« Ce jeudi 04 novembre, une réunion a eu lieu à Rome entre Livolsi & Partners, en sa qualité de conseiller de la CIT, et Sviluppo Italia », précise le communiqué.
Ce qui signifie que la déclaration faite, le 28 octobre, par le patron de Sviluppo, Massimo Caputi n’est peut-être plus d’actualité. Dans celle-ci, il expliquait «Nous pourrions intervenir dans le sauvetage d’une entreprise en crise. Mais pour ce faire, il faut que le gouvernement fasse sa part. C’est-à-dire, il doit créer les instruments légaux adéquats ».
Autrement dit, le gouvernement italien devrait changé le modus operandi de la société para étatique. Celle-ci, dans l’état actuel des choses, ne peut pas agir dans le sauvetage des sociétés en difficulté. De fait, la loi italienne actuelle n’autorise l’intervention de Sviluppo que dans la création d’une entreprise neuve..
La solution pour la CIT
Par voie de conséquence, les stratèges de la CIT ont envisagé une nouvelle stratégie. Selon le plan proposé, une nouvelle entreprise serait créée. Entreprise qui reprendrait les activités rentables de la CIT actuelle. Le solde resterait dans l’ancienne société qui serait donc condamnée à un terme plus ou mois long.
En ce qui concerne le financement de la nouvelle entité, dans une première version, Sviluppo interviendrait à un peu plus de 50 % et les banques pour le solde. Dans une version plus récente, la part de Sviluppo serait plus importante de 8 millions euros.et donc celle des banques réduites d’autant. A noter également que l’apport de Sviluppo devrait être limité dans le temps.
Une réunion pas comme les autres
Quant à la réunion, Alberto Gandino explique: « Bien que celle-ci fut positive, deux points restent encore en suspens. Ceux-ci seront analysés ce week-end par un comité technique ».
Comme vous pouvez le constater, en ce qui concerne le détail des points qui posent des difficultés, le communiqué reste muet . Cependant, nous pouvons vous dire que, selon nos sources, c’est justement le degré d’intervention des uns et des autres qui pose problème.
La position des banques toujours incertaine
La preuve c’est que comme l’explique le responsable de l’entité belge dans son communiqué :« Une nouvelle réunion entre le gouvernement, les banques et Sviluppo Italia aura lieu ces prochains jours. Les institutions financières devront lors de celle-ci donner leur accord quant au plan proposé ».
En d’autres mots, rien n’est encore décidé du côté des banques. Vont-elles agir et comment ? Cela ne sera connu, selon le responsables de la CIT Belgium, qu’au début de ce mois.
Le personnel de la CIT Belgique a été payé
Comme nous l’avions expliqué dans un article précédent, plusieurs employés de la filiale belge avaient menacé la direction de porter plainte si les salaires n’étaient pas payés dans les délais légaux.
Plainte qui si elle avait eu lieu aurait pu provoquer la faillite de la CIT Belgium et par voie de conséquence remis le plan général en question Cette menace a dû porter ses fruits puisque Alberto Gandino déclare : « La CIT Belgium a, quant à elle, payé les appointements du mois d’octobre ».
Réaction d’un employé : « J’espère qu’il ne s’agit pas d’un sursis et qu’à la fin du mois de novembre nous n’aurons pas à poser un nouvel ultimatum ».
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@tourmag.com
Ce qui signifie que la déclaration faite, le 28 octobre, par le patron de Sviluppo, Massimo Caputi n’est peut-être plus d’actualité. Dans celle-ci, il expliquait «Nous pourrions intervenir dans le sauvetage d’une entreprise en crise. Mais pour ce faire, il faut que le gouvernement fasse sa part. C’est-à-dire, il doit créer les instruments légaux adéquats ».
Autrement dit, le gouvernement italien devrait changé le modus operandi de la société para étatique. Celle-ci, dans l’état actuel des choses, ne peut pas agir dans le sauvetage des sociétés en difficulté. De fait, la loi italienne actuelle n’autorise l’intervention de Sviluppo que dans la création d’une entreprise neuve..
La solution pour la CIT
Par voie de conséquence, les stratèges de la CIT ont envisagé une nouvelle stratégie. Selon le plan proposé, une nouvelle entreprise serait créée. Entreprise qui reprendrait les activités rentables de la CIT actuelle. Le solde resterait dans l’ancienne société qui serait donc condamnée à un terme plus ou mois long.
En ce qui concerne le financement de la nouvelle entité, dans une première version, Sviluppo interviendrait à un peu plus de 50 % et les banques pour le solde. Dans une version plus récente, la part de Sviluppo serait plus importante de 8 millions euros.et donc celle des banques réduites d’autant. A noter également que l’apport de Sviluppo devrait être limité dans le temps.
Une réunion pas comme les autres
Quant à la réunion, Alberto Gandino explique: « Bien que celle-ci fut positive, deux points restent encore en suspens. Ceux-ci seront analysés ce week-end par un comité technique ».
Comme vous pouvez le constater, en ce qui concerne le détail des points qui posent des difficultés, le communiqué reste muet . Cependant, nous pouvons vous dire que, selon nos sources, c’est justement le degré d’intervention des uns et des autres qui pose problème.
La position des banques toujours incertaine
La preuve c’est que comme l’explique le responsable de l’entité belge dans son communiqué :« Une nouvelle réunion entre le gouvernement, les banques et Sviluppo Italia aura lieu ces prochains jours. Les institutions financières devront lors de celle-ci donner leur accord quant au plan proposé ».
En d’autres mots, rien n’est encore décidé du côté des banques. Vont-elles agir et comment ? Cela ne sera connu, selon le responsables de la CIT Belgium, qu’au début de ce mois.
Le personnel de la CIT Belgique a été payé
Comme nous l’avions expliqué dans un article précédent, plusieurs employés de la filiale belge avaient menacé la direction de porter plainte si les salaires n’étaient pas payés dans les délais légaux.
Plainte qui si elle avait eu lieu aurait pu provoquer la faillite de la CIT Belgium et par voie de conséquence remis le plan général en question Cette menace a dû porter ses fruits puisque Alberto Gandino déclare : « La CIT Belgium a, quant à elle, payé les appointements du mois d’octobre ».
Réaction d’un employé : « J’espère qu’il ne s’agit pas d’un sursis et qu’à la fin du mois de novembre nous n’aurons pas à poser un nouvel ultimatum ».
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@tourmag.com