Après avoir investi plus d’un milliard d’euros, réalisé quelques plans sociaux de grande envergure, racheté quelques entreprises dont Marmara, Nouvelles Frontières, Transat France, TUI continue à perdre de l’argent. Pas quelques centimes… Des millions - DR : TUI
Je n’invente rien. Dans une interview accordée à nos confrères de L’Echo Touristique (nous on n’y a pas droit, je dois sentir le pâté), Hans van de Velde, nouveau Président de TUI France, un temps placardisé puis revenu aux affaires, dévoile sa future stratégie (une de plus ?) afin de rentabiliser la filiale de TUI AG en France.
Faut dire que, après avoir investi plus d’un milliard d’euros, réalisé quelques plans sociaux de grande envergure, racheté quelques entreprises dont Marmara, Nouvelles Frontières, Transat France, l’entreprise continue à perdre de l’argent.
Pas quelques centimes… Des millions.
Mais cette fois, c’est sûr, selon Monsieur van de Velde, on tient le bon bout, on va s’appuyer sur des piliers. Quatre pour être précis. Reste à savoir si ces piliers sont solides, bien qu’ils me paraissent un peu branlants, mais bon.
L’important, finalement, c’est la foi, il parait que ça soulève des montagnes. D’autant que, avec la chute de Thomas Cook, les montagnes ont tendance à s’affaisser en ce moment !
Faut dire que, après avoir investi plus d’un milliard d’euros, réalisé quelques plans sociaux de grande envergure, racheté quelques entreprises dont Marmara, Nouvelles Frontières, Transat France, l’entreprise continue à perdre de l’argent.
Pas quelques centimes… Des millions.
Mais cette fois, c’est sûr, selon Monsieur van de Velde, on tient le bon bout, on va s’appuyer sur des piliers. Quatre pour être précis. Reste à savoir si ces piliers sont solides, bien qu’ils me paraissent un peu branlants, mais bon.
L’important, finalement, c’est la foi, il parait que ça soulève des montagnes. D’autant que, avec la chute de Thomas Cook, les montagnes ont tendance à s’affaisser en ce moment !
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Or donc, ce bon président annonce qu’il ne faut « pas avoir peur de prendre des décisions difficiles », ce qui, en soit, est déjà tout un programme.
Et donc, le premier pilier de cette stratégie nouvelle, c’est déjà de « s’adapter aux changements de comportement des Français lorsqu’ils réservent leurs vacances ».
Ben, sans vouloir paraître moqueur, ça fait quand même un sacré bout de temps que le comportement a changé. Mais il est vrai que du côté de la Germanie, siège de TUI, on ne s’en était sans doute pas rendu compte… allez savoir.
Et de réfléchir à cette grave question, je cite « est-ce que l’on a encore besoin des vols charters » ? Damned et caramba ! Ça fait belle lurette que nos voyagistes, même les plus nuls, ont compris que non.
Pourtant, si je ne m’abuse, pas plus tard que l’été dernier, TUI France mettait à la vente quelque 900 000 sièges d’avions. Dont beaucoup sur du charter, avec le succès que l’on sait d’ailleurs !
Et donc, comble de la découverte nouvelle de TUI, on va désormais s’appuyer sur le « package dynamique ». Roooh, c’est beau, c’est grand, c’est généreux et tellement bien vu !
Mais ça, ce n’est que le premier pilier (de la sagesse ?).
Et donc, le premier pilier de cette stratégie nouvelle, c’est déjà de « s’adapter aux changements de comportement des Français lorsqu’ils réservent leurs vacances ».
Ben, sans vouloir paraître moqueur, ça fait quand même un sacré bout de temps que le comportement a changé. Mais il est vrai que du côté de la Germanie, siège de TUI, on ne s’en était sans doute pas rendu compte… allez savoir.
Et de réfléchir à cette grave question, je cite « est-ce que l’on a encore besoin des vols charters » ? Damned et caramba ! Ça fait belle lurette que nos voyagistes, même les plus nuls, ont compris que non.
Pourtant, si je ne m’abuse, pas plus tard que l’été dernier, TUI France mettait à la vente quelque 900 000 sièges d’avions. Dont beaucoup sur du charter, avec le succès que l’on sait d’ailleurs !
Et donc, comble de la découverte nouvelle de TUI, on va désormais s’appuyer sur le « package dynamique ». Roooh, c’est beau, c’est grand, c’est généreux et tellement bien vu !
Mais ça, ce n’est que le premier pilier (de la sagesse ?).
Le second pilier donc, me demanderez-vous, avides de savoir ?
Ben, simple, il fallait aussi y penser : réduire les coûts de distribution !
Comment ? J’avoue que j’ai pas trop compris, le bon Hans se contentant de dire « c’est à nous de nous assurer d’avoir de bons contrats de distribution avec nos partenaires ».
Y compris les réseaux ?
Allez, j’ai plus beaucoup de place. Le troisième pilier, c’est bien entendu la réduction des coûts généraux et, par conséquent, je cite « le personnel est, bien sûr, le pôle de dépenses le plus important pour une entreprise ».
Y compris les syndicats ? Si je ne m’abuse, avant que mon Basque Bondissant s’en aille, un beau plan doit traîner encore dans un tiroir…
Et alors, quel est le dernier joker, le 4e pilier de TUI France ? Ben, c’est celui dont tout le monde parle, « qui ne dépend pas de notre seule volonté » qui est de, je cite encore, « nouer des partenariats stratégiques, (car) le marché du tour-operating n’est pas sain » !
Nous y voilà. Est-ce à dire que les négociations ont bien avancé avec celui dont tout le monde murmure le nom, le seul qui ait les reins assez solides pour « s’associer » à TUI France ?
Fred Joussen, le patron du Groupe ne jure que par lui. Reste à savoir qui va bouffer l’autre, sans trop de casse sociale.
J’ai bien une idée…
* Les Sept Piliers de la Sagesse, T.E Lawrence, 1922, dans toutes les bonnes librairies.
Ben, simple, il fallait aussi y penser : réduire les coûts de distribution !
Comment ? J’avoue que j’ai pas trop compris, le bon Hans se contentant de dire « c’est à nous de nous assurer d’avoir de bons contrats de distribution avec nos partenaires ».
Y compris les réseaux ?
Allez, j’ai plus beaucoup de place. Le troisième pilier, c’est bien entendu la réduction des coûts généraux et, par conséquent, je cite « le personnel est, bien sûr, le pôle de dépenses le plus important pour une entreprise ».
Y compris les syndicats ? Si je ne m’abuse, avant que mon Basque Bondissant s’en aille, un beau plan doit traîner encore dans un tiroir…
Et alors, quel est le dernier joker, le 4e pilier de TUI France ? Ben, c’est celui dont tout le monde parle, « qui ne dépend pas de notre seule volonté » qui est de, je cite encore, « nouer des partenariats stratégiques, (car) le marché du tour-operating n’est pas sain » !
Nous y voilà. Est-ce à dire que les négociations ont bien avancé avec celui dont tout le monde murmure le nom, le seul qui ait les reins assez solides pour « s’associer » à TUI France ?
Fred Joussen, le patron du Groupe ne jure que par lui. Reste à savoir qui va bouffer l’autre, sans trop de casse sociale.
J’ai bien une idée…
* Les Sept Piliers de la Sagesse, T.E Lawrence, 1922, dans toutes les bonnes librairies.