C’est pratiquement acté, après bien des tergiversations, discussions, renonciations, bluff digne d’une gigantesque partie de poker (ou de la Commedia del Arte) c’est Lufthansa qui va reprendre la plus grande partie des activités de la compagnie italienne en difficulté depuis des lustres et actuellement placée sous tutelle du gouvernement italien.
Selon nos confrères du Corriere della Serra, l’accord serait quasi finalisé pour la modique somme de 500 millions d’euros et la sauvegarde d’environ 6000 emplois (sur un totale de 8000).
Il aura fallu la constance rigoureuse des Allemands, cette farouche détermination pour affaiblir quand même Alitalia à l’époque, et les conduire à créer Lufthansa Italia. Sans grand succès et au prix de lourdes pertes.
En même temps, si Lufthansa arrive à récupérer cette compagnie, c’est un énorme pas pour elle sur le marché du transport aérien européen.
Et malgré la faiblesse actuelle de la compagnie italienne, l’affaire pourrait à terme, devenir plutôt lucrative pour Lufthansa, laquelle vise de plus en plus le trafic long-courrier. N’oublions pas que l’Italie se positionne à la quatrième place du marché européen en termes de trafic long-courrier.
Selon nos confrères du Corriere della Serra, l’accord serait quasi finalisé pour la modique somme de 500 millions d’euros et la sauvegarde d’environ 6000 emplois (sur un totale de 8000).
Il aura fallu la constance rigoureuse des Allemands, cette farouche détermination pour affaiblir quand même Alitalia à l’époque, et les conduire à créer Lufthansa Italia. Sans grand succès et au prix de lourdes pertes.
En même temps, si Lufthansa arrive à récupérer cette compagnie, c’est un énorme pas pour elle sur le marché du transport aérien européen.
Et malgré la faiblesse actuelle de la compagnie italienne, l’affaire pourrait à terme, devenir plutôt lucrative pour Lufthansa, laquelle vise de plus en plus le trafic long-courrier. N’oublions pas que l’Italie se positionne à la quatrième place du marché européen en termes de trafic long-courrier.
Pour Lufthansa, cette acquisition devient une quasi-priorité, à condition toutefois d’avoir suffisamment de biscuits pour assumer le redressement et le « renouveau » d’Alitalia. Ce qui ne devrait pas être une partie de plaisir, il suffit de demander à Etihad par exemple…
Quant au groupe IAG, British Airways/Iberia, il ne fait plus aucun doute maintenant qu’il va mettre la patte sur Niki, la filiale de la moribonde Air Berlin, pour la modique somme d’environ 20 Millions d’euros.
D’autant que les deux autres potentiels repreneurs et candidats à la reprise, Thomas Cook et TUI se sont retirés de l’affaire.
Et comme la licence de transporteur de Niki expire aujourd’hui 3 janvier 2018, la nouvelle devrait être très certainement connue dans les toutes prochaines heures.
A moins que…
Quant au groupe IAG, British Airways/Iberia, il ne fait plus aucun doute maintenant qu’il va mettre la patte sur Niki, la filiale de la moribonde Air Berlin, pour la modique somme d’environ 20 Millions d’euros.
D’autant que les deux autres potentiels repreneurs et candidats à la reprise, Thomas Cook et TUI se sont retirés de l’affaire.
Et comme la licence de transporteur de Niki expire aujourd’hui 3 janvier 2018, la nouvelle devrait être très certainement connue dans les toutes prochaines heures.
A moins que…
On le voit donc, en Europe, les grands acteurs ont compris depuis longtemps que, face à la poussée des low-cost court-courrier, qui tiennent fermement le marché, il fallait absolument consolider et tenter de garder ce trafic long-courrier déjà bien attaqué par les compagnies du Golfe.
Et nous, direz-vous, en France, que fait-on ?
Sans grand risque de me tromper, durant ces quelques dernières semaines, beaucoup de choses se sont produites.
Tout le monde s’est parlé et les grandes orientations semblent se dessiner maintenant, avec, certainement, l’arrivée d’investisseurs venus de la Chine mystérieuse, d’accords quasi conclus particulièrement du côté de nos compagnies françaises
On murmure que XL pourrait poursuivre des négociations avec Air Austral par exemple) et que Corsair parlerait beaucoup avec son vieil ennemi Air Caraïbes…
Ce qui, pour Marc Rochet qui songe à prendre une retraite bien méritée, deviendrait l’apothéose de sa carrière.
Sans oublier Aigle Azur pour qui le cœur balance encore…
Encore un tout petit peu de patience, mais la donne devrait changer très rapidement. En attendant de voir ce que compte faire notre bonne vieille Air France et son fameux Joon-Koun-Koun !
Et nous, direz-vous, en France, que fait-on ?
Sans grand risque de me tromper, durant ces quelques dernières semaines, beaucoup de choses se sont produites.
Tout le monde s’est parlé et les grandes orientations semblent se dessiner maintenant, avec, certainement, l’arrivée d’investisseurs venus de la Chine mystérieuse, d’accords quasi conclus particulièrement du côté de nos compagnies françaises
On murmure que XL pourrait poursuivre des négociations avec Air Austral par exemple) et que Corsair parlerait beaucoup avec son vieil ennemi Air Caraïbes…
Ce qui, pour Marc Rochet qui songe à prendre une retraite bien méritée, deviendrait l’apothéose de sa carrière.
Sans oublier Aigle Azur pour qui le cœur balance encore…
Encore un tout petit peu de patience, mais la donne devrait changer très rapidement. En attendant de voir ce que compte faire notre bonne vieille Air France et son fameux Joon-Koun-Koun !