DR : © Nomad_Soul Fotolia.com
Marrant comme parfois l’actualité rencontre la réalité. Président Macron, pour lequel j’avais pourtant une certaine bienveillance, veut, si j’ai tout bien compris, « encadrer » cette liberté de la presse à laquelle nous sommes profondément attachés.
Lire aussi : La case de l'Oncle Dom : au secours, Macron veut nous bâillonner !
Et, par une loi dont nous ignorons encore la teneur, entend « limiter » la diffusion de fausses rumeurs, confidences et autres informations.
Certes, quand une info est fausse, ce qui arrive parfois, il est légitime de la démentir immédiatement, ce que font la majorité des médias sérieux, qu’ils soient publiés en « papier » ou sur le Net.
En revanche, il faudrait surtout arriver à cerner les « fake news ». Je n’ose imaginer qu’un canard sérieux ne devra, sous peine de subir le pilori, rendre compte dans ses colonnes que la parole « officielle » délivrée lors de conférences de presse. Conférences dans lesquelles, la plupart du temps, on parle la langue de bois sans accent et sans aucune vergogne.
Dans tous les secteurs d’activité, faut-il le préciser. En politique, c’est quasi la règle, à tel point que certains confrères délivrent régulièrement le prix de la meilleure langue de bois !
Lire aussi : La case de l'Oncle Dom : au secours, Macron veut nous bâillonner !
Et, par une loi dont nous ignorons encore la teneur, entend « limiter » la diffusion de fausses rumeurs, confidences et autres informations.
Certes, quand une info est fausse, ce qui arrive parfois, il est légitime de la démentir immédiatement, ce que font la majorité des médias sérieux, qu’ils soient publiés en « papier » ou sur le Net.
En revanche, il faudrait surtout arriver à cerner les « fake news ». Je n’ose imaginer qu’un canard sérieux ne devra, sous peine de subir le pilori, rendre compte dans ses colonnes que la parole « officielle » délivrée lors de conférences de presse. Conférences dans lesquelles, la plupart du temps, on parle la langue de bois sans accent et sans aucune vergogne.
Dans tous les secteurs d’activité, faut-il le préciser. En politique, c’est quasi la règle, à tel point que certains confrères délivrent régulièrement le prix de la meilleure langue de bois !
Dominique Gobert - DR
Dans le secteur qui nous intéresse, nous journalistes « spécialisés » de la presse touristique, c’est du quasi pareil. Parfois même en pire.
Tiens, récemment, j’ai souvenir d’un confrère qui avait annoncé qu’un grand TO avait missionné une officine de banque afin de vendre une de ses filiales. Tollé de la part de ce TO qui avait hurlé en déclarant que tout ceci n’était que « fake news » ! Alors que c’était la réalité et que l’avenir proche donnera raison à mon confrère…
Je suppose que si la loi Président Macron avait été publiée, mon malheureux confrère se serait retrouvé en geôle ?
Tiens, en parlant de « fausse information », prenons le cas qui a secoué nos colonnes pas plus tard qu’avant-hier. Plein Vent ne fermera pas ? Pas si sûr, mais, selon les termes et la sémantique employée par les dirigeants de l’entreprise, le TO, filiale de Fram, « ne disparaît pas ».
Selon un « mail » anonyme, issu de chez Plein Vent, ce dernier annonçait bel et bien « la fin d’une époque et la fermeture de (notre) l’entreprise ».
Dans un souci d’objectivité, nous avions accordé à la direction le soin de s’exprimer et de clamer haut et fort que « Plein Vent restait toujours vivant » ! Et nous avions également pris contact avec les syndicats...
Tiens, récemment, j’ai souvenir d’un confrère qui avait annoncé qu’un grand TO avait missionné une officine de banque afin de vendre une de ses filiales. Tollé de la part de ce TO qui avait hurlé en déclarant que tout ceci n’était que « fake news » ! Alors que c’était la réalité et que l’avenir proche donnera raison à mon confrère…
Je suppose que si la loi Président Macron avait été publiée, mon malheureux confrère se serait retrouvé en geôle ?
Tiens, en parlant de « fausse information », prenons le cas qui a secoué nos colonnes pas plus tard qu’avant-hier. Plein Vent ne fermera pas ? Pas si sûr, mais, selon les termes et la sémantique employée par les dirigeants de l’entreprise, le TO, filiale de Fram, « ne disparaît pas ».
Selon un « mail » anonyme, issu de chez Plein Vent, ce dernier annonçait bel et bien « la fin d’une époque et la fermeture de (notre) l’entreprise ».
Dans un souci d’objectivité, nous avions accordé à la direction le soin de s’exprimer et de clamer haut et fort que « Plein Vent restait toujours vivant » ! Et nous avions également pris contact avec les syndicats...
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Un peu, comme, en d’autres temps pas si lointains, TUI avait annoncé que Marmara, Nouvelles Frontières, Transat, restaient vivants. Et, là encore, nous abordons un problème purement sémantique.
Sur le papier, dans des brochures qui coûtent la peau des fesses, existent bien ces marques, écrites en tout petit, tels des contrats d’assurance, tandis que la Grosse Marque, TUI, illumine l’ensemble.
Ben je ne voudrais pas être trop négatif, mais quand même, pour Plein Vent, ça risque d’être du kif-kif, si je puis m’exprimer ainsi.
Parce que les 28 salariés de Plein Vent qui ont reçu leurs lettres d’introduction chez Pôle Emploi, la vidange du siège de PV à Saint Laurent (pas toi, Guéna) et la reprise des activités par des salariés de Fram à Toulouse, c’est quoi ?
D’ailleurs, si j’ai bien compris la suite des évènements, on devra maintenant dire « Fram / Plein Vent » ?
Allos, restons un peu sérieux. Si la liberté de la presse est atteinte, il serait bon aussi que les « communicants », qu’ils soient politiques ou professionnels, arrêtent de nous prendre pour des quiches !
Parce que si la presse ne sert qu’à cirer les pompes, je ne m’y sens pas du tout à ma place. Et je sais que beaucoup vont s’en réjouir !
Sur le papier, dans des brochures qui coûtent la peau des fesses, existent bien ces marques, écrites en tout petit, tels des contrats d’assurance, tandis que la Grosse Marque, TUI, illumine l’ensemble.
Ben je ne voudrais pas être trop négatif, mais quand même, pour Plein Vent, ça risque d’être du kif-kif, si je puis m’exprimer ainsi.
Parce que les 28 salariés de Plein Vent qui ont reçu leurs lettres d’introduction chez Pôle Emploi, la vidange du siège de PV à Saint Laurent (pas toi, Guéna) et la reprise des activités par des salariés de Fram à Toulouse, c’est quoi ?
D’ailleurs, si j’ai bien compris la suite des évènements, on devra maintenant dire « Fram / Plein Vent » ?
Allos, restons un peu sérieux. Si la liberté de la presse est atteinte, il serait bon aussi que les « communicants », qu’ils soient politiques ou professionnels, arrêtent de nous prendre pour des quiches !
Parce que si la presse ne sert qu’à cirer les pompes, je ne m’y sens pas du tout à ma place. Et je sais que beaucoup vont s’en réjouir !