La part des PME vendant en ligne a stagné en Europe sur les 5 dernières années - Crédit photo : Pixabay, libre pour usage commercial
"Dans l'ensemble, l'UE fait des progrès, mais pas assez. Pendant ce temps, les autres pays et régions du monde s'améliorent plus rapidement" voilà la phrase introductive de Mariya Gabriel, commissaire européenne pour présenter le rapport sur l'Economie digitale en 2018.
Alors que l'Europe se débat depuis le début de l'année 2018 entre règlements et investissements pour booster le secteur digital, afin de créer à terme un véritable marché unique numérique, le dernier rapport montre un retard qui pourrait être inquiétant au regard de la concurrence mondiale.
Si l'écart entre les pays les moins numériques et ceux à la pointe se réduit, certains ont encore un gros travail à accomplir pour améliorer la compétitivité de la zone européenne. Ainsi la connectivité s'est améliorée avec 58% des foyers de l'UE ayant accès à une connexion ultra-rapide (100Mbps), et 80% à un internet haut-débit (30Mbps), près de 81% des Européens se connectent au mois une fois par semaine, il n'en reste pas moins des lacunes au niveau des compétences.
Toujours selon code l'Indice de l'économie numérique et de la société (DESI) (commandé et réalisé par l'Union européenne) les 28 ont très peu amélioré le nombre de diplômés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques. Alors que l'Europe cherche à devenir avant-gardiste sur l'Intelligence Artificielle, et la data, le travail à accomplir pour y arriver semble dès plus ardu.
Alors que l'Europe se débat depuis le début de l'année 2018 entre règlements et investissements pour booster le secteur digital, afin de créer à terme un véritable marché unique numérique, le dernier rapport montre un retard qui pourrait être inquiétant au regard de la concurrence mondiale.
Si l'écart entre les pays les moins numériques et ceux à la pointe se réduit, certains ont encore un gros travail à accomplir pour améliorer la compétitivité de la zone européenne. Ainsi la connectivité s'est améliorée avec 58% des foyers de l'UE ayant accès à une connexion ultra-rapide (100Mbps), et 80% à un internet haut-débit (30Mbps), près de 81% des Européens se connectent au mois une fois par semaine, il n'en reste pas moins des lacunes au niveau des compétences.
Toujours selon code l'Indice de l'économie numérique et de la société (DESI) (commandé et réalisé par l'Union européenne) les 28 ont très peu amélioré le nombre de diplômés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques. Alors que l'Europe cherche à devenir avant-gardiste sur l'Intelligence Artificielle, et la data, le travail à accomplir pour y arriver semble dès plus ardu.
Le commerce électronique patine
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Sans doute en corrélation avec le manque de formation et de compétences des citoyens, le commerce électronique ne se déploie pas si rapidement malgré les impressions d'une société toujours plus digitalisée.
En 2018, 21% des entreprises utilisent les réseaux sociaux pour communiquer avec leurs clients contre 13% en 2013, mais dans le même temps la part des PME vendant en ligne a stagné (17%) en l'espace de 5 ans. Les récentes réformes comme le RGPD, l'encadrement de l'activité des GAFA, et le nouveau cadre réglementaire pour promouvoir l'Intelligence Artificielle au sein des pays de l'Union devraient à terme réduire les écarts et repositionner l'Europe sur la carte numérique.
"Nous attendons avec impatience progrès sur des réformes majeures telles que le code électronique européen visant à stimuler les investissements pour améliorer la connectivité, déclare Mariya Gabriel.
Nous devons déployer des efforts supplémentaires pour lutter contre le manque de compétences numériques chez nos citoyens. En intégrant plus de digital technologies et en les dotant de compétences, nous renforcerons l'autonomie des citoyens, des entreprises et des administrations."
L'Europe avance tant bien que mal, malgré une France à la traîne.
