On ne me fera pas croire que l'annonce faite par Transat, maison mère, la veille de la conférence de presse de sa fille (pas encore mère) Transat France est le fruit du hasard.
Je rappelle que Transat Canada annonçait, dans un communiqué, la possible vente de sa filiale française.
Une filiale qui n'a pas démérité et qui, malgré une année 2015 difficile, tient encore largement la route, n'accusant finalement qu'une perte légère de quelque 190 000€.
Ça va, ça vient (c'est comme la queue du chien) et comme le souligne Patrice Caradec, actuel Président de Transat France, "je connais des confrères qui aimeraient bien présenter ces résultats".
J'ose espérer que Transat Mère (ou père, après tout) ne craint pas la situation particulièrement inquiétante en Europe et préfère jouer les isolationnistes du côté de l'Amérique du Nord.
J'ai cependant un peu de mal à accepter cette raison consistant à avancer que les Canadiens préfèrent se concentrer sur la clientèle nord-américaine et l'hôtellerie…
Je rappelle que Transat Canada annonçait, dans un communiqué, la possible vente de sa filiale française.
Une filiale qui n'a pas démérité et qui, malgré une année 2015 difficile, tient encore largement la route, n'accusant finalement qu'une perte légère de quelque 190 000€.
Ça va, ça vient (c'est comme la queue du chien) et comme le souligne Patrice Caradec, actuel Président de Transat France, "je connais des confrères qui aimeraient bien présenter ces résultats".
J'ose espérer que Transat Mère (ou père, après tout) ne craint pas la situation particulièrement inquiétante en Europe et préfère jouer les isolationnistes du côté de l'Amérique du Nord.
J'ai cependant un peu de mal à accepter cette raison consistant à avancer que les Canadiens préfèrent se concentrer sur la clientèle nord-américaine et l'hôtellerie…
Au prétexte que les Américains du nord vacancent (du verbe vacancer, selon mon dico à moi) toute l'année, sans saisonnalité.
J'ai beau être assez naïf, pas vraiment un homme d'affaires, j'ai un peu de mal à croire que l'on vende une boite qui, bon an, mal an, fabrique pour 450 millions d'euros de chiffre d'affaire, rapporte quand même quelques dollars (du moins en 2015).
Ou alors les fonds de pension yankees ont décrété que, sorti de l'Amérique du Nord, y'a pas d'issue.
De plus, pour avoir à une certaine époque approché et fréquenté Jean-Marc Eustache, le Big Boss de cette entreprise, je le vois mal se débarrasser de sa filiale française.
Tabernacle et par les roupettes du Grand Caribou, il a sacrément investi dans Look, le Père Eustache.
Il en a fait du ménage, il a débarrassé les placards de pas mal de cadavres et laissé un paquet de dollars (même canadiens, c'est pas de la roupie de sansonnet) dans l'histoire.
Et Look, c'est quand même un potentiel de 275 000 clients… Avec Transat France, on rajoute 100.000 de mieux. Pas rien, n'est-il pas ?
De plus, ou en outre (non pas de vin), les difficultés de Fram laissent quand même une large voie à ses concurrents, dont Transat France, bien sûr.
Y'a qu'à voir d'ailleurs comment les Framissima sont courtisés, pour ne pas dire dragués (et souvent séduits) par les "gros".
J'ai beau être assez naïf, pas vraiment un homme d'affaires, j'ai un peu de mal à croire que l'on vende une boite qui, bon an, mal an, fabrique pour 450 millions d'euros de chiffre d'affaire, rapporte quand même quelques dollars (du moins en 2015).
Ou alors les fonds de pension yankees ont décrété que, sorti de l'Amérique du Nord, y'a pas d'issue.
De plus, pour avoir à une certaine époque approché et fréquenté Jean-Marc Eustache, le Big Boss de cette entreprise, je le vois mal se débarrasser de sa filiale française.
Tabernacle et par les roupettes du Grand Caribou, il a sacrément investi dans Look, le Père Eustache.
