La récente anecdote qui s'est déroulée au Mont Blanc, me rappelle un film américain, certes stupide mais illustrant bien la direction que prend l'humanité.
Idriocracy, ce nanar du 7e art US raconte l'histoire d'un homme qui se réveille en 2505 dans une dystopie. Alors que le héros principal était en 2005 un cancre, affichant un QI relativement bas, 500 ans plus tard, il est propulsé chef de l'état-major, puisqu'il se voit décrété "homme le plus intelligent du monde".
Que s'est-il passé en l'espace de cinq siècles ? Assistés par des ordinateurs, des robots et l'intelligence artificielle, l'humanité a sombré dans une stupidité profonde.
Si le film date de 2007, il ne va pas falloir attendre 2505 pour arriver à ce niveau de c*****ie. En effet, le samedi 31 août 2019, un commando de l'armée britannique n'a rien trouvé de mieux que de réaliser l'ascension du Mont-Blanc avec sur ses épaules...un rameur.
Equipement qu'il a dû abandonner dans un abri de détresse, à 4.362 mètres d’altitude, car il se sentait "fatigué."
Le défi d'une rare imbécillité devait servir à recueillir des fonds pour des œuvres de charité certes, mais jusqu'où peut aller l'être humain pour avoir son quart d'heure de gloire ?
Idriocracy, ce nanar du 7e art US raconte l'histoire d'un homme qui se réveille en 2505 dans une dystopie. Alors que le héros principal était en 2005 un cancre, affichant un QI relativement bas, 500 ans plus tard, il est propulsé chef de l'état-major, puisqu'il se voit décrété "homme le plus intelligent du monde".
Que s'est-il passé en l'espace de cinq siècles ? Assistés par des ordinateurs, des robots et l'intelligence artificielle, l'humanité a sombré dans une stupidité profonde.
Si le film date de 2007, il ne va pas falloir attendre 2505 pour arriver à ce niveau de c*****ie. En effet, le samedi 31 août 2019, un commando de l'armée britannique n'a rien trouvé de mieux que de réaliser l'ascension du Mont-Blanc avec sur ses épaules...un rameur.
Equipement qu'il a dû abandonner dans un abri de détresse, à 4.362 mètres d’altitude, car il se sentait "fatigué."
Le défi d'une rare imbécillité devait servir à recueillir des fonds pour des œuvres de charité certes, mais jusqu'où peut aller l'être humain pour avoir son quart d'heure de gloire ?
Un avion posé au sommet...
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On se demande bien et personne n'a réellement la réponse. Sauf qu'en attendant le nouvel exploit, c'est l'édile de la station qui tire la sonnette d'alarme.
Il fait face depuis quelques temps à une marée humaine s'élançant dans l'ascension de la plus haute montagne d'Europe et qui laisse derrière non pas femmes et enfants, mais chiens ou même un avion.
Pour rappel, le 18 juin dernier des Suisses avaient posé un avion de tourisme à 4 450 mètres d'altitude, sur la face est du Mont-Blanc, pour continuer à pied vers le sommet.
Alors que la vallée de l'Arve est l'un des sites les plus pollués de France, en raison de son trafic routier, le Mont-Blanc se transforme année après année en véritable dépotoir.
Dans une missive adressée au président de la République, Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais-les-Bains frappe du poing sur la table.
"Cette situation n'a que trop duré ! Il vous appartient donc de choisir ce que vous vous voulez laisser aux générations futures et faire de ce sommet mythique..."
Le Maire se sent abandonné. Sans intervention de l'Etat et l'élaboration d'une loi restrictive avec des sanctions plus lourdes, il ne peut rien contre les incivilités des visiteurs.
Si le tourisme de masse n'est cette fois-ci pas montré du doigt, la réaction face à cette situation révoltante que connait le Mont Blanc pourrait conduire aux mêmes conséquences que sur l'Île de Pâques ou au Machu Pichu : limiter l'accès pour préserver les lieux.
A force de vouloir plus, trop et aller toujours plus loin, il se pourrait bien que le tourisme des prochaines décennies, si nous n'arrivons pas à nous réguler, n'ait plus du tout le même visage.
Serait-ce vraiment si étonnant ?
Il fait face depuis quelques temps à une marée humaine s'élançant dans l'ascension de la plus haute montagne d'Europe et qui laisse derrière non pas femmes et enfants, mais chiens ou même un avion.
Pour rappel, le 18 juin dernier des Suisses avaient posé un avion de tourisme à 4 450 mètres d'altitude, sur la face est du Mont-Blanc, pour continuer à pied vers le sommet.
Alors que la vallée de l'Arve est l'un des sites les plus pollués de France, en raison de son trafic routier, le Mont-Blanc se transforme année après année en véritable dépotoir.
Dans une missive adressée au président de la République, Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais-les-Bains frappe du poing sur la table.
"Cette situation n'a que trop duré ! Il vous appartient donc de choisir ce que vous vous voulez laisser aux générations futures et faire de ce sommet mythique..."
Le Maire se sent abandonné. Sans intervention de l'Etat et l'élaboration d'une loi restrictive avec des sanctions plus lourdes, il ne peut rien contre les incivilités des visiteurs.
Si le tourisme de masse n'est cette fois-ci pas montré du doigt, la réaction face à cette situation révoltante que connait le Mont Blanc pourrait conduire aux mêmes conséquences que sur l'Île de Pâques ou au Machu Pichu : limiter l'accès pour préserver les lieux.
A force de vouloir plus, trop et aller toujours plus loin, il se pourrait bien que le tourisme des prochaines décennies, si nous n'arrivons pas à nous réguler, n'ait plus du tout le même visage.
Serait-ce vraiment si étonnant ?