En 2018, 21% des entreprises utilisent les réseaux sociaux pour communiquer avec leurs clients contre 13% en 2013, mais dans le même temps la part des PME vendant en ligne a stagné (17%) en l'espace de 5 ans. Les récentes réformes comme le RGPD, l'encadrement de l'activité des GAFA, et le nouveau cadre réglementaire pour promouvoir l'Intelligence Artificielle au sein des pays de l'Union devraient à terme réduire les écarts et repositionner l'Europe sur la carte numérique.
"Nous attendons avec impatience progrès sur des réformes majeures telles que le code électronique européen visant à stimuler les investissements pour améliorer la connectivité, déclare Mariya Gabriel.
Nous devons déployer des efforts supplémentaires pour lutter contre le manque de compétences numériques chez nos citoyens. En intégrant plus de digital technologies et en les dotant de compétences, nous renforcerons l'autonomie des citoyens, des entreprises et des administrations."
L'Europe avance tant bien que mal, malgré une France à la traîne.
La France pas idéalement placée
La start-up nation voulue par le président Macron, est encore bien loin devant nous, à la lecture de l'étude.
Ainsi , la France occupe la 18e place sur 28 à l'Indice de l'économie numérique et de la société (DESI), coincée entre la République Tchèque et la Lettonie. Un classement inchangé pour l'Hexagone, même si des améliorations notables ont été enregistrées notamment dans la formation des scientifiques et des employés techniques (9e sur 28).
Un des points noirs du pays reste sa connexion à internet (23e rang sur 28) inférieure à la moyenne de l'UE que ce soit au niveau du déploiement de la 4G, ou du débit rapide et ultra-rapide. Cette sous-exploitation entraîne alors par effet de levier "un degré d'intégration numérique inférieur à la moyenne les technologies, pour les entreprises françaises" selon le rapport européen.
La France est globalement à la traîne au niveau de l'utilisation d'Internet, tant sur le plan du contenu (actualités, et vidéo) qu'au niveau de la communication (réseaux sociaux). L'étude précise que cette mauvaise position pourrait être remise en question et gommée grâce au Grand Plan d'Investissement 2018-2022 prévu par le gouvernement français. A la fin de l'année 2017, il a été annoncé un investissement de 57 milliards d'euros réparti sur 5 ans, visant à accompagner la transition de l'économie à un nouveau modèle de croissance.
En espérant que ces dépenses permettent de combler un retard qui pourrait devenir inquiétant, tant l'économique numérique déploie sa toile à travers le monde.
Ainsi , la France occupe la 18e place sur 28 à l'Indice de l'économie numérique et de la société (DESI), coincée entre la République Tchèque et la Lettonie. Un classement inchangé pour l'Hexagone, même si des améliorations notables ont été enregistrées notamment dans la formation des scientifiques et des employés techniques (9e sur 28).
Un des points noirs du pays reste sa connexion à internet (23e rang sur 28) inférieure à la moyenne de l'UE que ce soit au niveau du déploiement de la 4G, ou du débit rapide et ultra-rapide. Cette sous-exploitation entraîne alors par effet de levier "un degré d'intégration numérique inférieur à la moyenne les technologies, pour les entreprises françaises" selon le rapport européen.
La France est globalement à la traîne au niveau de l'utilisation d'Internet, tant sur le plan du contenu (actualités, et vidéo) qu'au niveau de la communication (réseaux sociaux). L'étude précise que cette mauvaise position pourrait être remise en question et gommée grâce au Grand Plan d'Investissement 2018-2022 prévu par le gouvernement français. A la fin de l'année 2017, il a été annoncé un investissement de 57 milliards d'euros réparti sur 5 ans, visant à accompagner la transition de l'économie à un nouveau modèle de croissance.
En espérant que ces dépenses permettent de combler un retard qui pourrait devenir inquiétant, tant l'économique numérique déploie sa toile à travers le monde.
Une start-up nation est une nation où chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une. #SommetStartUp
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 13 avril 2017
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