Sur le problème de la dette, pas franchement de surprise : plus de 46 milliards d’euros, il n’existe qu’un repreneur : l’État, soit, finalement, les contribuables ! DR : TourMaG JDL
Jean-Cyril Spinetta vient enfin de remettre à Edouard Philippe son fameux rapport concernant l’avenir de la SNCF et surtout l’avenir du chemin de fer français.
Comme le supposait Elisabeth Borne, Ministre des Transports de l’équipe Président Macron, c’est du lourd, quasi « explosif », mais loin d’être dénué de bon sens.
Sauf que, et je ne voudrais surtout pas tirer sur l’ambulance, Spinetta qui n’aura quand même pas été un grand artisan du « renouveau d’Air France », prône ce qu’il aurait dû accomplir depuis fort longtemps au sein de notre compagnie aérienne… encore un peu nationale !
Parce que, franchement, c’est quand même un peu gonflé, au nom de je ne sais trop quelle complicité ou en récompense pour « avoir bien servi l’état » de charger quelqu’un qui n’aura pas réussi à faire entrer Air France dans le monde de la concurrence à proposer des solutions « explosives » pour le transport ferroviaire en France.
Y’a vraiment des insolubilités (ben oui, c’est un mot nouveau, histoire d’enrichir le vocabulaire) que je ne comprendrai jamais.
En revanche, ce qu’il n’a pas réussi à faire chez Air France, Spinetta le propose allégrement pour la SNCF. Et, c’est pas mal.
Sauf que, pas une seconde, alors que Président Macron en avait fait la promesse durant sa campagne électorale, Spinetta n’évoque le système tout à fait spécial de la retraite au sein de la SNCF.
Faudrait surtout pas faire exploser plus que cela ne devrait l’être les nouveaux statuts de cette future réforme… Et puis, à chacun sa merde…
Comme le supposait Elisabeth Borne, Ministre des Transports de l’équipe Président Macron, c’est du lourd, quasi « explosif », mais loin d’être dénué de bon sens.
Sauf que, et je ne voudrais surtout pas tirer sur l’ambulance, Spinetta qui n’aura quand même pas été un grand artisan du « renouveau d’Air France », prône ce qu’il aurait dû accomplir depuis fort longtemps au sein de notre compagnie aérienne… encore un peu nationale !
Parce que, franchement, c’est quand même un peu gonflé, au nom de je ne sais trop quelle complicité ou en récompense pour « avoir bien servi l’état » de charger quelqu’un qui n’aura pas réussi à faire entrer Air France dans le monde de la concurrence à proposer des solutions « explosives » pour le transport ferroviaire en France.
Y’a vraiment des insolubilités (ben oui, c’est un mot nouveau, histoire d’enrichir le vocabulaire) que je ne comprendrai jamais.
En revanche, ce qu’il n’a pas réussi à faire chez Air France, Spinetta le propose allégrement pour la SNCF. Et, c’est pas mal.
Sauf que, pas une seconde, alors que Président Macron en avait fait la promesse durant sa campagne électorale, Spinetta n’évoque le système tout à fait spécial de la retraite au sein de la SNCF.
Faudrait surtout pas faire exploser plus que cela ne devrait l’être les nouveaux statuts de cette future réforme… Et puis, à chacun sa merde…
Dominique Gobert
Sur le problème de la dette, pas franchement de surprise : plus de 46 milliards d’euros, il n’existe qu’un repreneur : l’État, soit, finalement, les contribuables !
En revanche, la séparation de la SNCF en sociétés anonymes permettrait, enfin, d’endiguer cette tentation irrépressible de la vieille SNCF à croire que l’argent coule à flot… et qu’il suffit d’emprunter pour continuer à faire souvent n’importe quoi !
Sur la concurrence, le rapport Spinetta est clair : cette dernière est inéluctable et plutôt que de la redouter, autant la préparer : notre société de chemin de fer est quand même largement performante et devra se battre face à l’arrivée de nouveaux opérateurs.
Sur les lignes à longue distance, la SNCF est très fortement compétente et, pour peu qu’elle se responsabilise et prenne en compte les enjeux, devrait pouvoir relever le défi sans trop de crainte.
En revanche, la séparation de la SNCF en sociétés anonymes permettrait, enfin, d’endiguer cette tentation irrépressible de la vieille SNCF à croire que l’argent coule à flot… et qu’il suffit d’emprunter pour continuer à faire souvent n’importe quoi !
Sur la concurrence, le rapport Spinetta est clair : cette dernière est inéluctable et plutôt que de la redouter, autant la préparer : notre société de chemin de fer est quand même largement performante et devra se battre face à l’arrivée de nouveaux opérateurs.
Sur les lignes à longue distance, la SNCF est très fortement compétente et, pour peu qu’elle se responsabilise et prenne en compte les enjeux, devrait pouvoir relever le défi sans trop de crainte.
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En revanche, sur le réseau « intérieur », les trucs Intercités et autres petites lignes, qu’une concurrence plus vive se présente permettra surement à nous autres, pauvres utilisateurs, de bénéficier d’un vrai service. Et surement de tarifs plus adaptés !
Reste le statut social ; particulièrement celui des cheminots. Là, bien évidemment, mais le problème est le même dans le transport aérien, ce qui me fait dire que Spinetta tente d’appliquer au rail ce qu’il n’a pas pu proposer à l’aérien, quid de cette « extinction programmée » du statut de cheminot ?
C’est d’ailleurs là où tout risque de dérailler…
Dernière chose, juste pour les professionnels du tourisme : va falloir envisager aussi quelques accords commerciaux avec les différents opérateurs concurrentiels qui ne manqueront pas de vous solliciter. Mais, ça, c’est plutôt pas mal !
Reste le statut social ; particulièrement celui des cheminots. Là, bien évidemment, mais le problème est le même dans le transport aérien, ce qui me fait dire que Spinetta tente d’appliquer au rail ce qu’il n’a pas pu proposer à l’aérien, quid de cette « extinction programmée » du statut de cheminot ?
C’est d’ailleurs là où tout risque de dérailler…
Dernière chose, juste pour les professionnels du tourisme : va falloir envisager aussi quelques accords commerciaux avec les différents opérateurs concurrentiels qui ne manqueront pas de vous solliciter. Mais, ça, c’est plutôt pas mal !