Et si Lionel Guérin, patron du court et moyen courrier chez Air France, était paradoxalement, le grand gagnant de cette grève "historique" par sa durée et catastrophique quant à ses conséquences ? /photo dr
En fait, je me demande si les concepteurs de cette pub, que l'on croise dans tous les bons métros parisiens, n'en avaient pas un, de coup dans l'aile !
Eh oui, madame, mademoiselle, monsieur, c'est transavia qui s'affiche ainsi sur les murs.
Avant d'y aller droit dedans (le mur, bien sûr) !
Transavia, pilier et axe majeur du redressement d'Air France. Transavia, par qui le scandale arrive.
Et pourtant. C'était pas idiot, le plan de redressement concocté par Alexandre de Juniac, Président d'Air France, appuyé par Lionel Guérin et son fameux rapport.
Bien évidemment, les maux de notre compagnie (qui n'a de nationale que nos vieux souvenirs), passaient et passent encore par son manque de rentabilité sur le court et moyen-courrier.
Pour faire simple, face aux compagnies à bas coûts qui bénéficient d'une fiscalité (principalement en termes de charges salariales) nettement plus avantageuse, assortie d'une productivité que je qualifierais de "normale" par rapport aux progrès techniques et technologique de l'aviation moderne, Air France et sa caste d'intouchables refuse obstinément de vivre au XXIème siècle.
Tels des samouraïs, les pilotes préfèrent le hara- kiri… en entrainant avec eux, sans aucun complexe, sans aucune honte, veaux, vaches cochons, femmes, enfants (c'est une image, rassurez-vous) !
Tiens, je ne résiste pas à vous narrer cette anecdote, arrivée la semaine dernière sur un vol New York Paris.
Sans vergogne, les pilotes de ce vol, grévistes mais loin de leur somptueux foyer, se sont fait payer leur retour par leur syndicat (sur Delta Airlines et en classe avant), abandonnant un équipage qui n'a encore rien compris à l'aventure.
C'est authentique et parfaitement vérifiable !
Eh oui, madame, mademoiselle, monsieur, c'est transavia qui s'affiche ainsi sur les murs.
Avant d'y aller droit dedans (le mur, bien sûr) !
Transavia, pilier et axe majeur du redressement d'Air France. Transavia, par qui le scandale arrive.
Et pourtant. C'était pas idiot, le plan de redressement concocté par Alexandre de Juniac, Président d'Air France, appuyé par Lionel Guérin et son fameux rapport.
Bien évidemment, les maux de notre compagnie (qui n'a de nationale que nos vieux souvenirs), passaient et passent encore par son manque de rentabilité sur le court et moyen-courrier.
Pour faire simple, face aux compagnies à bas coûts qui bénéficient d'une fiscalité (principalement en termes de charges salariales) nettement plus avantageuse, assortie d'une productivité que je qualifierais de "normale" par rapport aux progrès techniques et technologique de l'aviation moderne, Air France et sa caste d'intouchables refuse obstinément de vivre au XXIème siècle.
Tels des samouraïs, les pilotes préfèrent le hara- kiri… en entrainant avec eux, sans aucun complexe, sans aucune honte, veaux, vaches cochons, femmes, enfants (c'est une image, rassurez-vous) !
Tiens, je ne résiste pas à vous narrer cette anecdote, arrivée la semaine dernière sur un vol New York Paris.
Sans vergogne, les pilotes de ce vol, grévistes mais loin de leur somptueux foyer, se sont fait payer leur retour par leur syndicat (sur Delta Airlines et en classe avant), abandonnant un équipage qui n'a encore rien compris à l'aventure.
C'est authentique et parfaitement vérifiable !
Remarquez, ça a bien failli marcher.
Cette caste de stupides sires (dont beaucoup ont dépassé la cinquantaine, ce qui est encore plus triste) a quand même réussi à faire plier sa gouvernance et son idée de créer une grande compagnie à coûts moins élevés européenne.
