Ça fait maintenant quatre ans que les chinois du groupe HNA ont, ne nous voilons pas la face (et pour un chinois, faut pas la perdre non plus) quasi racheté la compagnie pas au mieux de sa forme qu’est Aigle Azur.
Durant ces quatre années, il ne s’est pratiquement rien passé, si ce n’est qu’Aigle Azur a continué à accuser un déficit « chronique », connu grèves, tensions diverses et une direction pour le moins chaotique.
Mais Aigle Azur, petit à petit, « tient » en main certaines routes africaines et, selon la volonté chinoise, aimerait bien pousser ses aéroplanes vers la Chine éternelle.
D’autant que, grâce à ses routes africaines et la grosse communauté chinoise qui y réside, un plan de vol entre l’Afrique, la France et Paris ne parait pas incongru.
Pour Corsair (qui entend bien poursuivre sa stratégie de développement vers l’Afrique tout en étant à la recherche d’un « partenaire » financier en attendant une cession définitive) le nouvel accord signé cette semaine laisse présager des développements futurs.
C’est clair.
Durant ces quatre années, il ne s’est pratiquement rien passé, si ce n’est qu’Aigle Azur a continué à accuser un déficit « chronique », connu grèves, tensions diverses et une direction pour le moins chaotique.
Mais Aigle Azur, petit à petit, « tient » en main certaines routes africaines et, selon la volonté chinoise, aimerait bien pousser ses aéroplanes vers la Chine éternelle.
D’autant que, grâce à ses routes africaines et la grosse communauté chinoise qui y réside, un plan de vol entre l’Afrique, la France et Paris ne parait pas incongru.
Pour Corsair (qui entend bien poursuivre sa stratégie de développement vers l’Afrique tout en étant à la recherche d’un « partenaire » financier en attendant une cession définitive) le nouvel accord signé cette semaine laisse présager des développements futurs.
C’est clair.
Dominique Gobert
Comme le souligne le patron de Corsair Pascal de Izaguirre (que nous n’avons d'abord pas pu joindre, qui a promis de rappeler et qui finalement l'a fait !) le continent africain est un vecteur de développement pour Corsair laquelle assure déjà la desserte de Dakar et Abidjan et qui va, en partenariat avec Aigle Azur, pousser plus loin, vers le Mali notamment, en renforçant aussi la desserte de Bamako.
Et pour Aigle Azur, c’est la possibilité d’offrir à ses clients certaines routes vers les destinations opérées par Corsair au départ d’Orly, que ce soit les Antilles, la Réunion, etc…
Pour les passagers, du moins sur le papier, c’est une bonne affaire, bien que les produits soient radicalement différents, notamment en termes de service. Un passager business qui aura connu Aigle Azur et, par la grande magie de cette opération que l’on nomme pudiquement code-share, se retrouvera sur un vol Corsair, ne voudra plus voler qu’avec cette dernière.
A l’inverse un passager Corsair, habitué à une certaine qualité, aura le plus grand mal à s’envoyer en l’air chez l’aigle d’azur !
Même s’il aura eu droit au salon de Corsair à Orly !
Et pour Aigle Azur, c’est la possibilité d’offrir à ses clients certaines routes vers les destinations opérées par Corsair au départ d’Orly, que ce soit les Antilles, la Réunion, etc…
Pour les passagers, du moins sur le papier, c’est une bonne affaire, bien que les produits soient radicalement différents, notamment en termes de service. Un passager business qui aura connu Aigle Azur et, par la grande magie de cette opération que l’on nomme pudiquement code-share, se retrouvera sur un vol Corsair, ne voudra plus voler qu’avec cette dernière.
A l’inverse un passager Corsair, habitué à une certaine qualité, aura le plus grand mal à s’envoyer en l’air chez l’aigle d’azur !
Même s’il aura eu droit au salon de Corsair à Orly !
En revanche, en ce qui concerne la flotte, l’accord parait assez complémentaire : Aigle Azur possède essentiellement une flotte moyen-courrier, grâce à ses Airbus 319 et 20, tandis que Corsair reste dans le long courrier, avec ses A 330 et ses 747, dont je me suis laissé dire que leur remplacement devrait être plus rapide que prévu…
En même temps et pour "faire complémentaire", il ne serait pas impossible que l'Aigle reçoive un petit A330, histoire de jouer le jeu! Et si, pour quelques yuans de plus, cet aéroplane était doté d'une belle classe "Affaires" (faudra penser au caviar de Monsieur Petrossian), ce serait quasi le pied!
Reste maintenant à connaitre le dessous des cartes. C’est loin d’être un secret, Corsair est « à vendre », même si, selon mon basque bondissant favori, « ce n’est pas une urgence » !
En outre, la liaison France-Afrique et Chine est une route que lorgnent (j’allais écrire guignent, mais j’ai trop peur de parler comme Président Macron, bien que le terme m’amuse) de nombreux opérateurs aériens.
Et que pour HNA, racheter une compagnie qui perd un peu d’argent mais reste une très belle compagnie, ça vaudrait le coup. D'autant que, quand la Chine s'éveille, ça remue !
Bien évidemment, tout ceci (et cela) ne sont que supputations d’une froide soirée d’automne…
En même temps et pour "faire complémentaire", il ne serait pas impossible que l'Aigle reçoive un petit A330, histoire de jouer le jeu! Et si, pour quelques yuans de plus, cet aéroplane était doté d'une belle classe "Affaires" (faudra penser au caviar de Monsieur Petrossian), ce serait quasi le pied!
Reste maintenant à connaitre le dessous des cartes. C’est loin d’être un secret, Corsair est « à vendre », même si, selon mon basque bondissant favori, « ce n’est pas une urgence » !
En outre, la liaison France-Afrique et Chine est une route que lorgnent (j’allais écrire guignent, mais j’ai trop peur de parler comme Président Macron, bien que le terme m’amuse) de nombreux opérateurs aériens.
Et que pour HNA, racheter une compagnie qui perd un peu d’argent mais reste une très belle compagnie, ça vaudrait le coup. D'autant que, quand la Chine s'éveille, ça remue !
Bien évidemment, tout ceci (et cela) ne sont que supputations d’une froide soirée d’automne…