Dans le nouveau terminal de Seoul-Incheon, ouvert le 18 janvier dernier et réservé aux compagnies SkyTeam © Korean Air
TourMaG.com - Quel bilan tire Korean Air de son année 2017 en général et sur le marché français ?
Ludovic Froidure : Après une perte de 511 millions de dollars en 2016, le profit net de la compagnie s'élève à +737 millions de dollars sur 2017 (environ 593 millions d'euros, ndlr) qui s'explique notamment par le coût du pétrole.
Mais l'année 2017 a surtout vu les touristes coréens reprendre la direction de la France. Il y a eu un avant et un après attentats terroristes à Paris, et nos chiffres de fréquentations sont revenus au niveau de 2015. C'est une vraie reprise. Entre la France, et la Corée, notre part de marché s'établit autour des 30%.
TourMaG.com : Les Jeux-Olympiques d'hiver qui se tiennent actuellement à Pyeongchang ont-ils été l'occasion pour la compagnie d'augmenter ses capacités ou de mettre en place des opérations spéciales ?
Ludovic Froidure : A vrai dire, les JO sont pour l'instant un succès mitigé pour Korean Air car nous avons réalisé moins de ventes de groupes que l'on aurait souhaité.
Nous avons eu la chance de transporter les médias et les sportifs, et avons aussi travaillé avec des agences de voyage pour mettre en place des packages. Mais, sur toute l'Europe, nous n'avons mis en place que 4 vols charters supplémentaires. Ce succès en demi-teinte peut s'expliquer de différentes manières, mais je pense que de manière générale les JO sont plus attractifs en été.
TourMaG.com : Depuis 2017 vous opérez jusqu'à 8 vols par semaine entre Séoul et Paris, en plus des accords de partage de codes avec Air France. Quels en sont les taux de remplissage ? N'avez-vous pas atteint une limite ?
Ludovic Froidure On espère bien sûr ne jamais atteindre le maximum. Sur un marché très "saisonnalisé", nous allons remettre en place le 8e vol hebdomadaire entre CDG et Séoul d'avril à octobre. Ce vol sera opéré en Boeing 777 200, les 7 autres restent sur Airbus A380.
Nous allons aussi, comme nous le faisons depuis 2015, continuer de mettre en place des vols charters entre Séoul et Marseille, sur lesquels des TO coréens nous achètent des sièges. 8 sont déjà bookés pour cette année.
Les taux de remplissage le prouvent : la demande reste toujours forte entre la France et la Corée. Sur la ligne entre Paris et Séoul, nous sommes proche des 70% en classe affaires et des 90% au global. A titre de comparaison, sur l'ensemble de nos vols internationaux, Korean Air se situe autour des 80%.
Ludovic Froidure : Après une perte de 511 millions de dollars en 2016, le profit net de la compagnie s'élève à +737 millions de dollars sur 2017 (environ 593 millions d'euros, ndlr) qui s'explique notamment par le coût du pétrole.
Mais l'année 2017 a surtout vu les touristes coréens reprendre la direction de la France. Il y a eu un avant et un après attentats terroristes à Paris, et nos chiffres de fréquentations sont revenus au niveau de 2015. C'est une vraie reprise. Entre la France, et la Corée, notre part de marché s'établit autour des 30%.
TourMaG.com : Les Jeux-Olympiques d'hiver qui se tiennent actuellement à Pyeongchang ont-ils été l'occasion pour la compagnie d'augmenter ses capacités ou de mettre en place des opérations spéciales ?
Ludovic Froidure : A vrai dire, les JO sont pour l'instant un succès mitigé pour Korean Air car nous avons réalisé moins de ventes de groupes que l'on aurait souhaité.
Nous avons eu la chance de transporter les médias et les sportifs, et avons aussi travaillé avec des agences de voyage pour mettre en place des packages. Mais, sur toute l'Europe, nous n'avons mis en place que 4 vols charters supplémentaires. Ce succès en demi-teinte peut s'expliquer de différentes manières, mais je pense que de manière générale les JO sont plus attractifs en été.
TourMaG.com : Depuis 2017 vous opérez jusqu'à 8 vols par semaine entre Séoul et Paris, en plus des accords de partage de codes avec Air France. Quels en sont les taux de remplissage ? N'avez-vous pas atteint une limite ?
Ludovic Froidure On espère bien sûr ne jamais atteindre le maximum. Sur un marché très "saisonnalisé", nous allons remettre en place le 8e vol hebdomadaire entre CDG et Séoul d'avril à octobre. Ce vol sera opéré en Boeing 777 200, les 7 autres restent sur Airbus A380.
