Selon les résultats des Comptes Satellites du Tourisme publiés fin février par l’Insee, le secteur du tourisme se redresse lentement.
Selon le suivi de la demande touristique (SDT), la clientèle résidente est, depuis la période estivale, en progression par rapport aux niveaux de fin d’année 2019.
Sur l’ensemble de l’année 2021, les volumes de nuitées des résidents sont ainsi quasiment revenus au niveau de 2019 (-6,5% à près de 805 millions de nuitées totales).
De même, les flux internationaux réduisent également mois après mois les écarts avec les standards d’avant crise, mais plus lentement.
Sur l’ensemble de l’année 2021, les recettes du tourisme international atteignent 35 Md€ en France, un chiffre qui accuse encore un retard de 38,3% par rapport à 2019 (pour rappel : 56,7Md€) mais un rebond par rapport aux 28,5 Md€ de l’exercice 2020.
Le secteur touristique français démontre une plus forte résilience que les autres grands pays touristiques européens qui ont enregistré une chute importante des recettes internationales pendant cette crise : l’Espagne termine l’année à 28,9 Md€ et l’Italie à 21,9Md€, même si les signes d’amélioration sont également forts dans ces pays.
Selon le suivi de la demande touristique (SDT), la clientèle résidente est, depuis la période estivale, en progression par rapport aux niveaux de fin d’année 2019.
Sur l’ensemble de l’année 2021, les volumes de nuitées des résidents sont ainsi quasiment revenus au niveau de 2019 (-6,5% à près de 805 millions de nuitées totales).
De même, les flux internationaux réduisent également mois après mois les écarts avec les standards d’avant crise, mais plus lentement.
Sur l’ensemble de l’année 2021, les recettes du tourisme international atteignent 35 Md€ en France, un chiffre qui accuse encore un retard de 38,3% par rapport à 2019 (pour rappel : 56,7Md€) mais un rebond par rapport aux 28,5 Md€ de l’exercice 2020.
Le secteur touristique français démontre une plus forte résilience que les autres grands pays touristiques européens qui ont enregistré une chute importante des recettes internationales pendant cette crise : l’Espagne termine l’année à 28,9 Md€ et l’Italie à 21,9Md€, même si les signes d’amélioration sont également forts dans ces pays.
La reprise se confirme en début d’année
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En janvier 2022, les recettes du tourisme international en France
affichent une baisse de 17,3% par rapport à janvier 2019 et enregistrent, grâce à l’apport des clientèles de proximité et une reprise d’activité de la clientèle américaine, une hausse de +92,9% par rapport à janvier 2021.
Le tout début de l’année 2022 s’inscrit dans les tendances observées jusqu’à présent.
En janvier, la location de particulier à particulier continue d’enregistrer des évolutions positives par rapport à 2020 et même par rapport à 2019 sur la majorité des types de destinations. Paris et les grandes agglomérations restent cependant en retrait en termes de taux d’occupation par rapport à 2019.
Même si les signes d’amélioration sont visibles dans l’hôtellerie et si les hôtels sont désormais globalement tous réouverts, les performances économiques sont encore en retrait par rapport à 2019, notamment dans l’urbain.
affichent une baisse de 17,3% par rapport à janvier 2019 et enregistrent, grâce à l’apport des clientèles de proximité et une reprise d’activité de la clientèle américaine, une hausse de +92,9% par rapport à janvier 2021.
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La menace d’une extension du conflit ukrainien
Alors que l’horizon paraissait s’éclaircir petit à petit, le secteur du tourisme va devoir affronter de nouvelles turbulences avec la guerre en Ukraine.
Dans la période récente et au niveau global, les recettes touristiques de la clientèle russe en France pèsent relativement peu : 1,2% des recettes internationales totales en 2019 avec 695 millions d’Euros et 1,1% en 2020 [311 millions] selon la Banque de France.
Lire aussi : Futuroscopie - quelle part du marché russe votre pays va-t-il perdre ?
Mais au-delà des risques d’élargissement du conflit et de l’impact sur les déplacements internationaux mondiaux, de nombreux facteurs d’incertitudes surgissent.
Les prix du pétrole atteignent d’ores et déjà début mars des niveaux records et l’inflation pourrait s’accélérer rapidement dans les mois à venir impactant le pouvoir d’achat des ménages ainsi que les comptes d’exploitation des entreprises.
L’évolution des taux de change, assez stables jusqu’à présent, sont à surveiller pouvant à l’inverse bénéficier à la France en cas de dépréciation de l’Euro.
Les questions relatives aux enjeux de sécurité et réassurance auprès de certaines clientèles long courrier seront également à prendre en compte dans les prochains mois.
Dans la période récente et au niveau global, les recettes touristiques de la clientèle russe en France pèsent relativement peu : 1,2% des recettes internationales totales en 2019 avec 695 millions d’Euros et 1,1% en 2020 [311 millions] selon la Banque de France.
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Une fréquentation hôtelière toujours en retrait
L’année 2022 débute sur des tendances similaires à celles de la fin d’année 2021. Les taux d‘ouverture des établissements hôteliers sont revenus aux niveaux d’avant pandémie.
En janvier, les indicateurs de demande traduisent un lent redressement avec un bond par rapport à la situation en 2021.
Le déficit d’occupation par rapport à 2019 reste toutefois élevé au cours d’un mois dont l’activité est, même en période normale, plus ralentie.
Les premiers résultats livrés sur février dessinent des perspectives identiques avec un recul toujours marqué des taux d’occupation à Paris et en Île de France.
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La destination France a de belles perspectives à court terme
Plus de 80% des répondants interrogés début et mi-novembre sur les 9 principaux marchés émetteurs de fréquentation touristique actuelle, dont le marché domestique, projettent d’effectuer un séjour de loisir au cours des 6 prochains mois, avec une hausse significative de 23 points par rapport à 2020 à la même période.
Cette confiance en l’avenir se traduit également par moins d’indécision et des réservations en forte hausse : +15 points en moyenne avec des dynamiques très fortes en Espagne (+30 points) et au Royaume-Uni (+20 points).
Le palmarès des intentions de voyage n’a pas changé mais on note une très belle progression du Royaume-Uni, signe positif pour la saison d’hiver.
59% des partants français en vacances dans les 6 prochains mois affirment choisir par ailleurs la France, confirmant l’attractivité de notre destination auprès des clientèles domestiques.
Lire aussi :
- Conjoncture touristique : la France reste en tête de la course en Europe
- L’État implique davantage les Régions sur la relance du tourisme
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