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La Case de l'Oncle Dom : Société d'agents de voyages à responsabilité illimitée...

l'édito de Dominique GOBERT


Un avion bloqué par le brouillard. Des clients qui n'assisteront pas à un match de rugby à Rome. Force majeure. La faute à qui ? A l'agence de voyages, bien sûr… D'ailleurs, du côté des pouvoir publics on songe à la création d'un nouveau statut : la société d'agence de voyages à responsabilité illimitée. Cela donne SAV... (sic)


le Lundi 15 Avril 2013

Un problème fiscal ? Une histoire d'amour qui se termine mal ? Pas grave, c'est toujours l'agence de voyages qui est responsable. C'est comme ça. Allez, tentez votre chance...
Un problème fiscal ? Une histoire d'amour qui se termine mal ? Pas grave, c'est toujours l'agence de voyages qui est responsable. C'est comme ça. Allez, tentez votre chance...
Notre pays est, malgré les dénégations de nos gouvernants facétieux, en position économique délicate (je sais, on appelle ça un euphémisme, mais j'aime pas le terme de récession).

Nos exportations sont en berne et le déficit du commerce extérieur atteint des records.

A l'intérieur, c'est pas mieux.

Le taux de chômage frise l'indécence, le moral des ménages (ça, le terme est beau, le "moral", et ta sœur ?) conduirait dare-dare au suicide collectif le plus optimiste et l'hiver est encore là.

La faute à qui ? Cherchez pas, les gars, aux agences de voyage s!

Non, je ne rigole pas, c'est la vraie vérité.

C'est d'ailleurs d'une grande simplicité, il suffit de s'adresser à un tribunal et vous verrez…

Un problème fiscal ? Une histoire d'amour qui se termine mal ? Pas grave, c'est toujours l'agence de voyages qui est responsable. C'est comme ça.

Prenez un cas, comme ça, au hasard. Un avion, affrété par une agence de voyages pour le compte d'un comité d'entreprise.

La Case de l'Oncle Dom : Société d'agents de voyages à responsabilité illimitée...
Manque de pot, l'aéroplane, qui devait prendre ses passagers le matin à Bordeaux pour les transporter à Rome soutenir l'équipe de France de Ruby (je le prononce à la cassoulet), doit faire avant une escale technique à Paris.

Et là, cata, le brouillard (que faisait-il là, celui-là?) empêche son redécollage. Vol annulé, match annulé, clients désolés… et furieux.

La compagnie invoque le cas de force majeure. Logique. Les clients veulent au moins être remboursés. Toujours logique.

Se retournent contre l'agence, qui n'en peux mais et invoque la défaillance de la compagnie. Re-logique.

Procès gagné en appel au bénéfice de l'agence… avant la décision de la Cour de Cass (le mot est bon) qui affecte l'entière responsabilité du retard de l'avion à l'agence de voyages.

Fallait trouver une solution de rechange, expliquent les juges de Cass dans leur grande sagesse. Logique implacable toujours.

Curieux d'ailleurs que Mademoiselle Pinel (oui, je viens de lire sa déclaration de transparence, elle est célibataire) ne cite pas à comparaitre les agences de voyages qui envoient leur clients découvrir le monde, au prétexte que la France touristique se porte mal…

C'est bien connu, c'est encore de la faute des agences…

L'attentat de Boston, hier soir, c'est aussi la faute des agences, sans doute ?


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Commentaires

1.Posté par Rick Sailor le 16/04/2013 09:14 | Alerter
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Mon cher Dominique

Je suis atterré ! Pour séduire et brosser vos lecteurs dans le sens du poil, vous êtes prêt à tous les arguments, fussent-il fallacieux ! Je ne reviendrais pas sur votre vision économique, digne d'un cours élémentaire (les mots ont un sens, pas les vôtres).

Ceci dit, attention aux phrases du type " Le taux de chômage frise l'indécence, le moral des ménages (ça, le terme est beau, le "moral", et ta sœur ?) conduirait dare-dare au suicide collectif le plus optimiste et l'hiver est encore là". Vous le savez les plus pessimistes partent les premiers. Cela me générait d'avoir un budget "fleurs". En cette période de crise, toutes les dépenses sont à revoir. Je vous aime bien.

Au delà que proposez-vous ? Que l'agence fasse toutes les conneries sans jamais être responsable ? Qu'elle puisse vendre du transport aérien sans indiquer dans le contrat les limites d'exécution ( ce qui semblerait être le cas) ? Que Pinel conduisent elle même les voyageurs en voiture ? Que Cuvillier devienne chef du brouillard et de la pluie ? Ou alors, plus prosaïquement que Mary Poppins règle le problème en deux coups de baguette magique ?

Une fois de plus vous faites dans la démagogie, sans analyse, ni recul. Dommage
Les faits, les faits, les faits. Ne l'oubliez jamais !

Je me tue (moi aussi vous voyez je suis pessimiste) à penser et à écrire que vous pouvez faire mieux !

Allez, demain sera un autre jour. Meilleur je l'espère.
Bien à vous

Votre Rick

2.Posté par Dominique Gobert le 17/04/2013 17:13 | Alerter
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Cher Rick, quel démago vous faites... Vous auriez pu m'apprendre!
Relisez ce que j'écrit, posez vous calmement, réfléchissez (si, si, vous en êtes capable), oubliez les fleurs et surtout, ne vous tuez pas! Vous me manqueriez;
Amitiés

3.Posté par CamembAir le 18/04/2013 07:53 | Alerter
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On a un client, et puis une agence de voyages, un broker, une compagnie aérienne.
L'avion part pas, tout le monde rentre chez soi.

Et l'assureur ? Il se cache ou l'assureur ?

Et l'argent de l’affrètement il est chez qui aujourd'hui ?

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