Alors que les procès contre Schneider Brothers s'accumulent, son dirigeant Philippe Ayme-Jouve revient avec Schneider Valor, spécialisée dans la gestion d'actifs - DR : Copie écran Schneider Valor
En 2020, l'histoire se répète, encore et toujours.
Sauf qu'ici, le mythe devient réalité avec un groupe - Schneider Brothers - et son dirigeant Philippe Ayme-Jouve, qui continue de créer des filiales.
Quand l'une tombe sous le poids des procès pour escroquerie, abus de confiance ou exercice illégal du métier de banquier, une autre se crée.
Si certains lecteurs se demandent quel est le rapport avec le tourisme, je leur rappellerai donc que le groupe Schneider Brothers, via sa filiale Schneider Finance, a proposé durant quelques années une garantie financière tourisme alors qu'il ne disposait pas des autorisations légales.
Mais ni Atout France, ni la Direction Générale des Entreprises (DGE) n'ont remarqué la supercherie, jusqu'à ce qu'un ancien salarié du groupe balance le dossier auprès des autorités compétentes.
Ainsi, plus de 140 opérateurs touristiques garantis se sont retrouvés "hors la loi", contraints de retrouver un garant dans les plus brefs délais... et sans pouvoir récupérer leurs contre-garanties, déposées en cash auprès de Schneider. On était en 2017.
Deux ans et demi plus tard, une partie d'entre eux ont mis la clé sous la porte, d'autres ont fait un "déni" en passant l'arnaque en charges exceptionnelles dans leurs bilans annuels.
Quant aux autres, ils attendent toujours l'ouverture de leur procès contre Atout France d'une part, auprès du tribunal administratif, et d'autre part au pénal contre le groupe Schneider Brothers.
Et tandis qu'Atout France et la DGE se renvoient la balle, en déclarant que la cause du préjudice n'est pas le fait de l'inaction de l'administration mais l'escroquerie de Schneider, une poignée de ces opérateurs, lâchés de toutes parts, et qui ont réussi à retrouver une garantie auprès de l'APST, doivent désormais payer les pots cassés de Thomas Cook avec une majoration de 30% sur leur cotisation annuelle.
Sauf qu'ici, le mythe devient réalité avec un groupe - Schneider Brothers - et son dirigeant Philippe Ayme-Jouve, qui continue de créer des filiales.
Quand l'une tombe sous le poids des procès pour escroquerie, abus de confiance ou exercice illégal du métier de banquier, une autre se crée.
Si certains lecteurs se demandent quel est le rapport avec le tourisme, je leur rappellerai donc que le groupe Schneider Brothers, via sa filiale Schneider Finance, a proposé durant quelques années une garantie financière tourisme alors qu'il ne disposait pas des autorisations légales.
Mais ni Atout France, ni la Direction Générale des Entreprises (DGE) n'ont remarqué la supercherie, jusqu'à ce qu'un ancien salarié du groupe balance le dossier auprès des autorités compétentes.
Ainsi, plus de 140 opérateurs touristiques garantis se sont retrouvés "hors la loi", contraints de retrouver un garant dans les plus brefs délais... et sans pouvoir récupérer leurs contre-garanties, déposées en cash auprès de Schneider. On était en 2017.
Deux ans et demi plus tard, une partie d'entre eux ont mis la clé sous la porte, d'autres ont fait un "déni" en passant l'arnaque en charges exceptionnelles dans leurs bilans annuels.
Quant aux autres, ils attendent toujours l'ouverture de leur procès contre Atout France d'une part, auprès du tribunal administratif, et d'autre part au pénal contre le groupe Schneider Brothers.
Et tandis qu'Atout France et la DGE se renvoient la balle, en déclarant que la cause du préjudice n'est pas le fait de l'inaction de l'administration mais l'escroquerie de Schneider, une poignée de ces opérateurs, lâchés de toutes parts, et qui ont réussi à retrouver une garantie auprès de l'APST, doivent désormais payer les pots cassés de Thomas Cook avec une majoration de 30% sur leur cotisation annuelle.
Philippe Ayme-Jouve revient avec Schneider Valor
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Mais revenons-en à nos moutons, ou plutôt à notre hydre.
Serait-ce à cause de son souffle empoisonné que personne ne peut la stopper ? Mais où est donc passé Hercule, trop occupé à ses autres travaux ?
Ou bien l'hydre a-t-elle tellement de ramifications que les services chargés d'enquêter sur ses différentes succursales n'arrivent pas à boucler le dossier d'instruction pour le remettre au juge Buresi ?
Pendant ce temps, une nouvelle tête a poussé au sein du groupe Schneider, avec la société Schneider Valor.
Auparavant connue sous le nom de Schneider Finance Mauritius Limited, elle est implantée au Royaume-Uni, avec comme directeur un certain... Philippe Ayme-Jouve.
Mais plus question de garantie financière tourisme, aujourd'hui Schneider Valor pratique la gestion d'actifs privés, avec pour principal actionnaire, une société émirienne (LGT LLC).
Dans leur description, une phrase nous interpelle : "Notre priorité est de gérer et contrôler l'utilisation de la transmission des actifs patrimoniaux de manière flexible, silencieuse et totalement transparente". Tiens donc ?
Et puis : "L'institution financière Schneider Valor Ltd est bien connue pour son exactitude et son professionnalisme et offre ses compétences et son expérience dans le monde financier grâce à une gestion globale rigoureuse et une transparence totale pour les clients". Étonnant, non ?
Malheureusement, il semblerait que la nouvelle tête de l'hydre Schneider ait déjà commencé à sévir... A bon entendeur !
POUR SUIVRE L'AFFAIRE SCHNEIDER, CLIQUEZ ICI
Serait-ce à cause de son souffle empoisonné que personne ne peut la stopper ? Mais où est donc passé Hercule, trop occupé à ses autres travaux ?
Ou bien l'hydre a-t-elle tellement de ramifications que les services chargés d'enquêter sur ses différentes succursales n'arrivent pas à boucler le dossier d'instruction pour le remettre au juge Buresi ?
Pendant ce temps, une nouvelle tête a poussé au sein du groupe Schneider, avec la société Schneider Valor.
Auparavant connue sous le nom de Schneider Finance Mauritius Limited, elle est implantée au Royaume-Uni, avec comme directeur un certain... Philippe Ayme-Jouve.
Mais plus question de garantie financière tourisme, aujourd'hui Schneider Valor pratique la gestion d'actifs privés, avec pour principal actionnaire, une société émirienne (LGT LLC).
Dans leur description, une phrase nous interpelle : "Notre priorité est de gérer et contrôler l'utilisation de la transmission des actifs patrimoniaux de manière flexible, silencieuse et totalement transparente". Tiens donc ?
Et puis : "L'institution financière Schneider Valor Ltd est bien connue pour son exactitude et son professionnalisme et offre ses compétences et son expérience dans le monde financier grâce à une gestion globale rigoureuse et une transparence totale pour les clients". Étonnant, non ?
Malheureusement, il semblerait que la nouvelle tête de l'hydre Schneider ait déjà commencé à sévir... A bon entendeur !
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