Selon les informations de l'oncle Dom, plus de 3 millions d’euros trainent encore (ou se sont déjà envolés) de leur caisse - photo libre de droit creative commons
144 agences de voyages, professionnels du tourisme, tour-opérateurs semblent s’être fait voler ! Et même si certains d’entre eux ont la possibilité de passer par pertes et profits les sommes déposées chez Schneider Finances afin d’être « garanties » par cette dernière, beaucoup parmi les 144 risquent de mourir…
De laisser, accessoirement, sur le carreau de nombreux collaborateurs qui n’ont rien demandé à personne.
Certains (et ils n’auront pas entièrement tort) diront qu’il fallait peut-être, avant de souscrire une assurance, vérifier la stabilité financière du garant. Mais ça, c’est comme le reste : une question de prix et surtout de marketing. Tiens, c’est comme une compagnie que je ne nommerai pas qui vous vend des promos à trois euros et six centimes…
En même temps et c’est là où ce collectif à raison, les instances étatiques sont dans la faute la plus complète, notamment la DGE.
Car c’est bien ce bel organisme qui, en théorie du moins, a bien donné son agrément à Schneider afin qu’elle puisse exercer en France ?
D’ailleurs, nous avons joint plusieurs fois cette dernière, nous n’avons jamais senti un grand enthousiasme à répondre à nos questions ni surtout à vouloir assumer une part de responsabilité !
Et en ce qui concerne Atout France, on ne peut quand même pas le (ou la) blâmer d’appliquer les « ordres » de l’État.
Quant à Schneider, il est effectivement lamentable que les autorités ne se manifestent pas, depuis maintenant plus de six mois.
De laisser, accessoirement, sur le carreau de nombreux collaborateurs qui n’ont rien demandé à personne.
Certains (et ils n’auront pas entièrement tort) diront qu’il fallait peut-être, avant de souscrire une assurance, vérifier la stabilité financière du garant. Mais ça, c’est comme le reste : une question de prix et surtout de marketing. Tiens, c’est comme une compagnie que je ne nommerai pas qui vous vend des promos à trois euros et six centimes…
En même temps et c’est là où ce collectif à raison, les instances étatiques sont dans la faute la plus complète, notamment la DGE.
Car c’est bien ce bel organisme qui, en théorie du moins, a bien donné son agrément à Schneider afin qu’elle puisse exercer en France ?
D’ailleurs, nous avons joint plusieurs fois cette dernière, nous n’avons jamais senti un grand enthousiasme à répondre à nos questions ni surtout à vouloir assumer une part de responsabilité !
Et en ce qui concerne Atout France, on ne peut quand même pas le (ou la) blâmer d’appliquer les « ordres » de l’État.
Quant à Schneider, il est effectivement lamentable que les autorités ne se manifestent pas, depuis maintenant plus de six mois.
Dominique Gobert
Si mes informations sont bonnes (et elles le sont) plus de 3 millions d’euros trainent encore (ou se sont déjà envolés) de leur caisse. Penser une seconde, alors que déjà, une des officines de cette société, à Londres, est en liquidation, pouvoir récupérer la « caution » est digne du plus doux rêve !
Malgré toutes les actions juridiques déjà entreprises et entérinés par les tribunaux. Si je ne m’abuse, aucun des adhérents garantis par Schneider n’a réussi à récupérer ses cautions.
Et si je ne m’abuse toujours pas, malgré les bureaux plutôt vastes de Schneider à Paris rue de Marignan, les huissiers qui ont saisi les comptes bancaires de Schneider n’ont trouvé que des toiles d’araignées dans les coffres !
Malgré toutes les actions juridiques déjà entreprises et entérinés par les tribunaux. Si je ne m’abuse, aucun des adhérents garantis par Schneider n’a réussi à récupérer ses cautions.
Et si je ne m’abuse toujours pas, malgré les bureaux plutôt vastes de Schneider à Paris rue de Marignan, les huissiers qui ont saisi les comptes bancaires de Schneider n’ont trouvé que des toiles d’araignées dans les coffres !
Autres articles
-
La garantie et l'affaire Schneider : Atout France, responsable mais pas coupable ?
-
Schneider Finance ou quand l'hydre de Lerne n'est plus un mythe...
-
FLASH BACK 2019 - Liquidation de Travelink et annus horribilis pour l'APST
-
Affaire Schneider : deux ans après, que sont devenus les opérateurs ?
-
Liquidation Travelink : un collectif de clients attaque Atout France
Mais pourtant, il semble bien que chez Schneider Finances France, on considère que tout ceci n’est que balivernes et billevesées.
Décidement, j’aime bien ce langage un peu désuet !
Il faut quand un même soit un sacré culot, soit une bonne dose d’inconscience au patron de Schneider France pour continuer à promettre aux pauvres entreprises spoliées que le remboursement se fera incessamment sous peu !
Faut aussi en avoir de sacrées et c’est authentique, de la part de Philippe Ayme-Jouve, pour nous avoir appelé à la rédaction hier après-midi.
Pour nous dire et je cite : "Je serai présent et je viendrai à la rencontre des agences de voyages. Selon le nombre de personnes qui auront fait le déplacement, je recevrai une délégation"!
Curieusement d’ailleurs, j’ai rappelé ce monsieur un peu plus tard dans la journée. Il n’était plus joignable mais devait me rappeler sans faute… Moi j'ai dit bizarre ? Comme c'est bizarre...
Ben, c’est comme le remboursement des cautions : j’attends toujours !
Décidement, j’aime bien ce langage un peu désuet !
Il faut quand un même soit un sacré culot, soit une bonne dose d’inconscience au patron de Schneider France pour continuer à promettre aux pauvres entreprises spoliées que le remboursement se fera incessamment sous peu !
Faut aussi en avoir de sacrées et c’est authentique, de la part de Philippe Ayme-Jouve, pour nous avoir appelé à la rédaction hier après-midi.
Pour nous dire et je cite : "Je serai présent et je viendrai à la rencontre des agences de voyages. Selon le nombre de personnes qui auront fait le déplacement, je recevrai une délégation"!
Curieusement d’ailleurs, j’ai rappelé ce monsieur un peu plus tard dans la journée. Il n’était plus joignable mais devait me rappeler sans faute… Moi j'ai dit bizarre ? Comme c'est bizarre...
Ben, c’est comme le remboursement des cautions : j’attends toujours !