A Top Resa, Lotfi Mani directeur central de la Promotion (à gauche), Sami Gharbi directeur pour la France et Désirée Haddad Bellaïche. Elle fut la première hôtesse de l'air tunisienne. C'était en 1962. MS.
La Tunisie qui a fait les beaux jours des professionnels français du tourisme est en crise depuis dix ans. Depuis le 15 janvier 2011, les crises se succédaient. Crises politique, économique, sociale… Le pays tournait au ralenti.
Son tourisme particulièrement touché s’en était douloureusement ressenti. Aujourd'hui, alors que la situation politique s’éclaircit et que la crise sanitaire s’améliore la Tunisie espère retrouver ses voyants verts ou, à défaut…orange.
Avant la pandémie le pays retrouvait une croissance touristique. Le trafic français augmentait régulièrement - près de 800 000 visiteurs en 2018, 900 000 en 2019. Tous les espoirs étaient permis dont celui de retrouver à moyen terme le chiffre de 1 400 000 visiteurs français de 2010, année record, année de référence.
Dès la levée du confinement (début mai 2021), le pays enregistrait une légère reprise du trafic touristique international. En mai, malgré un classement en zone orange, 6 416 touristes français avaient fait le voyage. Ils étaient 29 144 en juin (contre 631 en juin 2020).
Mi-juillet 2021, face à une situation sanitaire dégradée, la France classait la Tunisie en zone rouge.
Malgré cette lourde contrainte, 67 475 visiteurs séjournaient dans le pays. Ils étaient un peu moins nombreux au mois d’août 2021 (40 063 pax). En dépit d’un marquage rouge ces chiffres restaient encourageants pour l’arrière-saison.
La Tunisie aura tout de même achevé la saison été 2021 avec une progression de 44 % (209 929 visiteurs) par rapport à l’été 2020 (145 929 visiteurs).
Son tourisme particulièrement touché s’en était douloureusement ressenti. Aujourd'hui, alors que la situation politique s’éclaircit et que la crise sanitaire s’améliore la Tunisie espère retrouver ses voyants verts ou, à défaut…orange.
Avant la pandémie le pays retrouvait une croissance touristique. Le trafic français augmentait régulièrement - près de 800 000 visiteurs en 2018, 900 000 en 2019. Tous les espoirs étaient permis dont celui de retrouver à moyen terme le chiffre de 1 400 000 visiteurs français de 2010, année record, année de référence.
Dès la levée du confinement (début mai 2021), le pays enregistrait une légère reprise du trafic touristique international. En mai, malgré un classement en zone orange, 6 416 touristes français avaient fait le voyage. Ils étaient 29 144 en juin (contre 631 en juin 2020).
Mi-juillet 2021, face à une situation sanitaire dégradée, la France classait la Tunisie en zone rouge.
Malgré cette lourde contrainte, 67 475 visiteurs séjournaient dans le pays. Ils étaient un peu moins nombreux au mois d’août 2021 (40 063 pax). En dépit d’un marquage rouge ces chiffres restaient encourageants pour l’arrière-saison.
La Tunisie aura tout de même achevé la saison été 2021 avec une progression de 44 % (209 929 visiteurs) par rapport à l’été 2020 (145 929 visiteurs).
Des organisateurs d’expérience en matière de congrès et d’incentive
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La Tunisie enregistre traditionnellement de bonnes performances en moyenne et basse saison (où le grand Sud et Djerba prennent tout leur attrait) auprès d’une clientèle de séniors, de célibataires et couples sans enfants ou non encore scolarisés.
Elle répond par ailleurs, en toutes saisons, aux demandes des organisateurs de congrès, séminaires ou incentives. Elle en a l’expérience et le savoir-faire.
Il en est pour exemple le 18e Sommet de la Francophonie que la Tunisie membre fondateur, accueillera à Djerba du 15 au 21 novembre prochain. 4 000 à 5 000 participants sont attendus.
700 accréditations presse ont été demandées. Près d’une quinzaine d’hôtels ont été réservés. Des vols directs entre Paris et Djerba seront programmés deux fois par jour pendant 7 jours.
Entre Tunis et Djerba ce seront 7 vols quotidiens.
La Tunisie se réjouit de recevoir du 2 au 5 décembre à Hammamet le prochain congrès du réseau Selectour. Il a été reporté à deux reprises en raison de la crise liée au Covid 19.
Elle répond par ailleurs, en toutes saisons, aux demandes des organisateurs de congrès, séminaires ou incentives. Elle en a l’expérience et le savoir-faire.