Ce qui d'ailleurs, m'incite à croire que l'Europe, c'est quand même loin d'être gagné.
Utopie, vieux rêve d'ado attardé, mais ne serait-il pas enfin possible d'harmoniser dans cette Europe, fiscalité, charges sociales et que sais-je encore?
Bon, juste un digression, mais qui mérite réflexion…
Néanmoins, en ce beau lundi, jour de grâce, 29 septembre 2014, le SNPL vient de lever son préavis de grève. Ce qui n'aura pas empêcher la compagnie de perdre, selon une estimation optimiste plus de 200M€ depuis le début de la grève.
C'est néanmoins, une bonne nouvelle, mais qui ne résout rien.
Alexandre de Juniac, que l'on donnait déjà partant, sera, de toutes façons, obligé de quitter son fauteuil. Je le vois mal, après cette bataille stupide, poursuivre son Plan de 2020.
Quelle crédibilité pourrait-il encore avoir ?
Curieusement, Lionel Guérin, lequel à l'époque, se voyait bien nommé à la présidence du groupe, est resté très silencieux. Trop ?
En même temps, sa nomination, pas impossible, en remplacement d'Alexandre de Juniac, peut paraître pour le moins incongrue. N'est-il pas le principal artisan du projet transavia?
Mais, lui, il entretient quand même des rapports plus "intenses" avec les pilotes…
Je me demande en fait si, à l'instar de ce qui risque de se produire pour la SNCM, le mieux ne serait pas de "casser les murs", liquider et repartir d'une "feuille blanche", sur des bases saines, solides, comme il se doit dans un monde moderne et une économie qui ont totalement changé ?
Faudrait peut-être aussi que nous ayons un gouvernement qui en ait…
Et la vlà c'est bien la question : en avoir ou pas ? Poser la question...
Cette caste de stupides sires (dont beaucoup ont dépassé la cinquantaine, ce qui est encore plus triste) a quand même réussi à faire plier sa gouvernance et son idée de créer une grande compagnie à coûts moins élevés européenne.
Ce qui d'ailleurs, m'incite à croire que l'Europe, c'est quand même loin d'être gagné.
Utopie, vieux rêve d'ado attardé, mais ne serait-il pas enfin possible d'harmoniser dans cette Europe, fiscalité, charges sociales et que sais-je encore?
Bon, juste un digression, mais qui mérite réflexion…
Néanmoins, en ce beau lundi, jour de grâce, 29 septembre 2014, le SNPL vient de lever son préavis de grève. Ce qui n'aura pas empêcher la compagnie de perdre, selon une estimation optimiste plus de 200M€ depuis le début de la grève.
C'est néanmoins, une bonne nouvelle, mais qui ne résout rien.
Alexandre de Juniac, que l'on donnait déjà partant, sera, de toutes façons, obligé de quitter son fauteuil. Je le vois mal, après cette bataille stupide, poursuivre son Plan de 2020.
Quelle crédibilité pourrait-il encore avoir ?
Curieusement, Lionel Guérin, lequel à l'époque, se voyait bien nommé à la présidence du groupe, est resté très silencieux. Trop ?
En même temps, sa nomination, pas impossible, en remplacement d'Alexandre de Juniac, peut paraître pour le moins incongrue. N'est-il pas le principal artisan du projet transavia?
Mais, lui, il entretient quand même des rapports plus "intenses" avec les pilotes…
Je me demande en fait si, à l'instar de ce qui risque de se produire pour la SNCM, le mieux ne serait pas de "casser les murs", liquider et repartir d'une "feuille blanche", sur des bases saines, solides, comme il se doit dans un monde moderne et une économie qui ont totalement changé ?
Faudrait peut-être aussi que nous ayons un gouvernement qui en ait…
Et la vlà c'est bien la question : en avoir ou pas ? Poser la question...