Il en a fait du ménage, il a débarrassé les placards de pas mal de cadavres et laissé un paquet de dollars (même canadiens, c'est pas de la roupie de sansonnet) dans l'histoire.
Et Look, c'est quand même un potentiel de 275 000 clients… Avec Transat France, on rajoute 100.000 de mieux. Pas rien, n'est-il pas ?
De plus, ou en outre (non pas de vin), les difficultés de Fram laissent quand même une large voie à ses concurrents, dont Transat France, bien sûr.
Y'a qu'à voir d'ailleurs comment les Framissima sont courtisés, pour ne pas dire dragués (et souvent séduits) par les "gros".
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Marrant d'ailleurs, dans un futur très proche, de fréquenter un Framissima qui sera aussi un Lookéa et un Marmara.
Je sais pas si les trois sont possibles, mais à Morzine par exemple, on risque d'assister à quelques discussions marrantes entre Lookéeurs et Marmareurs… On fera des équipes de lanceurs de tongs.
En revanche, et beaucoup plus sérieusement, je ne serais pas du tout étonné que Patrice Caradec et son équipe, à l'instar de ce qu'a fort bien réussi Emmanuel Foiry avec Kuoni, soient totalement impliqués dans le processus de rachat de Transat France.
Non seulement, ils ont concocté ce plan de business (oui, j'aime bien dans ce sens) jusqu'en 2017, l'affaire est saine, ils la connaissent par cœur et en plus la marque détient une réputation flatteuse en France, tant chez les clients que les professionnels.
Patrice Caradec a beau faire valoir son petit sourire fripon, il est évident que le scénario est quasi écrit…
Avec la totale bénédiction de Jean-Marc Eustache qui pourrait ainsi transmettre à son héritier spirituel une œuvre pour laquelle il s'est longtemps battu.
Quant à la partie "monnaie", c'est pas franchement un souci. Une affaire saine trouve toujours un investisseur, au juste prix.
Je n'ose pas penser (encore que…) à des investisseurs chinois, mais le cœur y est drôlement, à condition de trouver un vrai chinois qui ne vienne pas du Luxembourg… ou de la banlieue toulousaine !
Même si à la question, Patrice Caradec se contente d'afficher son sourire malin, plisser les yeux et rétorquer "Joker" !
Le sirop d'érable, ça va bien dans la sauce aigre-douce.
Mais surtout, on ne change pas une équipe qui gagne... et qui devrait continuer à gagner !
Je sais pas si les trois sont possibles, mais à Morzine par exemple, on risque d'assister à quelques discussions marrantes entre Lookéeurs et Marmareurs… On fera des équipes de lanceurs de tongs.
En revanche, et beaucoup plus sérieusement, je ne serais pas du tout étonné que Patrice Caradec et son équipe, à l'instar de ce qu'a fort bien réussi Emmanuel Foiry avec Kuoni, soient totalement impliqués dans le processus de rachat de Transat France.
Non seulement, ils ont concocté ce plan de business (oui, j'aime bien dans ce sens) jusqu'en 2017, l'affaire est saine, ils la connaissent par cœur et en plus la marque détient une réputation flatteuse en France, tant chez les clients que les professionnels.
Patrice Caradec a beau faire valoir son petit sourire fripon, il est évident que le scénario est quasi écrit…
Avec la totale bénédiction de Jean-Marc Eustache qui pourrait ainsi transmettre à son héritier spirituel une œuvre pour laquelle il s'est longtemps battu.
Quant à la partie "monnaie", c'est pas franchement un souci. Une affaire saine trouve toujours un investisseur, au juste prix.
Je n'ose pas penser (encore que…) à des investisseurs chinois, mais le cœur y est drôlement, à condition de trouver un vrai chinois qui ne vienne pas du Luxembourg… ou de la banlieue toulousaine !
Même si à la question, Patrice Caradec se contente d'afficher son sourire malin, plisser les yeux et rétorquer "Joker" !
Le sirop d'érable, ça va bien dans la sauce aigre-douce.
Mais surtout, on ne change pas une équipe qui gagne... et qui devrait continuer à gagner !