Il en est pour exemple le 18e Sommet de la Francophonie que la Tunisie membre fondateur, accueillera à Djerba du 15 au 21 novembre prochain. 4 000 à 5 000 participants sont attendus.
700 accréditations presse ont été demandées. Près d’une quinzaine d’hôtels ont été réservés. Des vols directs entre Paris et Djerba seront programmés deux fois par jour pendant 7 jours.
Entre Tunis et Djerba ce seront 7 vols quotidiens.
La Tunisie se réjouit de recevoir du 2 au 5 décembre à Hammamet le prochain congrès du réseau Selectour. Il a été reporté à deux reprises en raison de la crise liée au Covid 19.
Une destination « plurielle »
La Tunisie possède des produits d’exception encore méconnus. Elle sait accueillir une clientèle exigeante. Au-delà du balnéaire elle a diversifié son offre : tourisme vert, sportif, culturel, saharien…
Aux côtés de ses clubs de vacances et de ses hôtels de prestige - pied dans l’eau ou sahariens - qui peuvent rivaliser avec les plus grandes adresses internationales, elle a développé un tourisme alternatif.
Durant ces dernières années, en dépit des crises, à travers le pays, de Tabarka à Douz, de Nabeul au Kef, des gîtes, maisons d’hôtes, petits hôtels de charme, et autres campements sahariens éco-responsables se sont développés.
Soulignons pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce pays que, du littoral au désert, des plaines fertiles aux oasis de montagne, la Tunisie est un formidable terrain d’aventure pour qui souhaite s’adonner à la randonnée, au trekking, au cyclotourisme, au nautisme, au golf (10 parcours), à la plongée sous-marine (20 clubs de plongée affiliés à la Confédération mondiale des activités subaquatiques).
Et pas besoin d’avaler les kilomètres. Sur de courtes distances les paysages changent, se bousculent, se contredisent.
Rappelons aussi que la Tunisie est, après la France, la deuxième destination mondiale de la thalassothérapie. Terre d’histoire, elle possède 8 sites et monuments inscrits par l'Unesco sur la Liste du patrimoine mondial pour leur valeur culturelle et se prête au tourisme culturel et patrimonial.
Il n’en demeure pas moins que cette succession de crises a laissé des traces. 300 agences de voyages ont mis la clé sous le paillasson sur un total d’un millier.
Le parc hôtelier est passé de 240 000 à 190 000 lits. Mais l’actif et les projets de reconversion sont là. Durant cette même période, des chaînes internationales tendance haut de gamme ont ouvert de nouvelles unités.
Aujourd’hui alors que la situation politique s’éclaircit - Najla Bouden première ministre est en train de former un nouveau gouvernement – et que la crise sanitaire s’améliore la Tunisie espère retrouver des voyants verts ou, à défaut… oranges !
Aux côtés de ses clubs de vacances et de ses hôtels de prestige - pied dans l’eau ou sahariens - qui peuvent rivaliser avec les plus grandes adresses internationales, elle a développé un tourisme alternatif.
Durant ces dernières années, en dépit des crises, à travers le pays, de Tabarka à Douz, de Nabeul au Kef, des gîtes, maisons d’hôtes, petits hôtels de charme, et autres campements sahariens éco-responsables se sont développés.
Soulignons pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce pays que, du littoral au désert, des plaines fertiles aux oasis de montagne, la Tunisie est un formidable terrain d’aventure pour qui souhaite s’adonner à la randonnée, au trekking, au cyclotourisme, au nautisme, au golf (10 parcours), à la plongée sous-marine (20 clubs de plongée affiliés à la Confédération mondiale des activités subaquatiques).
Et pas besoin d’avaler les kilomètres. Sur de courtes distances les paysages changent, se bousculent, se contredisent.
Rappelons aussi que la Tunisie est, après la France, la deuxième destination mondiale de la thalassothérapie. Terre d’histoire, elle possède 8 sites et monuments inscrits par l'Unesco sur la Liste du patrimoine mondial pour leur valeur culturelle et se prête au tourisme culturel et patrimonial.
Il n’en demeure pas moins que cette succession de crises a laissé des traces. 300 agences de voyages ont mis la clé sous le paillasson sur un total d’un millier.
Le parc hôtelier est passé de 240 000 à 190 000 lits. Mais l’actif et les projets de reconversion sont là. Durant cette même période, des chaînes internationales tendance haut de gamme ont ouvert de nouvelles unités.
Aujourd’hui alors que la situation politique s’éclaircit - Najla Bouden première ministre est en train de former un nouveau gouvernement – et que la crise sanitaire s’améliore la Tunisie espère retrouver des voyants verts ou, à défaut… oranges !