A l'intérieur, les peintres rafraichissent et redonnent une virginité à la maison. A l'étage, on travaille dans le gros œuvre. On reconstruit… /photo JDL
Ambiance feutrée à l'intérieur du siège toulousain de Fram.
Au rez -de-chaussée, l'agence accueille un couple de gentils seniors, qui ne savent pas trop décider s'ils vont se rendre au Framissima de Marrakech ou passer un séjour en Croatie. Une routine en quelque sorte qui dure depuis…
Une routine qui a eu le mérite de naitre, d'exister… et de s'essouffler.
Parce que, lorsque le succès est au rendez-vous, c'est humain, on a tendance à croire que tout ça va continuer. Indéfiniment.
Fram, comme tout le monde, n'a pas vu (ou voulu voir) l'évolution.
Et, sans vouloir paraître vieux con, l'époque du "tout va bien" est révolue, ce qui ne veut pas dire que tout va aller mal.
La terre tourne, le monde change et Fram doit aussi changer… pour, dans un premier temps, survivre et renaitre.
J'avoue, bien humblement, avoir eu de nombreux doutes sur ces générations "redresseuses de torts".
Ces nouveaux industriels qui, tels les mercenaires des temps anciens, conquérants des temps modernes, louent leurs services aux entreprises moribondes et réussissent souvent à les remettre dans le droit chemin d'une économie contemporaine.
En employant des recettes qui, grosso modo, ont fait leurs preuves, quelle que soit la branche d'activité. A condition d'arriver à temps. Et de sauver le malade.
Le cas de la maladie de Fram est assez typique, mais, au contraire des différents secteurs économiques, encore plus complexe.
Sur ce segment d'activité du tourisme, singulièrement en France, le facteur "humain" est particulièrement déterminant, que ce soit pour la gestion des entreprises ou pour les grandes orientations économiques et politiques.
Au rez -de-chaussée, l'agence accueille un couple de gentils seniors, qui ne savent pas trop décider s'ils vont se rendre au Framissima de Marrakech ou passer un séjour en Croatie. Une routine en quelque sorte qui dure depuis…
Une routine qui a eu le mérite de naitre, d'exister… et de s'essouffler.
Parce que, lorsque le succès est au rendez-vous, c'est humain, on a tendance à croire que tout ça va continuer. Indéfiniment.
Fram, comme tout le monde, n'a pas vu (ou voulu voir) l'évolution.
Et, sans vouloir paraître vieux con, l'époque du "tout va bien" est révolue, ce qui ne veut pas dire que tout va aller mal.
La terre tourne, le monde change et Fram doit aussi changer… pour, dans un premier temps, survivre et renaitre.
J'avoue, bien humblement, avoir eu de nombreux doutes sur ces générations "redresseuses de torts".
Ces nouveaux industriels qui, tels les mercenaires des temps anciens, conquérants des temps modernes, louent leurs services aux entreprises moribondes et réussissent souvent à les remettre dans le droit chemin d'une économie contemporaine.
En employant des recettes qui, grosso modo, ont fait leurs preuves, quelle que soit la branche d'activité. A condition d'arriver à temps. Et de sauver le malade.
Le cas de la maladie de Fram est assez typique, mais, au contraire des différents secteurs économiques, encore plus complexe.
Sur ce segment d'activité du tourisme, singulièrement en France, le facteur "humain" est particulièrement déterminant, que ce soit pour la gestion des entreprises ou pour les grandes orientations économiques et politiques.
C'est ce qui s'est passé pour Fram.
Et, à travers la crise que traverse le voyagiste, c'est peut-être, grâce à l'arrivée de ce mercenaire qu'est le nouveau Président de l'entreprise, que le modèle économique du tourisme en France pourrait connaître une orientation nouvelle.
Daniel Cohen, Eve-Lise, Joost Bourlon, Pedro (oui, c'est le type plutôt discret que j'ai croisé dans un couloir au parquet impeccablement ciré et qui ne s'occupe que des bilans) ont une stratégie qui passe outre les vieux poncifs du tourisme traditionnel en France.
Qui veulent réformer, parce qu'il en va de la survie, non seulement du TO, mais de l'ensemble de la profession, les relations entre les différents corps de métiers que sont la production et la distribution.
Réformer, c'est aussi entamer un dialogue qui n'existe pas. Qui n'existe plus entre les distributeurs et les producteurs.
Confiance ? Une notion en voie de disparition et pourtant une notion qu'entend bien remettre à jour le patron en CDD de Fram, nouvelle génération.
C'est aujourd'hui, au cours d'un déjeuner toulousain, que Daniel Cohen, Président de Fram, rencontre Jean-Pierre Mas.
Situation délicate pour deux intérimaires qui n'ont que peu de temps pour poser les bases d'une collaboration fructueuse, non plus perdante/perdante, mais véritablement "gagnante pour tous".
Situation qui pourrait aboutir aussi à la renaissance d'un nouveau modèle économique sur le secteur du tourisme français.A condition après, pour chacun, de fédérer...
Si le dialogue, en toute confiance, est entamé, les mentalités devraient indubitablement évoluer.
C'est pas gagné, mais c'est loin d'être perdu !
Et, à travers la crise que traverse le voyagiste, c'est peut-être, grâce à l'arrivée de ce mercenaire qu'est le nouveau Président de l'entreprise, que le modèle économique du tourisme en France pourrait connaître une orientation nouvelle.
Daniel Cohen, Eve-Lise, Joost Bourlon, Pedro (oui, c'est le type plutôt discret que j'ai croisé dans un couloir au parquet impeccablement ciré et qui ne s'occupe que des bilans) ont une stratégie qui passe outre les vieux poncifs du tourisme traditionnel en France.
Qui veulent réformer, parce qu'il en va de la survie, non seulement du TO, mais de l'ensemble de la profession, les relations entre les différents corps de métiers que sont la production et la distribution.
Réformer, c'est aussi entamer un dialogue qui n'existe pas. Qui n'existe plus entre les distributeurs et les producteurs.
Confiance ? Une notion en voie de disparition et pourtant une notion qu'entend bien remettre à jour le patron en CDD de Fram, nouvelle génération.
C'est aujourd'hui, au cours d'un déjeuner toulousain, que Daniel Cohen, Président de Fram, rencontre Jean-Pierre Mas.
Situation délicate pour deux intérimaires qui n'ont que peu de temps pour poser les bases d'une collaboration fructueuse, non plus perdante/perdante, mais véritablement "gagnante pour tous".
Situation qui pourrait aboutir aussi à la renaissance d'un nouveau modèle économique sur le secteur du tourisme français.A condition après, pour chacun, de fédérer...
Si le dialogue, en toute confiance, est entamé, les mentalités devraient indubitablement évoluer.
C'est pas gagné, mais c'est loin d'être perdu !
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