Depuis longtemps déjà, le Sud Ouest ou la Côte d'Azur étaient habituées à voir leurs villages s'ouvrir aux touristes Britanniques, Belges ou Allemands dans des maisons qu'ils façonnent à leurs goûts.
Mais aujourd'hui, "il n'y a plus une région française qui ne soit pas concernée par la question de la mobilité des Européens. La mobilité en Europe est un phénomène en accroissement constant". Le constat est fait par le président du congrès des notaires Me Edmond Jacoby.
Selon les notaires, "ce sont près de cinq millions de ressortissants communautaires qui ont choisi de s'installer dans un autre Etat membre pour y vivre, étudier ou travailler". Et la France arrive en tête comme terre d'élection. "10.000 sujets britanniques se sont installés à Toulouse pour la construction de l'Airbus A 380", cite d'ailleurs comme exemple Me Jacoby.
"La France attire beaucoup"
Selon lui, les achats de biens immobiliers par des étrangers en France ont augmenté de 3% en 2002. Les Anglais arrivent largement en tête et représentent 40% des acquéreurs étrangers (30.000 opérations immobilières) et possèdent déjà "3% de l'espace rural, maisons, exploitations agricoles, vignes, forêts" de l'Hexagone.
En tout "plus de 1,4 millions de nos voisins européens auraient ainsi décidé de s'établir en France", selon les chiffres fournis à l'occasion du congrès des notaires le week-end dernier. "Dans le cadre de l'Europe, la France attire beaucoup, notamment les retraités et je dis souvent que la France va devenir la Californie de l'Europe", a déclaré Cyril Nourissat, rapporteur de synthèse du congrès et professeur à l'université de Bourgogne.
Promotion de l'Europe
Si les notaires ont pu constater une hausse des investissements immobiliers en France, le Luxembourg ne compte pas moins de "20% de résidents issus d'un autre Etat européen" et entre 800.000 et un million d'Allemands sont propriétaires d'un bien immobilier dans un autre état de l'Union européenne.
En matières de couples binationaux, les notaires mettent l'accent sur le programme d'échange Erasmus: "avec 20.000 étudiants accueillis en France et autant qui partent à l'étranger, c'est un ferment de biculturisme", selon Me Jacoby.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
Mais aujourd'hui, "il n'y a plus une région française qui ne soit pas concernée par la question de la mobilité des Européens. La mobilité en Europe est un phénomène en accroissement constant". Le constat est fait par le président du congrès des notaires Me Edmond Jacoby.
Selon les notaires, "ce sont près de cinq millions de ressortissants communautaires qui ont choisi de s'installer dans un autre Etat membre pour y vivre, étudier ou travailler". Et la France arrive en tête comme terre d'élection. "10.000 sujets britanniques se sont installés à Toulouse pour la construction de l'Airbus A 380", cite d'ailleurs comme exemple Me Jacoby.
"La France attire beaucoup"
Selon lui, les achats de biens immobiliers par des étrangers en France ont augmenté de 3% en 2002. Les Anglais arrivent largement en tête et représentent 40% des acquéreurs étrangers (30.000 opérations immobilières) et possèdent déjà "3% de l'espace rural, maisons, exploitations agricoles, vignes, forêts" de l'Hexagone.
En tout "plus de 1,4 millions de nos voisins européens auraient ainsi décidé de s'établir en France", selon les chiffres fournis à l'occasion du congrès des notaires le week-end dernier. "Dans le cadre de l'Europe, la France attire beaucoup, notamment les retraités et je dis souvent que la France va devenir la Californie de l'Europe", a déclaré Cyril Nourissat, rapporteur de synthèse du congrès et professeur à l'université de Bourgogne.
Promotion de l'Europe
Si les notaires ont pu constater une hausse des investissements immobiliers en France, le Luxembourg ne compte pas moins de "20% de résidents issus d'un autre Etat européen" et entre 800.000 et un million d'Allemands sont propriétaires d'un bien immobilier dans un autre état de l'Union européenne.
En matières de couples binationaux, les notaires mettent l'accent sur le programme d'échange Erasmus: "avec 20.000 étudiants accueillis en France et autant qui partent à l'étranger, c'est un ferment de biculturisme", selon Me Jacoby.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com