XL Airways a tenté, durant longtemps, de changer la donne, avec ses petits moyens, sa vitalité et surtout l’envie de démocratiser le transport aérien - DR : XL Airways
Autant la chute d’Aigle Azur, depuis la mainmise par un actionnaire chinois et une direction sans grande envergure n’a pas été une surprise, autant la défaillance de XL Airways est une véritable catastrophe pour l’ensemble de la profession en France.
A l’heure où j’écris ces lignes, il reste quelques minutes encore avant que les avions bleus et blancs au pavillon français ne s’endorment pour, ce que beaucoup espèrent, juste une petite sieste au bord de la piste.
Triste journée, après, très certainement, la liquidation définitive ou du moins le dépeçage d’Aigle Azur et la grave défaillance de cette petite compagnie française, l’échec de son président qui depuis des années se bat comme un beau diable pour tenter de redonner souffle et vie à sa compagnie et à ses quelque 600 collaborateurs.
Au temps de l’aviation, le monde du transport aérien était un vrai métier, un monde où l’on s’affrontait en personne de bonne compagnie.
C’est bien fini, tout ça et les flibustiers ont depuis longtemps pris le pouvoir, avec d’ailleurs, l’aval de nombreux politiques.
A l’heure où j’écris ces lignes, il reste quelques minutes encore avant que les avions bleus et blancs au pavillon français ne s’endorment pour, ce que beaucoup espèrent, juste une petite sieste au bord de la piste.
Triste journée, après, très certainement, la liquidation définitive ou du moins le dépeçage d’Aigle Azur et la grave défaillance de cette petite compagnie française, l’échec de son président qui depuis des années se bat comme un beau diable pour tenter de redonner souffle et vie à sa compagnie et à ses quelque 600 collaborateurs.
Au temps de l’aviation, le monde du transport aérien était un vrai métier, un monde où l’on s’affrontait en personne de bonne compagnie.
C’est bien fini, tout ça et les flibustiers ont depuis longtemps pris le pouvoir, avec d’ailleurs, l’aval de nombreux politiques.
XL Airways a tenté, durant longtemps, de changer la donne, avec ses petits moyens, sa vitalité et surtout l’envie de démocratiser le transport aérien, favoriser l’accès de ses aéroplanes aux modestes, à ceux qui disposaient de peu de pouvoir d’achat mais qui avaient, eux aussi, le droit de voyager.
La faute à qui ? Va savoir, Charles…
Faute de gestion ? Dans le cas de XL, sincèrement, je ne crois pas.
Faute de stratégie ? Difficile à dire dans la mesure où la petite compagnie a essayé de ne pas se disperser, ni ouvrir des routes à tort et à travers sans véritables études de marché.
La faute à la concurrence, venue du Nord surtout et certains qui, même au plus mal, bénéficient de ces bizarreries européennes qui permettent à n’importe qui de s’installer n’importe où ? Sûrement, mais pour eux aussi, la chute sera sévère…
La faute à la canicule, aux gilets jaunes, et que sais-je encore ? Peu probable.
En revanche, et il serait bon de le souligner, les autorités de tutelle en France y ont incontestablement une grande part de responsabilité, c’est clair et totalement avenu.
La faute à qui ? Va savoir, Charles…
Faute de gestion ? Dans le cas de XL, sincèrement, je ne crois pas.
Faute de stratégie ? Difficile à dire dans la mesure où la petite compagnie a essayé de ne pas se disperser, ni ouvrir des routes à tort et à travers sans véritables études de marché.
La faute à la concurrence, venue du Nord surtout et certains qui, même au plus mal, bénéficient de ces bizarreries européennes qui permettent à n’importe qui de s’installer n’importe où ? Sûrement, mais pour eux aussi, la chute sera sévère…
La faute à la canicule, aux gilets jaunes, et que sais-je encore ? Peu probable.
En revanche, et il serait bon de le souligner, les autorités de tutelle en France y ont incontestablement une grande part de responsabilité, c’est clair et totalement avenu.
Particulièrement dans le cas de XL Airways, dont Laurent Magnin, son président, n’a pas arrêté de fustiger l’incohérence et la désastreuse gestion du pavillon français par les pouvoirs publics.
Des autorités qui n’ont eu de cesse d’abrutir les compagnies aériennes françaises de taxes et de lourdes charges sociales au mépris total de la concurrence mondiale.
Au mépris même des clients et des collaborateurs de ces compagnies, lesquels n’auront, dans peu de temps, que la solution de pleurer…
Comme Laurent Magnin, à l’issue de cette journée hier, vidé, lessivé et… impuissant face à la chute.
J’avoue, jusqu’au bout, j’y ai cru. Avec la première tentative, chez Air France, on tenait quasi le bon bout. Sauf que, socialement, face à l’incohérence syndicale, l’affaire a brutalement capoté.
J’y ai encore cru la semaine dernière, avec les Portugais qui semblaient pratiquement d’accord. Ça aurait pu être bien… mais trop tard.
Je ne connais aucun philanthrope qui paierait quelque chose… qu’il pourrait avoir sans quasi débourser trois ronds !
Connaissant un peu Magnin, il va faire les choses proprement. Seulement, il y aura forcément des dégâts au sein du paysage touristique français.
Finalement, XL qui a toujours privilégié la distribution traditionnelle, fera aussi des victimes de ce côté.
Et c’est bien dommage. A moins que…
Des autorités qui n’ont eu de cesse d’abrutir les compagnies aériennes françaises de taxes et de lourdes charges sociales au mépris total de la concurrence mondiale.
Au mépris même des clients et des collaborateurs de ces compagnies, lesquels n’auront, dans peu de temps, que la solution de pleurer…
Comme Laurent Magnin, à l’issue de cette journée hier, vidé, lessivé et… impuissant face à la chute.
J’avoue, jusqu’au bout, j’y ai cru. Avec la première tentative, chez Air France, on tenait quasi le bon bout. Sauf que, socialement, face à l’incohérence syndicale, l’affaire a brutalement capoté.
J’y ai encore cru la semaine dernière, avec les Portugais qui semblaient pratiquement d’accord. Ça aurait pu être bien… mais trop tard.
Je ne connais aucun philanthrope qui paierait quelque chose… qu’il pourrait avoir sans quasi débourser trois ronds !
Connaissant un peu Magnin, il va faire les choses proprement. Seulement, il y aura forcément des dégâts au sein du paysage touristique français.
Finalement, XL qui a toujours privilégié la distribution traditionnelle, fera aussi des victimes de ce côté.
Et c’est bien dommage. A moins que…