La direction d'Air France prévoit toutefois un trafic normal aujourd'hui
Dans une lettre au président du Comité d'hygiène et sécurité et des conditions de travail (CHSCT-Personnel navigant), l'inspecteur Laurent Garrouste souligne qu' « il apparaît très clairement que le nombre d'incidents augmente » et qu'il est « donc manifeste que les mesures en vigueur ne sont pas suffisantes.»
Il remarque tout d’abord que "certaines mesures de sécurité" ne sont "pas appliquées. Ainsi, les alarmes sonores de recul des escaliers sont « systématiquement débranchées », comme lors de l'accident du 1er février, et les "portillons haut et bas n'existent pas sur tous les types d'escalier".
Laurent Garrouste adresse ainsi une "mise en demeure" pour qu'Air France réalise "sans délais" la sécurisation de ses dispositifs, moyennant notamment la mise en place d'un deuxième homme sur la piste.
Cette disposition était la revendication centrale des syndicats qui ont soutenu la grève de cinq jours des agents de piste contre la mise à pied d'un de leurs collègues, après la chute mortelle de l'hôtesse de l'air le 1er février.
Selon l’inspecteur du travail, « un risque très grave demeure comme en témoigne la multiplicité des incidents de quasi chutes ». Depuis septembre 1999, il a ainsi recensé dix « incidents » et deux « accidents » dont celui qui, le 1er février 2005, a vu « la chute mortelle » d'une hôtesse de l'air.
Gilles de Robien refuse la polémique
Interrogée par l'AFP, Air France a indiqué attendre les recommandations du directeur régional du travail avant de prendre d'éventuelles mesures. Le PDG d'Air France Jean-Cyril Spinetta, en voyage d'affaires à Washington, a déclaré que les points évoqués par l'inspection du travail, « c'est-à-dire ceux qui concernent le maniement de la passerelle ne me paraissent pas pertinents par rapport à l'accident lui-même. »
Mercredi matin, Gilles de Robien, sur France Info avait pris note des « défauts » signalés par l'inspection du travail, récusant la polémique car « une affaire comme celle là se résout par la concertation, pas par la grève en embêtant des dizaines de milliers de personnes. » La direction d'Air France prévoit toutefois un trafic normal, hors incidence climatique.
La Rédaction - redaction@tourmag.com
Il remarque tout d’abord que "certaines mesures de sécurité" ne sont "pas appliquées. Ainsi, les alarmes sonores de recul des escaliers sont « systématiquement débranchées », comme lors de l'accident du 1er février, et les "portillons haut et bas n'existent pas sur tous les types d'escalier".
Laurent Garrouste adresse ainsi une "mise en demeure" pour qu'Air France réalise "sans délais" la sécurisation de ses dispositifs, moyennant notamment la mise en place d'un deuxième homme sur la piste.
Cette disposition était la revendication centrale des syndicats qui ont soutenu la grève de cinq jours des agents de piste contre la mise à pied d'un de leurs collègues, après la chute mortelle de l'hôtesse de l'air le 1er février.
Selon l’inspecteur du travail, « un risque très grave demeure comme en témoigne la multiplicité des incidents de quasi chutes ». Depuis septembre 1999, il a ainsi recensé dix « incidents » et deux « accidents » dont celui qui, le 1er février 2005, a vu « la chute mortelle » d'une hôtesse de l'air.
Gilles de Robien refuse la polémique
Interrogée par l'AFP, Air France a indiqué attendre les recommandations du directeur régional du travail avant de prendre d'éventuelles mesures. Le PDG d'Air France Jean-Cyril Spinetta, en voyage d'affaires à Washington, a déclaré que les points évoqués par l'inspection du travail, « c'est-à-dire ceux qui concernent le maniement de la passerelle ne me paraissent pas pertinents par rapport à l'accident lui-même. »
Mercredi matin, Gilles de Robien, sur France Info avait pris note des « défauts » signalés par l'inspection du travail, récusant la polémique car « une affaire comme celle là se résout par la concertation, pas par la grève en embêtant des dizaines de milliers de personnes. » La direction d'Air France prévoit toutefois un trafic normal, hors incidence climatique.
La Rédaction - redaction@tourmag.com