Selon Jean-Michel Mathieu, à la tête de Joon, Benjamin Smith n'aurait pas encore décidé de l'avenir de la compagnie, mais les salariés n'y croient plus - Créddit photo : AF-KLM
Disparaîtra, disparaîtra pas ?
Le sort de Joon, la compagnie « millenials » du groupe Air France lancée en décembre 2017, demeure toujours aussi abscons. Si, d’après les dernières déclarations de Benjamin Smith devant les syndicats, la marque ne devrait pas disparaître, l’hypothèse d’une intégration au sein de la marque Air France fait surface.
Dans un mail interne envoyé à ses salariés, Jean-Michel Mathieu, à la tête de la jeune compagnie, reconnait l’incertitude qui plane sur le sort de Joon. « Oui, le groupe Air France-KLM travaille à des orientations stratégiques pour toutes les compagnies du groupe », écrit-il.
Avant d’ajouter : « mais non, aucune décision n’a été prise concernant la marque Joon ou les activités de notre compagnie. Et je peux vous en assurer, pour en avoir parlé plusieurs fois avec lui, que Benjamin Smith n’a aucun doute sur la valeur des équipes de Joon et la qualité du travail réalisé au quotidien par chacune et chacun d’entre vous ».
Pour lui, Joon créé de la valeur au sein du groupe Air France-KLM et n’a aucune raison de disparaître. « Elle a permis de reprendre l’offensive en ouvrant trois nouvelles destinations long-courrier et en proposant une offre moyen-courrier renforcée de +4%. Sur le réseau moyen-courrier opéré par Joon, on constate par ailleurs un retour à l’équilibre à l’été 2018 », fait-il valoir à ses salariés.
Avant de les rassurer une nouvelle fois : « les équipes de Joon auront toute leur place dans les nouvelles orientations stratégiques qui seront définies au début de l’année 2019, et vous serez bien entendu les premiers informés de ces orientations ».
Le sort de Joon, la compagnie « millenials » du groupe Air France lancée en décembre 2017, demeure toujours aussi abscons. Si, d’après les dernières déclarations de Benjamin Smith devant les syndicats, la marque ne devrait pas disparaître, l’hypothèse d’une intégration au sein de la marque Air France fait surface.
Dans un mail interne envoyé à ses salariés, Jean-Michel Mathieu, à la tête de la jeune compagnie, reconnait l’incertitude qui plane sur le sort de Joon. « Oui, le groupe Air France-KLM travaille à des orientations stratégiques pour toutes les compagnies du groupe », écrit-il.
Avant d’ajouter : « mais non, aucune décision n’a été prise concernant la marque Joon ou les activités de notre compagnie. Et je peux vous en assurer, pour en avoir parlé plusieurs fois avec lui, que Benjamin Smith n’a aucun doute sur la valeur des équipes de Joon et la qualité du travail réalisé au quotidien par chacune et chacun d’entre vous ».
Pour lui, Joon créé de la valeur au sein du groupe Air France-KLM et n’a aucune raison de disparaître. « Elle a permis de reprendre l’offensive en ouvrant trois nouvelles destinations long-courrier et en proposant une offre moyen-courrier renforcée de +4%. Sur le réseau moyen-courrier opéré par Joon, on constate par ailleurs un retour à l’équilibre à l’été 2018 », fait-il valoir à ses salariés.
Avant de les rassurer une nouvelle fois : « les équipes de Joon auront toute leur place dans les nouvelles orientations stratégiques qui seront définies au début de l’année 2019, et vous serez bien entendu les premiers informés de ces orientations ».
69% des PNC n'y croient pas
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Pourtant, du côté des employés, l’ambiance n’est pas à l’optimisme. Chez les PNC surtout, engagés avec des contrats Joon (à l’inverse des pilotes, sous contrats Air France), on ne croit pas en l’avenir de la compagnie.
Un nouveau sondage réalisé en interne par le SNPNC Joon, syndicat majoritaire chez les hôtesses et stewards, le montre : près de 69% des sondés indiquent tout simplement « ne pas croire en l’avenir de Joon ».
Pour 83% d’entres eux, les conditions de travail devraient d’ailleurs être équivalentes à celles d’Air France. Enfin, dans l’éventualité ou Joon fermerait, il serait, pour 97% des PNC interrogés, « plus légitime d’intégrer Air France ».
Un nouveau sondage réalisé en interne par le SNPNC Joon, syndicat majoritaire chez les hôtesses et stewards, le montre : près de 69% des sondés indiquent tout simplement « ne pas croire en l’avenir de Joon ».
Pour 83% d’entres eux, les conditions de travail devraient d’ailleurs être équivalentes à celles d’Air France. Enfin, dans l’éventualité ou Joon fermerait, il serait, pour 97% des PNC interrogés, « plus légitime d’intégrer Air France ».