Alors que les gouvernements allemand et anglais n'ont pas hésité à sortir des millions pour aider les voyageurs et les compagnies en difficultés, l'Etat français ne répond plus - Crédit photo : Depositphotos @londondeposit
Laurent Magnin n’aura pas à rougir, si, d’aventure, personne ne se présente à la barre du Tribunal de Commerce afin de présenter une offre de reprise.
Il se sera battu, avec l’ensemble des salariés de la compagnie, jusqu’au bout. Maladroitement aussi, ne serait-ce que par son appel à Air France en fin de semaine dernière.
On ne force pas un âne à boire quand il n’a pas soif !
Et surtout, faut pas affirmer des choses qui méritent plutôt une certaine confidentialité. Mais bon, l’homme est ainsi et on ne peut pas lui en vouloir, même si dans ce cas, c’est bien maladroit.
Chez Aigle Azur, c’est un peu la même chose, même si, dans ce cas, non seulement la gestion de la compagnie a été désastreuse, que les actionnaires ont été pitoyables et que, désolé de le dire, les syndicats n’ont pas été mieux.
Air France avait présenté une offre, retirée depuis, par crainte d’irriter ses propres syndicats de navigants.
Il se sera battu, avec l’ensemble des salariés de la compagnie, jusqu’au bout. Maladroitement aussi, ne serait-ce que par son appel à Air France en fin de semaine dernière.
On ne force pas un âne à boire quand il n’a pas soif !
Et surtout, faut pas affirmer des choses qui méritent plutôt une certaine confidentialité. Mais bon, l’homme est ainsi et on ne peut pas lui en vouloir, même si dans ce cas, c’est bien maladroit.
Chez Aigle Azur, c’est un peu la même chose, même si, dans ce cas, non seulement la gestion de la compagnie a été désastreuse, que les actionnaires ont été pitoyables et que, désolé de le dire, les syndicats n’ont pas été mieux.
Air France avait présenté une offre, retirée depuis, par crainte d’irriter ses propres syndicats de navigants.
Dominique Gobert - DR
Pourtant, dans un courrier adressé à Uncle Ben et à Anne Rigail, les navigants appellent eux aussi au secours la compagnie ex-nationale, acceptant sans aucune condition de renoncer à leurs contrats Aigle Azur, à la séniorité et humblement, intégrer la compagnie.
On aurait au moins pu discuter… Certes, la loi du travail ne permet pas, en cas de reprise, de changer les contrats de travail.
Il suffisait de la part de l’Etat, d’une petite dérogation et le tour était joué. Sauf que, tout le monde s’en fout… vaut mieux liquider !
Je remarque également la triste attitude de nos pouvoirs publics. A se demander si la disparition, la désindustrialisation de notre pays n’est pas une stratégie mûrie…
Alors, benoîtement, je me pose la question, en observant l’attitude de nos voisins européens.
Ainsi, en Allemagne, le cas de Condor, cette compagnie aérienne filiale du quasi défunt Cook, en possible difficulté (certaine, d’ailleurs) est un exemple flagrant.
A peine deux jours après la défaillance de Thomas Cook, l’état fédéral germain, associé à la Hesse, a accordé un « prêt-relais » de 380 millions d’euros, sur une durée de six mois !
On aurait au moins pu discuter… Certes, la loi du travail ne permet pas, en cas de reprise, de changer les contrats de travail.
Il suffisait de la part de l’Etat, d’une petite dérogation et le tour était joué. Sauf que, tout le monde s’en fout… vaut mieux liquider !
Je remarque également la triste attitude de nos pouvoirs publics. A se demander si la disparition, la désindustrialisation de notre pays n’est pas une stratégie mûrie…
Alors, benoîtement, je me pose la question, en observant l’attitude de nos voisins européens.
Ainsi, en Allemagne, le cas de Condor, cette compagnie aérienne filiale du quasi défunt Cook, en possible difficulté (certaine, d’ailleurs) est un exemple flagrant.
A peine deux jours après la défaillance de Thomas Cook, l’état fédéral germain, associé à la Hesse, a accordé un « prêt-relais » de 380 millions d’euros, sur une durée de six mois !
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En Grande-Bretonie, le gouvernement (bizarre, n’est-il pas, mais néanmoins existant) a immédiatement mis en place un gigantesque plan de rapatriement des centaines de milliers de clients de Thomas Cook. Coût de l’opération ? 600 millions de livres environ !
Chez nous, en bonne Gauloisie, alors que les ministères concernés étaient au courant, grâce à ce CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle) qui finalement, ne sert à rien, pas un mot.
Pas un geste, à croire que l’indifférence face à la perte de quelque 2 000 emplois, la disparition de couleurs françaises à travers le monde n’est qu’une baliverne, pour ne pas dire une billevesée.
Chez nous aussi, face à l’angoisse de vacanciers disséminés à travers le monde, les services étatiques ont quasi « ordonné » à l’APST de se saisir du dossier sans attendre le dépôt de bilan de Thomas Cook France.
Pour XL, il aurait fallu 35 briques, remboursables bien entendu.
Pour Aigle Azur, la proposition de Guérin nécessitait un prêt participatif de la part de l’Etat de 15 briquettes, remboursable en sept ans !
Navrant !
Chez nous, en bonne Gauloisie, alors que les ministères concernés étaient au courant, grâce à ce CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle) qui finalement, ne sert à rien, pas un mot.
Pas un geste, à croire que l’indifférence face à la perte de quelque 2 000 emplois, la disparition de couleurs françaises à travers le monde n’est qu’une baliverne, pour ne pas dire une billevesée.
Chez nous aussi, face à l’angoisse de vacanciers disséminés à travers le monde, les services étatiques ont quasi « ordonné » à l’APST de se saisir du dossier sans attendre le dépôt de bilan de Thomas Cook France.
Pour XL, il aurait fallu 35 briques, remboursables bien entendu.
Pour Aigle Azur, la proposition de Guérin nécessitait un prêt participatif de la part de l’Etat de 15 briquettes, remboursable en sept ans !
Navrant !