Si, d’après Air Canada, « les marques Air Transat et Transat seront maintenues en parallèle aux marques Air Canada, Air Canada Rouge et Vacances Air Canada », le rachat en cours d’Air Transat par son grand concurrent canadien, pour l'équivalent de 354 millions d’euros, a de quoi soulever plusieurs questions.
Il faut dire qu’ensemble, Air Canada et Air Transat contrôleraient environ 60% de la capacité des marchés transatlantiques depuis et vers le Canada.
Une situation qui pourrait, d’après La Presse, faire l’objet d’une étude future de la part du Bureau québécois de la concurrence et de Transports Canada, qui doivent valider dans les prochains mois l’offre de rachat d’Air Canada.
Il faut dire qu’ensemble, Air Canada et Air Transat contrôleraient environ 60% de la capacité des marchés transatlantiques depuis et vers le Canada.
Une situation qui pourrait, d’après La Presse, faire l’objet d’une étude future de la part du Bureau québécois de la concurrence et de Transports Canada, qui doivent valider dans les prochains mois l’offre de rachat d’Air Canada.
Quel impact dans les aéroports français ?
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Regroupement de lignes, mutualisation des escales, augmentation des fréquences : le projet bien qu’encore flou, a de quoi faire s’interroger les directions des aéroports français.
Car au nom de la promesse d’assurer aux provinces françaises des vols directs vers le Québec et de permettre des correspondances faciles vers l’ensemble du Canada et des Etats-Unis, les deux concurrentes se livrent une vraie guerre commerciale et ont considérablement développé, ces dernières années, leur implantation partout en France.
Depuis le 4 juillet 2019, Air Canada relie par exemple Montréal à Bordeaux, 3 fois par semaine en période d’été. Un aéroport d’où Air Transat assure de son côté 4 fois cette même liaison toute l’année, et depuis peu avec son nouvel A321neoLR.
"Ce sont deux partenaires de qualité, qui se disputent un marché très équilibré, et qui savent très bien capter cette demande en très forte croissance", confie Jean-Luc Poiroux, directeur du développement commercial de l'aéroport de Bordeaux.
"Je suis loin d'être inquiet de ce projet de fusion, c'est le marché et la demande qui gouvernent. Air Canada aura un impact pour nous ouvrir à des marchés autres que loisirs : affaires ou VFR.
La compagnie ne s'inscrit pas non plus dans la saisonnalité pure comme Air Transat pouvait le faire, à deux, ils pourront élargir le pic de la saison. Une fusion des deux compagnies serait de nature à conforter les tendances", nous explique-t-il.
Une situation qui existe aussi à Lyon ou encore à Marseille. Contactées, les directions de ces deux aéroports se sont pour l’instant abstenues de commentaires.
Lire aussi : Air Canada : "nous regardons attentivement Nantes et Toulouse"
Car au nom de la promesse d’assurer aux provinces françaises des vols directs vers le Québec et de permettre des correspondances faciles vers l’ensemble du Canada et des Etats-Unis, les deux concurrentes se livrent une vraie guerre commerciale et ont considérablement développé, ces dernières années, leur implantation partout en France.
Depuis le 4 juillet 2019, Air Canada relie par exemple Montréal à Bordeaux, 3 fois par semaine en période d’été. Un aéroport d’où Air Transat assure de son côté 4 fois cette même liaison toute l’année, et depuis peu avec son nouvel A321neoLR.
"Ce sont deux partenaires de qualité, qui se disputent un marché très équilibré, et qui savent très bien capter cette demande en très forte croissance", confie Jean-Luc Poiroux, directeur du développement commercial de l'aéroport de Bordeaux.
"Je suis loin d'être inquiet de ce projet de fusion, c'est le marché et la demande qui gouvernent. Air Canada aura un impact pour nous ouvrir à des marchés autres que loisirs : affaires ou VFR.
La compagnie ne s'inscrit pas non plus dans la saisonnalité pure comme Air Transat pouvait le faire, à deux, ils pourront élargir le pic de la saison. Une fusion des deux compagnies serait de nature à conforter les tendances", nous explique-t-il.
Une situation qui existe aussi à Lyon ou encore à Marseille. Contactées, les directions de ces deux aéroports se sont pour l’instant abstenues de commentaires.
Lire aussi : Air Canada : "nous regardons attentivement Nantes et Toulouse"
Un futur géant du voyage
Pour l’instant, les deux compagnies restent elles aussi très discrètes sur le sujet.
Pour elles, il est encore trop tôt pour évoquer une future situation de quasi-monopole sur certaines destinations françaises, et Transat et Air Canada restent deux entreprises concurrentes.
« Nous avons signé une convention d’arrangement mais celle-ci ne sera effective qu’après l’approbation des actionnaires lors de l’assemblée qui se tiendra le 26 août au plus tard, et un certain nombre d’approbations réglementaires.
Si tout se déroule comme prévu, la transaction devrait se conclure au début de l’année calendaire 2020 », temporise la direction d’Air Transat, contactée par nos soins. « D’ici là, Transat et Air Canada restent deux entreprises concurrentes », nous a-t-on aussi indiqué.
« A terme, l’alliance entre deux grandes entreprises du voyage ne peut qu’améliorer le choix et les possibilités offertes aux clients », reconnait pourtant la direction de Transat.
« Les voyageurs pourront profiter des moyens accrus dont disposeront les deux sociétés regroupées sur le marché hautement concurrentiel du voyage d’agrément à l’échelle mondiale, de l’accès à de nouvelles destinations, de plus de correspondances ainsi que de vols plus fréquents », assure de son côté Calin Rovinescu, à la tête d’Air Canada, par voie de communiqué.
Pour elles, il est encore trop tôt pour évoquer une future situation de quasi-monopole sur certaines destinations françaises, et Transat et Air Canada restent deux entreprises concurrentes.
« Nous avons signé une convention d’arrangement mais celle-ci ne sera effective qu’après l’approbation des actionnaires lors de l’assemblée qui se tiendra le 26 août au plus tard, et un certain nombre d’approbations réglementaires.
Si tout se déroule comme prévu, la transaction devrait se conclure au début de l’année calendaire 2020 », temporise la direction d’Air Transat, contactée par nos soins. « D’ici là, Transat et Air Canada restent deux entreprises concurrentes », nous a-t-on aussi indiqué.
« A terme, l’alliance entre deux grandes entreprises du voyage ne peut qu’améliorer le choix et les possibilités offertes aux clients », reconnait pourtant la direction de Transat.
« Les voyageurs pourront profiter des moyens accrus dont disposeront les deux sociétés regroupées sur le marché hautement concurrentiel du voyage d’agrément à l’échelle mondiale, de l’accès à de nouvelles destinations, de plus de correspondances ainsi que de vols plus fréquents », assure de son côté Calin Rovinescu, à la tête d’Air Canada, par voie de communiqué.