Jean-Noël Lefeuvre nouveau directeur général de Selectour et Laurent Abitbol président de la coopérative - Photo DG
« J’aimerais laisser une trace » dit ce président fraîchement apparu sous les projecteurs médiatiques.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la trace, on peut la suivre aisément, tant le personnage est atypique et volubile.
Avec un rien de démagogie, vite réprimée, une confiance en soi débordante et un vif intérêt pour tout ce qui touche au gain.
Il n’aura pas voulu travailler avec Laurent Maucort, ce directeur général recruté par la direction précédente, avec lequel « il n’y a aucune dissension, mais qui ne trouvait pas sa place avec un président hyperactif » !
Il lui aura préféré un discret et silencieux Jean-Noël Lefeuvre, lequel connait tous les secrets financiers du réseau, mais ne risque pas de se mettre en avant, car, dixit Abitbol, « la communication c’est moi ! ».
« Je donne les grandes directives, ils appliquent. Si ce n’est pas possible, on change, mais… »
Un personnage que ce Laurent Abitbol. Discret, peu disert, refoulant systématiquement la moindre interview il y a à peine trois ans.
Œuvrant tranquillement dans l’entreprise familiale, il apparaît d’un seul coup dans la lumière et révolutionne les « bonnes pratiques » de la profession en deux coups de cuiller à pot.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la trace, on peut la suivre aisément, tant le personnage est atypique et volubile.
Avec un rien de démagogie, vite réprimée, une confiance en soi débordante et un vif intérêt pour tout ce qui touche au gain.
Il n’aura pas voulu travailler avec Laurent Maucort, ce directeur général recruté par la direction précédente, avec lequel « il n’y a aucune dissension, mais qui ne trouvait pas sa place avec un président hyperactif » !
Il lui aura préféré un discret et silencieux Jean-Noël Lefeuvre, lequel connait tous les secrets financiers du réseau, mais ne risque pas de se mettre en avant, car, dixit Abitbol, « la communication c’est moi ! ».
« Je donne les grandes directives, ils appliquent. Si ce n’est pas possible, on change, mais… »
Un personnage que ce Laurent Abitbol. Discret, peu disert, refoulant systématiquement la moindre interview il y a à peine trois ans.
Œuvrant tranquillement dans l’entreprise familiale, il apparaît d’un seul coup dans la lumière et révolutionne les « bonnes pratiques » de la profession en deux coups de cuiller à pot.
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Faut dire que son accession au pouvoir du premier réseau de France, Selectour, aura été menée de main de maître, même s’il lui aura fallu deux élections avant de parvenir au sommet.
Il aura fait des promesses, Laurent Abitbol. Il les a tenues. Et, apparemment, le réseau va plutôt pas mal, même si les résultats pour 2016 sont légèrement en retrait.
Une marque unique, « Afat, ça ne voulait rien dire », des agences rénovées et plus des taudis (citation de 2016), un conseil d’administration uni, (avec parfois encore des dissensions envers le président) et des accords « solides » avec les fournisseurs.
Accords qui courent jusqu’en 2018 et qui pourraient être revus, marmonne le président, sans trop oser dire que les précédents dirigeants ont voulu « imposer » une volonté dépassée…
Qu’importe, dit-il, le passé est loin derrière et nous sommes maintenant en marche (rien à voir avec le programme électoral) vers un nouveau modèle économique.
Car, ce n’est pas un secret, cet homme aime l’argent, c’est lui qui le dit. Et ne cache pas non plus sa volonté, contrairement à certains patrons de réseaux à vie, de faire profiter ses adhérents de cette volonté.
« Il n’est pas normal, martèle Abitbol, que la profession ne gagne pas sa vie correctement ».
Il aura fait des promesses, Laurent Abitbol. Il les a tenues. Et, apparemment, le réseau va plutôt pas mal, même si les résultats pour 2016 sont légèrement en retrait.
Une marque unique, « Afat, ça ne voulait rien dire », des agences rénovées et plus des taudis (citation de 2016), un conseil d’administration uni, (avec parfois encore des dissensions envers le président) et des accords « solides » avec les fournisseurs.
Accords qui courent jusqu’en 2018 et qui pourraient être revus, marmonne le président, sans trop oser dire que les précédents dirigeants ont voulu « imposer » une volonté dépassée…
Qu’importe, dit-il, le passé est loin derrière et nous sommes maintenant en marche (rien à voir avec le programme électoral) vers un nouveau modèle économique.
Car, ce n’est pas un secret, cet homme aime l’argent, c’est lui qui le dit. Et ne cache pas non plus sa volonté, contrairement à certains patrons de réseaux à vie, de faire profiter ses adhérents de cette volonté.
« Il n’est pas normal, martèle Abitbol, que la profession ne gagne pas sa vie correctement ».
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Et de taper sur les tarifs, trop bas, pratiqués par la plupart de ses fournisseurs. Il n’aura pas l’incourtoisie (laisse passer, ma rédac chef favorite, c’est une innovation de ma part) de citer les gros TO industriels qui tentent de domestiquer un marché bien improbable…
Car il a déjà placé ses pions, Abitbol. Fini les réseaux « à la papa », place à une véritable entreprise dans laquelle « chaque adhérent sera un actionnaire véritable ».
Comme je l’ai déjà écrit, tellement c’est évident ! Selectour deviendra une société à actionnariat dans laquelle chaque adhérent aura l’occasion de détenir et profiter de la valorisation (ou pas) de ses actions… Simple et de bon ton !
Et accessoirement, profiter d’une véritable rémunération sur les gains engrangés par la collectivité. Le principe d’une entreprise normale, en quelque sorte.
Reste encore le GIE, pour l’instant opérationnel entre Selectour et Havas. Bien évidemment, l’arrivée d’un troisième larron, en l’occurrence Manor est fortement souhaitée. Et bienvenue.
Rien n’est simple, mais tout est ouvert. Au Ditex prochain, sous le doux soleil d’Avignon (faut espérer, sinon je déclare forfait), Jean Korcia et Laurent Abitbol devraient se parler…
Car il a déjà placé ses pions, Abitbol. Fini les réseaux « à la papa », place à une véritable entreprise dans laquelle « chaque adhérent sera un actionnaire véritable ».
Comme je l’ai déjà écrit, tellement c’est évident ! Selectour deviendra une société à actionnariat dans laquelle chaque adhérent aura l’occasion de détenir et profiter de la valorisation (ou pas) de ses actions… Simple et de bon ton !
Et accessoirement, profiter d’une véritable rémunération sur les gains engrangés par la collectivité. Le principe d’une entreprise normale, en quelque sorte.
Reste encore le GIE, pour l’instant opérationnel entre Selectour et Havas. Bien évidemment, l’arrivée d’un troisième larron, en l’occurrence Manor est fortement souhaitée. Et bienvenue.
Rien n’est simple, mais tout est ouvert. Au Ditex prochain, sous le doux soleil d’Avignon (faut espérer, sinon je déclare forfait), Jean Korcia et Laurent Abitbol devraient se parler…