Dans son édition à paraître ce jeudi soir, notre confrère belge analyse de cette information dont nous reprenons les éléments essentiels. « Selon Alberto Gandino, cette somme se répartirait en 20 millions pour l’Italie et 10 millions pour les branches étrangères ».
Comme le magazine belge le souligne, certains éléments nous permettent de douter de l’exactitude de cette information. Tout d’abord, la direction française que nous avions interrogé hier nous avait déclaré ne pas connaître les montants en jeu. (voir article de ce 21 déc.).
Et pour Travel Magazine : «…, ce mercredi soir, au moment de boucler cette édition, ni le site presse de la CIT en Italie, généralement très prolixe, n’a fait la moindre allusion à ce financement, ni nos confrères italiens de la presse professionnelle TTG Italia, ni le quotidien financier Finanza & Mercanti ».
Une dette nette de 178 millions euros
Et de poursuivre «(…) si ces montants semblent importants, ils doivent pourtant être relativisés. En effet, d’après nos sources, toutes les discussions qui ont cours actuellement en Italie ne portent que sur la mise en place d’une nouvelle entreprise qui reprendrait une partie des activités de l'ancienne CIT ».
Et pour ce qui est du capital de cette nouvelle entreprise, «(…) il proviendrait d’un mix comprenant des nouvelles lignes de crédit accordée par les banquiers, des transformations de crédits anciens accordés à la CIT en capital et de remises de dettes de certains créanciers contre des parts sociales ». En fait, si cette analyse est exacte, cela mettrait dès le départ la nouvelle société en sous capitalisation et ce avec un important endettement.
Comme Travel Magazine le fait remarquer en citant le quotidien financier italien Finanza & Mercanti : « La dette nette de l’ancienne CIT (…) s’élève déjà à 178 millions d’euros. Par ailleurs, lorsqu’on sait qu’il faut au minimum près de 5 millions pour apurer la situation et l’endettement de la CIT Belgium, les 10 millions réservés aux implantations étrangères semblent nettement insuffisantes ».
Et notre confrère de conclure : « Cependant, il faut rappeler que, pour nombre d’observateurs, la question est de savoir si une relance de la CIT ancienne ou nouvelle version est encore possible.
Alberto Gandino, l’administrateur délégué de la CIT Belgium démissione
Pour ceux-ci, en dehors des problèmes de recapitalisation du groupe et de ses filiales, les différentes déclarations contradictoires des responsables du holding aussi bien en Italie qu’en Belgique ont sapé littéralement la confiance des agences, des hôteliers et des clients ».
Alberto Gandino, l’AD de la filiale belge, a remis sa démission. Celle-ci prendra effet le 31 décembre de cette année. Dans la foulée, il a annoncé qu’il a été recruté par le groupe hôtelier italien Boscolo avec pour mission de développer les activités incoming de celui-ci au niveau international et principalement de l’Asie.
Quant aux effets, de cette démission, les avis en Belgique divergent. Selon les uns, son départ est un signe que lui-même ne croit plus à la relance de la CIT Evasion en Belgique. Selon les autres, il est perçu positivement quant à la réussite du redémarrage de la CIT Evasion en Belgique.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be
Comme le magazine belge le souligne, certains éléments nous permettent de douter de l’exactitude de cette information. Tout d’abord, la direction française que nous avions interrogé hier nous avait déclaré ne pas connaître les montants en jeu. (voir article de ce 21 déc.).
Et pour Travel Magazine : «…, ce mercredi soir, au moment de boucler cette édition, ni le site presse de la CIT en Italie, généralement très prolixe, n’a fait la moindre allusion à ce financement, ni nos confrères italiens de la presse professionnelle TTG Italia, ni le quotidien financier Finanza & Mercanti ».
Une dette nette de 178 millions euros
Et de poursuivre «(…) si ces montants semblent importants, ils doivent pourtant être relativisés. En effet, d’après nos sources, toutes les discussions qui ont cours actuellement en Italie ne portent que sur la mise en place d’une nouvelle entreprise qui reprendrait une partie des activités de l'ancienne CIT ».
Et pour ce qui est du capital de cette nouvelle entreprise, «(…) il proviendrait d’un mix comprenant des nouvelles lignes de crédit accordée par les banquiers, des transformations de crédits anciens accordés à la CIT en capital et de remises de dettes de certains créanciers contre des parts sociales ». En fait, si cette analyse est exacte, cela mettrait dès le départ la nouvelle société en sous capitalisation et ce avec un important endettement.
Comme Travel Magazine le fait remarquer en citant le quotidien financier italien Finanza & Mercanti : « La dette nette de l’ancienne CIT (…) s’élève déjà à 178 millions d’euros. Par ailleurs, lorsqu’on sait qu’il faut au minimum près de 5 millions pour apurer la situation et l’endettement de la CIT Belgium, les 10 millions réservés aux implantations étrangères semblent nettement insuffisantes ».
Et notre confrère de conclure : « Cependant, il faut rappeler que, pour nombre d’observateurs, la question est de savoir si une relance de la CIT ancienne ou nouvelle version est encore possible.
Alberto Gandino, l’administrateur délégué de la CIT Belgium démissione
Pour ceux-ci, en dehors des problèmes de recapitalisation du groupe et de ses filiales, les différentes déclarations contradictoires des responsables du holding aussi bien en Italie qu’en Belgique ont sapé littéralement la confiance des agences, des hôteliers et des clients ».
Alberto Gandino, l’AD de la filiale belge, a remis sa démission. Celle-ci prendra effet le 31 décembre de cette année. Dans la foulée, il a annoncé qu’il a été recruté par le groupe hôtelier italien Boscolo avec pour mission de développer les activités incoming de celui-ci au niveau international et principalement de l’Asie.
Quant aux effets, de cette démission, les avis en Belgique divergent. Selon les uns, son départ est un signe que lui-même ne croit plus à la relance de la CIT Evasion en Belgique. Selon les autres, il est perçu positivement quant à la réussite du redémarrage de la CIT Evasion en Belgique.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be