Nous allons aussi, comme nous le faisons depuis 2015, continuer de mettre en place des vols charters entre Séoul et Marseille, sur lesquels des TO coréens nous achètent des sièges. 8 sont déjà bookés pour cette année.
Les taux de remplissage le prouvent : la demande reste toujours forte entre la France et la Corée. Sur la ligne entre Paris et Séoul, nous sommes proche des 70% en classe affaires et des 90% au global. A titre de comparaison, sur l'ensemble de nos vols internationaux, Korean Air se situe autour des 80%.
Nouveau terminal ultra moderne pour Korean et Air France
TourMaG.com - A Seoul, Korean Air et Air France viennent de déménager dans un terminal flambant neuf. Quelles en sont ses spécificités ?
Ludovic Froidure : Après l'ouverture du premier terminal de l'aéroport d'Incheon en 2001 à l'occasion de la Coupe du monde de football, les JO ont permis la construction et l'ouverture du terminal 2. Nous venons de nous y installer et il est entièrement dédié à Korean Air et à nos partenaires de l'alliance SkyTeam (Air France, KLM et Delta)
Ce terminal ultra-moderne représente un investissement de 4,5 milliards de dollars, et devrait permettre à l'aéroport d'atteindre les 72 millions de passagers par an. Sa capacité sera encore augmenté en 2023 avec l'ouverture d'une 4e piste.
Tout est fait pour gagner du temps. Grâce aux technologies d'automatisations mises en place, sur les contrôles de police ou l'enregistrement des bagages notamment, un passager met 20% de temps en moins par rapport au T1.
Par exemple le service de géolocalisation de Korean Air, via bluetooth, guide les passagers et leur ouvre leur boarding pass automatiquement lorsqu'ils arrivent près de leur porte d'embarquement.
Le tout en consommant 40% d'énergie en moins que le premier terminal et avec des prestations de haute qualité : lounge transit même pour les passagers en économie, "sleeping box", nuits d'hôtel offertes pour les voyageurs en correspondance...
Ludovic Froidure : Après l'ouverture du premier terminal de l'aéroport d'Incheon en 2001 à l'occasion de la Coupe du monde de football, les JO ont permis la construction et l'ouverture du terminal 2. Nous venons de nous y installer et il est entièrement dédié à Korean Air et à nos partenaires de l'alliance SkyTeam (Air France, KLM et Delta)
Ce terminal ultra-moderne représente un investissement de 4,5 milliards de dollars, et devrait permettre à l'aéroport d'atteindre les 72 millions de passagers par an. Sa capacité sera encore augmenté en 2023 avec l'ouverture d'une 4e piste.
Tout est fait pour gagner du temps. Grâce aux technologies d'automatisations mises en place, sur les contrôles de police ou l'enregistrement des bagages notamment, un passager met 20% de temps en moins par rapport au T1.
Par exemple le service de géolocalisation de Korean Air, via bluetooth, guide les passagers et leur ouvre leur boarding pass automatiquement lorsqu'ils arrivent près de leur porte d'embarquement.
Le tout en consommant 40% d'énergie en moins que le premier terminal et avec des prestations de haute qualité : lounge transit même pour les passagers en économie, "sleeping box", nuits d'hôtel offertes pour les voyageurs en correspondance...
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TourMaG.com : Est-t-il aussi une occasion de booster votre réseau domestique ?
Ludovic Froidure : Oui, le T2 permet plus de correspondances, notamment vers Daegu ou Yangyang. Nous avons d'ailleurs inauguré, le 25 décembre 2017, notre nouvel avion sur notre flotte moyen-courrier : le Bombardier CS300. Il est configuré pour accueillir 127 passagers, avec une classe "economy plus".
TourMaG.com : A quoi peut-on s'attendre pour 2018 ?
Ludovic Froidure : En Europe, nous allons augmenter nos capacités en sièges de l'ordre de 5,1%. La logique est de consolider nos lignes en augmentant le nombre de fréquences et en mettant des avions avec plus de capacités, sur Paris d'abord puis Barcelone, Madrid, Frankfort et Rome.
Ludovic Froidure : Oui, le T2 permet plus de correspondances, notamment vers Daegu ou Yangyang. Nous avons d'ailleurs inauguré, le 25 décembre 2017, notre nouvel avion sur notre flotte moyen-courrier : le Bombardier CS300. Il est configuré pour accueillir 127 passagers, avec une classe "economy plus".
TourMaG.com : A quoi peut-on s'attendre pour 2018 ?
Ludovic Froidure : En Europe, nous allons augmenter nos capacités en sièges de l'ordre de 5,1%. La logique est de consolider nos lignes en augmentant le nombre de fréquences et en mettant des avions avec plus de capacités, sur Paris d'abord puis Barcelone, Madrid, Frankfort et Rome.