B. Morel directeur de l'OT de Nice
TourMaG.Com : Quelles sont les perspectives du tourisme niçois pour les prochaines années ?
Bernard Morel - "Sur la prochaine décennie, le nombre de visiteurs annuels à Nice devrait passer de 4 à 5 millions par an mais plus que la quantité, ce sera avant tout une hausse qualitative d’une clientèle individuelle de courts séjours et utilisant de plus en plus les compagnies low cost. Telles sont aussi les tendances enregistrées au niveau mondial. L’office adapte donc sa stratégie en conséquence. Nous utilisons de plus en plus Internet pour la séduire. Notre site est déjà fréquenté par plus de 1,5 million de visiteurs.
Via cet outil nous proposons des produits thématiques qui leur permettent de monter leur séjour. En 2005, nous serons plus présents sur les grands sites touristiques comme Expédia, Sncf, Travelocity pour cette commercialisation de la destination en ligne. Cette clientèle individuelle utilise largement les possibilités offertes pour le transport par les sites des compagnies low cost ou des sites de vente en ligne à prix cassés.
C’est ludique. Je rappelle que près de 3 millions de passagers utilisent déjà les low cost pour se rendre à Nice c’est le tiers trafic de l’aéroport. Cette clientèle économise sur le transport et dépense davantage sur place dans l’hôtellerie ou la restauration. L’utilisateur de low cost aujourd’hui ce n’est pas un routard mais bien souvent un homme d’affaires voire de touristes disposant d’un pouvoir d’achat important qui ainsi peuvent de cette façon multiplier les courts séjours dans la région."
TM.com - Quels sont les pays ciblés par l’office ?
B.M. - "On prospecte d’abord les proches pays européens (Nord et Est) ensuite les Etats Unis le Japon et enfin les pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil. Ainsi la clientèle chinoise monte en puissance avec 35.000 visiteurs sur les 400.000 qui viennent en France. Leur niveau de dépenses est déjà équivalent à celui des américains !
Pour cette clientèle européenne ou plus lointaine nous voulons présenter une image différente de Nice qui intègre ce que j’appelle le Grand Nice c’est-à-dire une zone géographique qui propose mer et montagne et met en avant un patrimoine culturel historique important dans une région animée tout au long de l’année par d’innombrables manifestations.
C’est notre différence. Dans nos prochains documents commerciaux nous éditerons une plaquette "arbres à Nice" qui montrera l’aspect naturel d’une ville que l’on croit très urbanisée. Pour le tourisme d’affaires, et dans l’attente du nouvel exploitant d’Acropolis qui doit être choisi cette année, on se mobilise sur la création d’un Convention Bureau Riviera qui s’efforcera à l’extérieur de vendre l’ensemble des infrastructures de congrès du département."
Bernard Morel - "Sur la prochaine décennie, le nombre de visiteurs annuels à Nice devrait passer de 4 à 5 millions par an mais plus que la quantité, ce sera avant tout une hausse qualitative d’une clientèle individuelle de courts séjours et utilisant de plus en plus les compagnies low cost. Telles sont aussi les tendances enregistrées au niveau mondial. L’office adapte donc sa stratégie en conséquence. Nous utilisons de plus en plus Internet pour la séduire. Notre site est déjà fréquenté par plus de 1,5 million de visiteurs.
Via cet outil nous proposons des produits thématiques qui leur permettent de monter leur séjour. En 2005, nous serons plus présents sur les grands sites touristiques comme Expédia, Sncf, Travelocity pour cette commercialisation de la destination en ligne. Cette clientèle individuelle utilise largement les possibilités offertes pour le transport par les sites des compagnies low cost ou des sites de vente en ligne à prix cassés.
C’est ludique. Je rappelle que près de 3 millions de passagers utilisent déjà les low cost pour se rendre à Nice c’est le tiers trafic de l’aéroport. Cette clientèle économise sur le transport et dépense davantage sur place dans l’hôtellerie ou la restauration. L’utilisateur de low cost aujourd’hui ce n’est pas un routard mais bien souvent un homme d’affaires voire de touristes disposant d’un pouvoir d’achat important qui ainsi peuvent de cette façon multiplier les courts séjours dans la région."
TM.com - Quels sont les pays ciblés par l’office ?
B.M. - "On prospecte d’abord les proches pays européens (Nord et Est) ensuite les Etats Unis le Japon et enfin les pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil. Ainsi la clientèle chinoise monte en puissance avec 35.000 visiteurs sur les 400.000 qui viennent en France. Leur niveau de dépenses est déjà équivalent à celui des américains !
Pour cette clientèle européenne ou plus lointaine nous voulons présenter une image différente de Nice qui intègre ce que j’appelle le Grand Nice c’est-à-dire une zone géographique qui propose mer et montagne et met en avant un patrimoine culturel historique important dans une région animée tout au long de l’année par d’innombrables manifestations.
C’est notre différence. Dans nos prochains documents commerciaux nous éditerons une plaquette "arbres à Nice" qui montrera l’aspect naturel d’une ville que l’on croit très urbanisée. Pour le tourisme d’affaires, et dans l’attente du nouvel exploitant d’Acropolis qui doit être choisi cette année, on se mobilise sur la création d’un Convention Bureau Riviera qui s’efforcera à l’extérieur de vendre l’ensemble des infrastructures de congrès du département."