Il y a quelques jours, l'Umih, ce syndicat qui regroupe un grand nombre d'hôteliers, a osé monter au créneau, dénonçant les pratiques anti-concurrentielles de ces fameuses centrales de réservation, les OTA.(on line travel agencies).
Faut dire que le système est assez pervers, dans la mesure où ces centrales, en théorie, semblent proposer des prix inférieurs à ce que pourraient proposer les hôtels dans le cas d'une vente directe.
D'autant que ces centrales de réservation, tout en maintenant un diktat auprès des hôteliers, ne se privent pas de pomper une commission qui peut, dans de nombreux cas, atteindre jusqu'à 30% !
Même Mademoiselle, pourtant fort absorbée en ce moment à tenter de conserver son tout joli ministère en cas de remaniement, a décidé de se bouger.
Elle reconnait que "les agences de voyages en ligne permettent une meilleure visibilité de l’offre d’hébergements au niveau international, mais les relations contractuelles doivent être davantage équilibrées entre les centrales de réservation et les professionnels".
Faut dire que le système est assez pervers, dans la mesure où ces centrales, en théorie, semblent proposer des prix inférieurs à ce que pourraient proposer les hôtels dans le cas d'une vente directe.
D'autant que ces centrales de réservation, tout en maintenant un diktat auprès des hôteliers, ne se privent pas de pomper une commission qui peut, dans de nombreux cas, atteindre jusqu'à 30% !
Même Mademoiselle, pourtant fort absorbée en ce moment à tenter de conserver son tout joli ministère en cas de remaniement, a décidé de se bouger.
Elle reconnait que "les agences de voyages en ligne permettent une meilleure visibilité de l’offre d’hébergements au niveau international, mais les relations contractuelles doivent être davantage équilibrées entre les centrales de réservation et les professionnels".
Du coup, la DGCCRF, (la Direction de la Concurrence) assigne en justice Expedia (pour le moment) au motif que certaines clauses des contrats proposés par cette dernière "entravent significativement la liberté commerciale des hôtels et restreignent la concurrence".
Ben oui.
Et pour les prestations touristiques proposées par ces mêmes sites "on line" ? Y'a rien ?
Pourtant, si j'en juge par ce que j'entends régulièrement et quasiment tous les jours, ces agences "on line" sont foutrement décriées par les agences de voyages.
Au même motif que la concurrence entre une même prestation proposée par un Expedia ou un autre est vendue à un tarif défiant toute concurrence, faussant le jeu auprès des agents de voyages.
Du côté de notre Syndicat favori, à part quelques récriminations de bon aloi, je n'ai pas entendu la velléité de la moindre revendication auprès des autorités. Pourtant, le problème est sensiblement le même, non ?
La dernière fois que j'avais osé aborder le sujet, je m'étais entendu répondre que "l'Umih pèse un poids considérable…" Pas le Snav ?
Ben oui.
Et pour les prestations touristiques proposées par ces mêmes sites "on line" ? Y'a rien ?
Pourtant, si j'en juge par ce que j'entends régulièrement et quasiment tous les jours, ces agences "on line" sont foutrement décriées par les agences de voyages.
Au même motif que la concurrence entre une même prestation proposée par un Expedia ou un autre est vendue à un tarif défiant toute concurrence, faussant le jeu auprès des agents de voyages.
Du côté de notre Syndicat favori, à part quelques récriminations de bon aloi, je n'ai pas entendu la velléité de la moindre revendication auprès des autorités. Pourtant, le problème est sensiblement le même, non ?
La dernière fois que j'avais osé aborder le sujet, je m'étais entendu répondre que "l'Umih pèse un poids considérable…" Pas le Snav ?
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Eh bien, permettez-moi de m'étonner.
D'autant que, pour le Snav, la campagne électorale va (si ce n'est déjà fait) démarrer. Et que les belles années sont loin, très loin derrière nous.
Voilà de bons arguments pour le (les ?) futurs candidats à une Présidence qui devra, pour cette nouvelle période, prendre à bras le corps les intérêts de la profession avec énergie et ténacité.
Le syndicat, pour les années qui viennent, devra être un véritable acteur de la vie économique et ne pas se contenter "d'inaugurer les chrysanthèmes", comme disait de Gaulle…
Il faudra un syndicat fort, regroupant tous les métiers du tourisme…
Tiens, pour regrouper tout ce beau monde, je verrais bien un Jacques Maillot à la tête d'une véritable Fédération regroupant les syndicats d'agents de voyages et de tour-opérateurs…
Au moins, le grand public entendrait parler des professionnels du tourisme. Les pouvoirs publics aussi !
D'autant que, pour le Snav, la campagne électorale va (si ce n'est déjà fait) démarrer. Et que les belles années sont loin, très loin derrière nous.
Voilà de bons arguments pour le (les ?) futurs candidats à une Présidence qui devra, pour cette nouvelle période, prendre à bras le corps les intérêts de la profession avec énergie et ténacité.
Le syndicat, pour les années qui viennent, devra être un véritable acteur de la vie économique et ne pas se contenter "d'inaugurer les chrysanthèmes", comme disait de Gaulle…
Il faudra un syndicat fort, regroupant tous les métiers du tourisme…
Tiens, pour regrouper tout ce beau monde, je verrais bien un Jacques Maillot à la tête d'une véritable Fédération regroupant les syndicats d'agents de voyages et de tour-opérateurs…
Au moins, le grand public entendrait parler des professionnels du tourisme. Les pouvoirs publics aussi !