Le patron de Norwegian, sans aucun complexe, annonçait jeudi 15 février 2018 fièrement son intention d’envahir la plate-forme de Paris Orly, histoire de concurrencer Level - Photo Facebook Norwegian
Bêtement, on aurait pu songer que nos compagnies aériennes françaises, après de longues tergiversations, allaient enfin s’organiser afin de faire face à la grosse menace des ces nouvelles low cost qui s’installent en France...
Particulièrement à Paris, Orly ! Et, comme j’aime assez les digressions, j’aimerais assez comprendre ce qui se passe du côté de nos aéroports parisiens : Augustin ferait-il une crise de pouvoir autoritaire qui le pousse à virer le patron de Roissy ?
Bon, fin de la digression, revenons à nos envahisseurs : les Vikings d’un côté, les Bretons (pas si grands) de l’autre.
Jeudi dernier, le patron de Norwegian, sans aucun complexe, annonçait fièrement son intention d’envahir la plate-forme de Paris Orly, histoire de concurrencer Level, émanation low cost du groupe British Airways/Iberia.
Sont vraiment sans vergogne, ces Vikings, qui profitent (sans vraiment faire partie de l’UE), de ces distorsions fiscales qui détériorent la concurrence au détriment de nos compagnies.
Particulièrement à Paris, Orly ! Et, comme j’aime assez les digressions, j’aimerais assez comprendre ce qui se passe du côté de nos aéroports parisiens : Augustin ferait-il une crise de pouvoir autoritaire qui le pousse à virer le patron de Roissy ?
Bon, fin de la digression, revenons à nos envahisseurs : les Vikings d’un côté, les Bretons (pas si grands) de l’autre.
Jeudi dernier, le patron de Norwegian, sans aucun complexe, annonçait fièrement son intention d’envahir la plate-forme de Paris Orly, histoire de concurrencer Level, émanation low cost du groupe British Airways/Iberia.
Sont vraiment sans vergogne, ces Vikings, qui profitent (sans vraiment faire partie de l’UE), de ces distorsions fiscales qui détériorent la concurrence au détriment de nos compagnies.
Dominique Gobert - DR
D’ailleurs, Norwegian ne cache même pas son peu d’attention vis-à-vis de ces dernières, en annonçant qu’elle va s’installer davantage à Orly, histoire de porter le fer envers Level, qui sera et je cite "un bon compétiteur qui va stimuler la concurrence. (…) Mais nous avons de notre côté l'avantage d'un très large réseau partout dans le monde. (…) Notre offre est plus complète".
Faut dire qu’entre les Anglois et les Nordiques, on ne s’embarrasse pas trop de charges sociales ou de conditions de travail telles que nos compagnies aériennes y sont contraintes. Mais, peu s’en chaudent (du verbe peu s’en chauder, du vieux français), ils sont là.
Du coup, malgré l’arrivée en semi-catastrophe de La Compagnie (c’est pas un nom, c’est un gag !), ce transport low cost mais Business, la route entre Paris et les Etats-Unis va ressembler au périphérique parisien organisé par Dame Hidalgo.
Sans oublier, bien sûr, la grande liaison pour laquelle notre pavillon français se déchire, à savoir la Martinique, la Guadeloupe et, (damned et caramba pour Marc Rochet) le Polynésie Française !
Pour le moment, on ne connait pas trop les projets de Level. Mais il est bien certain que, fin matois, ils ne vont pas rester les deux pieds dans leurs sabots et que ça risque de cogner sec.
Faut dire qu’entre les Anglois et les Nordiques, on ne s’embarrasse pas trop de charges sociales ou de conditions de travail telles que nos compagnies aériennes y sont contraintes. Mais, peu s’en chaudent (du verbe peu s’en chauder, du vieux français), ils sont là.
Du coup, malgré l’arrivée en semi-catastrophe de La Compagnie (c’est pas un nom, c’est un gag !), ce transport low cost mais Business, la route entre Paris et les Etats-Unis va ressembler au périphérique parisien organisé par Dame Hidalgo.
Sans oublier, bien sûr, la grande liaison pour laquelle notre pavillon français se déchire, à savoir la Martinique, la Guadeloupe et, (damned et caramba pour Marc Rochet) le Polynésie Française !
Pour le moment, on ne connait pas trop les projets de Level. Mais il est bien certain que, fin matois, ils ne vont pas rester les deux pieds dans leurs sabots et que ça risque de cogner sec.
Avec des tarifs, parce qu’il n’y a que ça qui compte pour le passager, à la limite de la vente à perte.
Le Groupe IAG, proprio de Level, a les moyens. Pour les Vikings, qui clament à cors et à cris que "Notre expansion mondiale majeure atteindra son apogée à la seconde moitié de 2018, lorsque 32 de nos 42 Dreamliners commandés seront en service", c’est peut-être aussi un coup de poker…
Les pertes de ces deux dernières années sont loin d’être négligeables… Pour ne pas dire extrêmement inquiétantes. En même temps, Vikings et Grands Bretons ont bien raison de tenter la grande percée sur ce marché français très juteux.
En face, ils trouvent nos bons aéroports, ceux d’Augustin tout seul, et des XL Airways, Air Caraïbes, Corsair, qui tentent de survivre.
Ah si, j’oubliais Joon Koun Koun, laquelle cherche encore sa voie !
Pour les Assises, Madame Borne va devoir les dépasser... (les bornes!!!) pour connaître ses limites.
Je sais, navrant... je sors !
Le Groupe IAG, proprio de Level, a les moyens. Pour les Vikings, qui clament à cors et à cris que "Notre expansion mondiale majeure atteindra son apogée à la seconde moitié de 2018, lorsque 32 de nos 42 Dreamliners commandés seront en service", c’est peut-être aussi un coup de poker…
Les pertes de ces deux dernières années sont loin d’être négligeables… Pour ne pas dire extrêmement inquiétantes. En même temps, Vikings et Grands Bretons ont bien raison de tenter la grande percée sur ce marché français très juteux.
En face, ils trouvent nos bons aéroports, ceux d’Augustin tout seul, et des XL Airways, Air Caraïbes, Corsair, qui tentent de survivre.
Ah si, j’oubliais Joon Koun Koun, laquelle cherche encore sa voie !
Pour les Assises, Madame Borne va devoir les dépasser... (les bornes!!!) pour connaître ses limites.
Je sais, navrant... je sors !