La Case de l'Oncle Dom : quand les robots s'éveilleront, ça va buguer !

Quand ils m'ont annoncé la nouvelle à TourMaG.com, bien au soleil dans nos somptueux bureaux de Marseille, j'ai, bien entendu, cru à une grrausse galéjade, fan de chichourle.

J'ai cependant eu un doute, vite dissipé par le grand éclat de rire et la jovialité de la rédaction au grand complet.

Et pourtant, dans ce monde en constante évolution, il est fort probable que d'ici quelques décennies, bon nombre de robots, genre R2D2 ou PO quelque chose (j'attends la sortie de Star Wars 7 pour retrouver le blase complet de l'androïde majordome) occupent bon nombre d'emplois… et particulièrement dans l'industrie du tourisme.

Ce qui va poser un sacré problème à notre bon Président Hollande et sa courbe du chômage…

Et que, si j'en crois l'excellent papier paru dans nos colonnes récemment, le tourisme pourrait être particulièrement concerné par cette incroyable nouveauté.

Figurez-vous, par exemple que les Japonais fripons mais pas vagabonds (oui, parfois, ça bugue un peu) s'emploient à développer ces robots… dans les hôtels !

Forcément, comme la population est déjà importante dans l'archipel du Soleil Levant, on a intérêt à faire pousser les machines…

Or donc, existe dans un parc d'attractions nippon, du côté de l'île de Nagasaki, précisément à Ça s'est Beau, non pardon, encore un bugue, à Sasebo, un hôtel entièrement géré et animé par des robots (voir la vidéo réalisée par la BBC ci-dessous).

Mais si, mais si. Quasiment en polyglotte, encore que pour certaines demandes, le parler nippon est nécessaire.

Et comme ils sont facétieux, les japonais, on peut être accueilli à la réception par une poupée japonaise, genre celluloïd.

Le problème, c'est qu'elle ne semble causer que le nippon. Pas grave, avec forces gestes synthétiques (et un peu syncopés), elle vous renvoie au guichet d'à côté, d’où surgit, tel un film de Spielberg, un super dinosaure qui lui, parle anglais !

D'ailleurs, d'après le test qu'en a effectué un de nos confrères de la BBC, y'a que des robots étranges dans cet hôtel.

Même une sorte de poupée plutôt bizarre dans la chambre qui parle Japon (mais vous fournit une notice explicative) et qui est "à vos ordres".

Non, ne rêvez pas, elle est moche, toute minus et ne fait qu'éteindre la lumière…

Tiens, ça me rappelle cette anecdote croustillante, survenue il y a deux ans maintenant, dans un Sofitel du côté de New York. Si Monsieur et Madame Accor avaient su, ils auraient investi dans des femmes de chambre androïdes. Ça aurait bien simplifié les choses…

Et tiens, pour nos bons tour-opérateurs, dont beaucoup remettent les circuits au gout du jour, un guide-robot, ça coûte pas si cher que ça. Et question charges sociales, salaires, c'est du quasi donné.

Ah, j'ose pas imaginer un président du Znav, ou même du Seto ou encore de l'APST, en robot barjo ! Quoi que...

Et pourquoi pas une agence de voyages en robots, hein, vous en pensez quoi ? Il suffira de les programmer pour vendre en fonction de la super-com' que vous promettra le robot tour-opérateur, qui l'aura calculé lui-même grâce à un algorithme savant concocté par d'autres robots…

Et les aéroports alors ? Là on va se marrer, surtout pour les contrôles de sécurité. Le robot, avec son œil scanner qui voit tout, même à travers les vêtements va sacrément se rincer l'œil… Je rigole, mais on n'en est pas si loin !

En revanche, un truc beaucoup moins rigolo, c'est en Chinoasie que ça se passe, dans un restaurant où des robots cuisinent (mais si) et où des hôtesses et serveurs androïdes vous servent les plats commandés.

Un bon rouleau de printemps au chien laqué, y'a que ça de vrai !

Bon, allez, je débranche…