négocié dans le cadre d'un accord qui a été signé par les syndicats dont ceux qui ont publié ce tract..." ajoute le DG.
Les syndicats dénoncent un danger pour les vols
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De plus, les deux représentations syndicales critiquent le test effectué par la direction des seuls « Flight Time Limitations », qui font courir un danger sur la sécurité des vols, selon le communiqué de presse.
Une accusation que Jean-Michel Mathieu remet fortement en cause : "Nous avons mis 9 mois à obtenir notre Certificat de transporteur aérien, la sécurité des vols fait l'objet de toutes les attentions, c'est une question centrale, il est impossible de s'affranchir de ces règles. Cela fait partie des fondamentaux, de l'ADN d'Air France et de ses filiales" lance t-il en guise de réponse.
Ll'UNSA et SNPNC rappellent aussi que "Joon a réussi l’incroyable prouesse de faire démissionner de nombreux PNC et de voir une fulgurante, et inquiétante, augmentation des arrêts maladie."
Pour la direction, pourtant on est « loin de l'hémorragie » et l'on parle d'un taux de démission de « moins de 2% ».
Pour régler la situation, et rétablir le dialogue social, les syndicats réclament une entrevue avec la direction et ce dans les plus brefs délais pour "stopper l’hémorragie sociale en cours."
Les fronts sont ouverts de toute part, pour le nouveau directeur général du groupe Air France-KLM, puisque l'ensemble des syndicats français demandent une réunion le plus rapidement possible afin de régler les problèmes.
Une mise en bouche musclée, pour Benjamin Smith.
Une accusation que Jean-Michel Mathieu remet fortement en cause : "Nous avons mis 9 mois à obtenir notre Certificat de transporteur aérien, la sécurité des vols fait l'objet de toutes les attentions, c'est une question centrale, il est impossible de s'affranchir de ces règles. Cela fait partie des fondamentaux, de l'ADN d'Air France et de ses filiales" lance t-il en guise de réponse.
Ll'UNSA et SNPNC rappellent aussi que "Joon a réussi l’incroyable prouesse de faire démissionner de nombreux PNC et de voir une fulgurante, et inquiétante, augmentation des arrêts maladie."
Pour la direction, pourtant on est « loin de l'hémorragie » et l'on parle d'un taux de démission de « moins de 2% ».
Pour régler la situation, et rétablir le dialogue social, les syndicats réclament une entrevue avec la direction et ce dans les plus brefs délais pour "stopper l’hémorragie sociale en cours."
Les fronts sont ouverts de toute part, pour le nouveau directeur général du groupe Air France-KLM, puisque l'ensemble des syndicats français demandent une réunion le plus rapidement possible afin de régler les problèmes.
Une mise en bouche musclée, pour Benjamin Smith.