La Case de l'Oncle Dom : on peut pas tondre un œuf…sauf en Sélectourie ?

En Tourcomie, au moins une chose est claire : c'est opaque et qu'on se le dise, faut pas moufter, circulez, y'a rien à voir.

Dieu est là, Dieu décide et Dieu élit son peuple.

En Selectourie, en théorie, existe une certaine transparence… Démocratie peut-être. Du moins, les choses sont plus nuancées.

Au moins, et malgré une certaine tendance à des élections à la "Corse" (non, les amis, pas de bombes, c'est juste une métaphore amicale), on vote. Pour des candidats qui, curieusement, et alors que les candidatures sont closes depuis lundi soir, ne sont toujours pas connus des électeurs.

J'ose espérer qu'en cette belle journée (selon votre position géographique), ils sont enfin connus. Sinon, je suis là pour vous aider…

Il n'y a d'ailleurs pas de grandes surprises, si ce n'est le départ de Patrick Abisset, lequel avait plutôt réussi durant son mandat à concilier fournisseurs et réseau dans des contrats équitables…

Pour Patrick Abisset, fin de parcours (du moins en pratique), dans la mesure où son patron Laurent Abitbol patron d'un des plus grands petits réseaux et accessoirement adhérent du plus grand réseau (faut suivre, c'est sûr), se présente aux élections en tant qu'administrateur membre du Conseil.

C'est là d'ailleurs, l'intéressant de ces élections. Laurent Abitbol, représente à lui seul (du moins son groupe, Marietton), quelque 90 agences de voyages (et encore, le chiffre est en passe d'augmenter).

Or, depuis longtemps déjà, existait au sein de la Selectourie, certaines dissensions entre les "gros" distributeurs, dont le vote se réduisait, quelle que soit la taille de leur entreprise à une voix et les adhérents uniques…

Bien évidemment, il est clair, sans vouloir être Prolix le Devin d'Astérix, qu'il ne sera pas élu.

C'est bien dommage d'ailleurs, mais on ne peut pas se laisser envahir comme ça. Une personne, une voix, et circulez, y'a rien à voir…

Dommage.

Et tant qu'on y est, à vouloir tout changer en espérant tondre un peu plus les fournisseurs, faudrait quand même faire attention.

J'ai lu avec la plus grande attention chez mon confrère Tour Hebdo, sous la signature de ma consœur Catalina, les nouvelles dispositions de contrats pour 2016 entre Selectourie et fournisseurs.

Ben, on sent que Didier Calas, veut faire très fort. Trop fort peut-être…

Parce que, quand même, et c'est même pas moi qui le dit, c'est un (plusieurs) administrateurs du réseau qui le disent: "on est tous dans la merde, faut quand même pas trop pousser". Texto !

Vous en connaissez beaucoup, vous des tour-opérateurs qui vont bien et qui peuvent se permettre de distribuer des commissions sur le produit TTC ?

De même que la commission sur l'aérien TTC ? Et dans ce cas-là, la taxe Chirac ou la YQ, chère aux compagnies, ce serait tout bénef, avec une comm à 10%...

Tiens, je me marre, le congrès du Cédiv, ce petit réseau que tout le monde regarde de haut mais qui est peuplé de la jeune génération, conduit ses débats la semaine prochaine sur le thème de "Vivre ensemble".

Et en harmonie, intelligemment, si tant est que ce mot veuille encore dire quelque chose…