Cette fois, il semble bien que Corsair, laquelle devrait être « reprise » dans les prochains mois par Intro Aviation, devrait quitter sa ligne « vedette » à la fin du mois de janvier.
Dommage, parce que, d’une part, cette petite compagnie qui se débat depuis des années pour une survie encore aléatoire, avait enfin réussi à pérenniser une ligne africaine, ouvrant aussi la voie à ses suiveurs une belle occasion de profiter de son expérience.
Air Sénégal, une énième mouture de compagnie va dorénavant (enfin, en théorie, si tout est prêt) reprendre le flambeau et bénéficier du travail effectué par Corsair entre Paris et Dakar.
Faut-il le souligner, l’ouverture par Corsair, face à Air France, a été une belle aventure et, quand c’est bien faut le dire, grâce à mon Basque Bondissant qui en a eu la bonne idée.
Il est vrai que ce dernier avait une certaine expérience de l’Afrique, lui qui a si longtemps travaillé chez Air Afrique. Du temps où cette compagnie tenait encore la route…
Dommage, parce que, d’une part, cette petite compagnie qui se débat depuis des années pour une survie encore aléatoire, avait enfin réussi à pérenniser une ligne africaine, ouvrant aussi la voie à ses suiveurs une belle occasion de profiter de son expérience.
Air Sénégal, une énième mouture de compagnie va dorénavant (enfin, en théorie, si tout est prêt) reprendre le flambeau et bénéficier du travail effectué par Corsair entre Paris et Dakar.
Faut-il le souligner, l’ouverture par Corsair, face à Air France, a été une belle aventure et, quand c’est bien faut le dire, grâce à mon Basque Bondissant qui en a eu la bonne idée.
Il est vrai que ce dernier avait une certaine expérience de l’Afrique, lui qui a si longtemps travaillé chez Air Afrique. Du temps où cette compagnie tenait encore la route…
Dominique Gobert - DR
En revanche, je reste assez sceptique sur le repositionnement de Corsair pour les prochains mois.
Retour vers Miami au programme d’été ? Si j’ai bonne mémoire, la compagnie avait tenté l’expérience en… juin 2010. Avec le succès que l’on sait, c’est-à-dire intéressant durant les vacances mais finalement assez bref.
Mais après tout, d’ici juin prochain, date du retour de Corsair vers la Floride, il peut se passer beaucoup de choses, malgré les déclarations piquées dans le magazine de Corsair, que je cite : « Avec une offre qui répond aux attentes du marché : attractivité et flexibilité des tarifs, qualité du produit, Corsair apportera une solution pour tous les clients, que ce soit pour des déplacements professionnels, personnels, familiaux ou loisirs ».
J’avoue que, parfois, je m’étonne d’une telle naïveté, mais bon… D’ici la « vente », va bien falloir que cette jolie compagnie positionne ses aéroplanes, dans un espace qui se rétrécit de plus en plus.
Déjà que la ligne vers Madagascar va être aussi arrêtée, de même que celle de Mayotte, faudra trouver vite une solution de repli. Certes, la ligne vers Abidjan peut être un palliatif, encore que je ne sois pas si sûr qu’Air France tolérera encore longtemps cette présence…
Retour vers Miami au programme d’été ? Si j’ai bonne mémoire, la compagnie avait tenté l’expérience en… juin 2010. Avec le succès que l’on sait, c’est-à-dire intéressant durant les vacances mais finalement assez bref.
Mais après tout, d’ici juin prochain, date du retour de Corsair vers la Floride, il peut se passer beaucoup de choses, malgré les déclarations piquées dans le magazine de Corsair, que je cite : « Avec une offre qui répond aux attentes du marché : attractivité et flexibilité des tarifs, qualité du produit, Corsair apportera une solution pour tous les clients, que ce soit pour des déplacements professionnels, personnels, familiaux ou loisirs ».
J’avoue que, parfois, je m’étonne d’une telle naïveté, mais bon… D’ici la « vente », va bien falloir que cette jolie compagnie positionne ses aéroplanes, dans un espace qui se rétrécit de plus en plus.
Déjà que la ligne vers Madagascar va être aussi arrêtée, de même que celle de Mayotte, faudra trouver vite une solution de repli. Certes, la ligne vers Abidjan peut être un palliatif, encore que je ne sois pas si sûr qu’Air France tolérera encore longtemps cette présence…
Quant aux vols vers Bamako, en coopération avec Aigle Azur, on ne peut que lui souhaiter bonne chance !
Vous l’aurez compris, à travers Corsair, on peut se rendre compte des difficultés quasi-quotidiennes de nos compagnies françaises, trop petites pour émerger, empêtrées dans des contraintes instaurées par un Etat totalement absent et livrées à elles-mêmes.
Sans pouvoir disposer ne serait-ce que d’une simple considération de la part de leur ministère de tutelle… qui n’en a rien à battre ! C’est bien dommage !
Mais, sans doute au nom de la politique « étrangère » (étrange ?), il valait sans doute mieux laisser à Air Sénégal une nouvelle possibilité de se repositionner entre Paris et Dakar.
Après tout, c’est comme le yoyo. Un coup ça vient, un coup ça s’en va…
Si j’en crois les récentes déclarations d’Air Sénégal, cette dernière est « armée pour relever le défi puisqu’elle bénéficie du soutien de l’État, d’une équipe dirigeante expérimentée, qualifiée et internationale, d’un business model innovant, d’une flotte moderne et d’un marché déjà captif.»
Et on dit merci qui ?
Vous l’aurez compris, à travers Corsair, on peut se rendre compte des difficultés quasi-quotidiennes de nos compagnies françaises, trop petites pour émerger, empêtrées dans des contraintes instaurées par un Etat totalement absent et livrées à elles-mêmes.
Sans pouvoir disposer ne serait-ce que d’une simple considération de la part de leur ministère de tutelle… qui n’en a rien à battre ! C’est bien dommage !
Mais, sans doute au nom de la politique « étrangère » (étrange ?), il valait sans doute mieux laisser à Air Sénégal une nouvelle possibilité de se repositionner entre Paris et Dakar.
Après tout, c’est comme le yoyo. Un coup ça vient, un coup ça s’en va…
Si j’en crois les récentes déclarations d’Air Sénégal, cette dernière est « armée pour relever le défi puisqu’elle bénéficie du soutien de l’État, d’une équipe dirigeante expérimentée, qualifiée et internationale, d’un business model innovant, d’une flotte moderne et d’un marché déjà captif.»
Et on dit merci qui ?