Comment lutter à armes égales avec des compagnies qui bafouent honteusement les droits sociaux, employant des personnels totalement exonérés des charges insupportables qui pèsent sur nos propres compagnies. - Photo © VRD Fotolia.com
Avec très souvent, la bénédiction de nos instances gouvernementales.
A preuve, cette ahurissante réunion, rapportée par Lyon Entreprises, tenue la semaine dernière entre Emmanuel Macron et les actionnaires "importants" de l'Aéroport de Lyon Saint Exupéry.
C'était à propos de la future privatisation de l'aéroport. J'avoue ne pas forcément comprendre que l'on puisse fourguer ainsi les bijoux de la famille. Mais en même temps, comme la famille commence à ne plus avoir de blé, faut bien trouver des ressources…
Ceux qui investissent en ont, des ressources et comme ce ne sont pas des enfants de chœur, ils tiennent bien évidemment à rentabiliser leur investissement. Normal.
Le problème dans tout ça, mes bons amis, malgré la détermination des pouvoirs publics à développer notre industrie touristique, c'est que le transport aérien français… on s'en fout ! Excepté Air France… et encore.
Il parait que nous avons un secrétaire d'Etat aux transports…
Or donc, pour en revenir à Lyon, Emmanuel Macron, le gendre idéal pour beaucoup, semble, selon nos confrères, semble avoir donné un "soutien appuyé" aux revendications émises par Lyon St Ex et la compagnie qui donne des sueurs glacées à nos compagnies, j'ai nommé Empirâtes.
Laquelle veut obtenir deux fréquences supplémentaires entre Lyon et son hub de Dubaï. Et qui a de fortes chances de l'obtenir.
A preuve, cette ahurissante réunion, rapportée par Lyon Entreprises, tenue la semaine dernière entre Emmanuel Macron et les actionnaires "importants" de l'Aéroport de Lyon Saint Exupéry.
C'était à propos de la future privatisation de l'aéroport. J'avoue ne pas forcément comprendre que l'on puisse fourguer ainsi les bijoux de la famille. Mais en même temps, comme la famille commence à ne plus avoir de blé, faut bien trouver des ressources…
Ceux qui investissent en ont, des ressources et comme ce ne sont pas des enfants de chœur, ils tiennent bien évidemment à rentabiliser leur investissement. Normal.
Le problème dans tout ça, mes bons amis, malgré la détermination des pouvoirs publics à développer notre industrie touristique, c'est que le transport aérien français… on s'en fout ! Excepté Air France… et encore.
Il parait que nous avons un secrétaire d'Etat aux transports…
Or donc, pour en revenir à Lyon, Emmanuel Macron, le gendre idéal pour beaucoup, semble, selon nos confrères, semble avoir donné un "soutien appuyé" aux revendications émises par Lyon St Ex et la compagnie qui donne des sueurs glacées à nos compagnies, j'ai nommé Empirâtes.
Laquelle veut obtenir deux fréquences supplémentaires entre Lyon et son hub de Dubaï. Et qui a de fortes chances de l'obtenir.
Excellente compagnie au demeurant, mais qui, tôt ou tard, finira par sonner le glas de nos transporteurs nationaux.
Elle et quelques autres. Je pense notamment à cette ahurissante arrivée de Norwegian qui veut ouvrir entre Paris et New York des vols aux tarifs proprement (enfin, plutôt salement) stupéfiants…
Je comprends aisément la réaction de Laurent Magnin, patron de XL Airways, dont l'inquiétude va brioche (*).
Comment lutter à armes égales avec des compagnies qui bafouent honteusement les droits sociaux, employant des personnels totalement exonérés des charges insupportables qui pèsent sur nos propres compagnies.
Et il a raison, l'anarchiste du transport aérien, en hurlant (mais le secrétaire aux transports doit avoir un déficit auditif) que la concurrence est totalement tronquée.
Même en Europe, cette belle invention qui aurait dû mettre le vieux continent sur un pied d'égalité concurrentielle avec le reste du monde… mais qui stagne dans une apathie quasi léthargique !
Magnin a raison d'appeler les passagers à voler "français". C'est vrai quand les différences de tarifs se portent une dizaine d'euros…
Elle et quelques autres. Je pense notamment à cette ahurissante arrivée de Norwegian qui veut ouvrir entre Paris et New York des vols aux tarifs proprement (enfin, plutôt salement) stupéfiants…
Je comprends aisément la réaction de Laurent Magnin, patron de XL Airways, dont l'inquiétude va brioche (*).
Comment lutter à armes égales avec des compagnies qui bafouent honteusement les droits sociaux, employant des personnels totalement exonérés des charges insupportables qui pèsent sur nos propres compagnies.
Et il a raison, l'anarchiste du transport aérien, en hurlant (mais le secrétaire aux transports doit avoir un déficit auditif) que la concurrence est totalement tronquée.
Même en Europe, cette belle invention qui aurait dû mettre le vieux continent sur un pied d'égalité concurrentielle avec le reste du monde… mais qui stagne dans une apathie quasi léthargique !
Magnin a raison d'appeler les passagers à voler "français". C'est vrai quand les différences de tarifs se portent une dizaine d'euros…
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Mais entre plusieurs centaines d'euros de différence, le passager n'est pas stupide, d'autant qu'il n'est pas particulièrement riche : il choisira le moins cher…
Emmanuel Macron, comme Alain Vidalies (c'est le chef du transport au gouvernement) n'en ont visiblement, rien à battre.
Toutes ces compagnies qui viennent s'abattre vers nos aéroports comme la vérole sur le bas clergé achètent des beaux navions. Et paient cash.
Et elles ne s'ennuient pas avec les charges sociales…
Nos compagnies à nous qu'on a, achètent aussi des aéroplanes européens. Elles sont soumises à des charges exorbitantes, subissent le diktat des syndicats de pilotes et meurent, tranquillement, dans l'indifférence générale !
Magnin, mon pote, résiste !
(1) Après une très longue réflexion, nous pensons qu'Oncle Dom a voulu écrire "croissant" ! (La Rédaction… et Frédéric Dard).
Emmanuel Macron, comme Alain Vidalies (c'est le chef du transport au gouvernement) n'en ont visiblement, rien à battre.
Toutes ces compagnies qui viennent s'abattre vers nos aéroports comme la vérole sur le bas clergé achètent des beaux navions. Et paient cash.
Et elles ne s'ennuient pas avec les charges sociales…
Nos compagnies à nous qu'on a, achètent aussi des aéroplanes européens. Elles sont soumises à des charges exorbitantes, subissent le diktat des syndicats de pilotes et meurent, tranquillement, dans l'indifférence générale !
Magnin, mon pote, résiste !
(1) Après une très longue réflexion, nous pensons qu'Oncle Dom a voulu écrire "croissant" ! (La Rédaction… et Frédéric Dard).