Perturbations à prévoir en février si les grèves d'Air France et de la SNCF se confirment - Photo : adrian_ilie825-Fotolia.com
C’est vraiment l’histoire sans fin...
A croire que, dès qu’une grève est terminée, on pense déjà à la suivante et, à force, ça en devient quand même un peu lassant.
A la SNCF, c’est comme les chutes de neige de la semaine dernière : l’évolution du statut de la société ferroviaire est prévue maintenant de longue date, notamment la fin du « monopole » étatique et l’ouverture à la concurrence au sein de l’Union Européenne. Mais apparemment, les cheminots la découvrent... ?
Jean-Cyril Spinetta, ancien patron du groupe Air France/KLM a été chargé par le gouvernement d’établir un « rapport » sur l’avenir de la SNCF et devrait en remettre les conclusions à madame Bornes, notre ministre des transports, cette semaine.
Et, bien évidemment, ce rapport devrait s’avérer quasi « explosif ». C’est du moins ce qu’en pensent les syndicats qui envisagent déjà une « grève historique », tant la crainte de voir leur statut (quand même très privilégié), disparaître petit à petit.
A croire que, dès qu’une grève est terminée, on pense déjà à la suivante et, à force, ça en devient quand même un peu lassant.
A la SNCF, c’est comme les chutes de neige de la semaine dernière : l’évolution du statut de la société ferroviaire est prévue maintenant de longue date, notamment la fin du « monopole » étatique et l’ouverture à la concurrence au sein de l’Union Européenne. Mais apparemment, les cheminots la découvrent... ?
Jean-Cyril Spinetta, ancien patron du groupe Air France/KLM a été chargé par le gouvernement d’établir un « rapport » sur l’avenir de la SNCF et devrait en remettre les conclusions à madame Bornes, notre ministre des transports, cette semaine.
Et, bien évidemment, ce rapport devrait s’avérer quasi « explosif ». C’est du moins ce qu’en pensent les syndicats qui envisagent déjà une « grève historique », tant la crainte de voir leur statut (quand même très privilégié), disparaître petit à petit.
Dominique Gobert - DR
C’est pas très glop, c’est vrai, pour ces cheminots qui ne font pas un métier facile, mais il est clair que, le monde évoluant, particulièrement celui des transports, « on ne peut pas être et avoir été » !
C’est ainsi et il vaut mieux envisager le changement inéluctable que de se complaire dans de vieilles habitudes du passé !
Parmi les craintes se profile le changement de statut juridique de la vieille dame de fer, un passage de société d’établissement Public à caractère industriel et commercial en une Société Anonyme, dont l’état serait actionnaire majoritaire.
Mais jusqu’à quand, s’inquiètent les syndicats qui font référence à son « désengagement » au fil des années de sociétés telles que France Telecom ou EDF !
Et, puis, il y a cette fameuse ouverture à la concurrence, prévue à l’horizon 2020. Et ça, les syndicats n’aiment pas du tout. Sans parler du régime des retraites, le « spécial » dont Président Macron entend bien harmoniser les règles…
C’est ainsi et il vaut mieux envisager le changement inéluctable que de se complaire dans de vieilles habitudes du passé !
Parmi les craintes se profile le changement de statut juridique de la vieille dame de fer, un passage de société d’établissement Public à caractère industriel et commercial en une Société Anonyme, dont l’état serait actionnaire majoritaire.
Mais jusqu’à quand, s’inquiètent les syndicats qui font référence à son « désengagement » au fil des années de sociétés telles que France Telecom ou EDF !
Et, puis, il y a cette fameuse ouverture à la concurrence, prévue à l’horizon 2020. Et ça, les syndicats n’aiment pas du tout. Sans parler du régime des retraites, le « spécial » dont Président Macron entend bien harmoniser les règles…
Autres articles
-
Air Antilles met la pression sur Air France et Corsair !
-
Air France et KLM suspendent (temporairement) Zanzibar en 2025
-
eSIM : un service pour les clients et une source de revenu pour les agences ? [ABO]
-
Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
-
ITA Airways : un mariage qui fait les affaires... d'Air France et easyjet !
Pas de soucis cependant : encore une fois, ce sont les contribuables ou les salariés du privé qui paieront.
Chez Air France, pas de scrupules non plus. La compagnie, qui est encore loin de la réussite flagrante et totale, devrait quand même annoncer ce vendredi prochain, de bons résultats. Quasi inespérés, aurais-je envie de dire. Mais qui ne sont pas, pour autant, le levier qui permettra à notre compagnie de se sortir tout à fait de son marasme.
Là aussi, nous devrions assister à un mouvement « historique » de la part des syndicats omnipuissants d’Air France. C’est en effet, la première fois depuis fort longtemps, que la quasi-totalité des instances représentatives de la compagnie sont unis pour réclamer une augmentation générale des salaires de 6%.
Certes, la grille des salaires était gelée depuis 2011… et encore ! Je ne crois pas que les pilotes aient été très pénalisés, eux qui veulent, encore et toujours, diriger la compagnie.
En revanche, la direction d’Air France n’a pas été très adroite non plus, dans la mesure où, faisant fi des désirs syndicaux majoritaires, elle « impose » unilatéralement une augmentation de 1% !
Décidément, rien ne va plus dans nos transports.
Et perso, j’en suis extrêmement marri : je devais emprunter un bel aéroplane d’Air France le 22 février prochain en direction de Nouille Orque. Après tout le mal que je me suis donné pour obtenir un visa américain, c’est vraiment pas de pot !
Chez Air France, pas de scrupules non plus. La compagnie, qui est encore loin de la réussite flagrante et totale, devrait quand même annoncer ce vendredi prochain, de bons résultats. Quasi inespérés, aurais-je envie de dire. Mais qui ne sont pas, pour autant, le levier qui permettra à notre compagnie de se sortir tout à fait de son marasme.
Là aussi, nous devrions assister à un mouvement « historique » de la part des syndicats omnipuissants d’Air France. C’est en effet, la première fois depuis fort longtemps, que la quasi-totalité des instances représentatives de la compagnie sont unis pour réclamer une augmentation générale des salaires de 6%.
Certes, la grille des salaires était gelée depuis 2011… et encore ! Je ne crois pas que les pilotes aient été très pénalisés, eux qui veulent, encore et toujours, diriger la compagnie.
En revanche, la direction d’Air France n’a pas été très adroite non plus, dans la mesure où, faisant fi des désirs syndicaux majoritaires, elle « impose » unilatéralement une augmentation de 1% !
Décidément, rien ne va plus dans nos transports.
Et perso, j’en suis extrêmement marri : je devais emprunter un bel aéroplane d’Air France le 22 février prochain en direction de Nouille Orque. Après tout le mal que je me suis donné pour obtenir un visa américain, c’est vraiment pas de pot !