Sans bien entendu prévenir, au mépris de ces passagers qui se retrouvent abandonnés.
Mais toujours parce que c’est la faute « aux autres », soit la crise, les attentats, la chute du tourisme en Turquie ou ailleurs, la petite sœur du président qui a des malaises, j’en passe et des meilleures.
Marrant, quand un voyagiste se casse la figure, on crie « haro sur le baudet » et on s’insurge contre l’incurie de ses dirigeants qui n’ont pas vu venir le coup.
N’oublions jamais que ces voyagistes, même si parmi eux on trouve toute une flopée d’escrocs qui ont savamment et malicieusement prévu la faillite, sont quand même couverts, du moins en Europe par cette fameuse garantie financière et la directive qui protège un peu les clients.
Et, si un malin fort en calcul arrivait à faire le compte de ce que coûte la faillite d’un voyagiste et une compagnie aérienne qui plante ses passagers, on se rendrait vite compte que les transporteurs sont nettement plus « nuisibles »…
Mais toujours parce que c’est la faute « aux autres », soit la crise, les attentats, la chute du tourisme en Turquie ou ailleurs, la petite sœur du président qui a des malaises, j’en passe et des meilleures.
Marrant, quand un voyagiste se casse la figure, on crie « haro sur le baudet » et on s’insurge contre l’incurie de ses dirigeants qui n’ont pas vu venir le coup.
N’oublions jamais que ces voyagistes, même si parmi eux on trouve toute une flopée d’escrocs qui ont savamment et malicieusement prévu la faillite, sont quand même couverts, du moins en Europe par cette fameuse garantie financière et la directive qui protège un peu les clients.
Et, si un malin fort en calcul arrivait à faire le compte de ce que coûte la faillite d’un voyagiste et une compagnie aérienne qui plante ses passagers, on se rendrait vite compte que les transporteurs sont nettement plus « nuisibles »…
Dominique Gobert - DR
Mais finalement, ces mêmes transporteurs, forts de leur arrogance et de leur suprématie, se foutent éperdument de garantir leurs passagers contre une « improbable » défaillance.
La preuve, leur association improbable, IATA pour ne pas la citer, édicte chaque année des lois, de plus en plus drastiques, vis-à-vis des distributeurs. Il faut pratiquement être super blindé pour un professionnel du voyage avant d’obtenir l’agrément de cette même IATA, et pouvoir émettre un billet aérien.
Il faut avoir largement craché au bassinet de l'IATA, et avoir obtempéré à des critères aberrants de garantie (ce n’est d’ailleurs pas fini et bientôt les agences de voyages devront payer « avant » le départ de leurs clients), histoire de conforter les compagnies aériennes. Qui, elles, ne peuvent pas défaillir !
Et ta sœur ?
Ces dernières refusent obstinément et sans négociations aucune de constituer une caisse de garantie commune. Pensez donc…
En attendant, Monarch Airlines laisse des centaines de milliers de passagers sur le carreau. Certes, le gouvernement britannique a lancé une vaste opération de rapatriement, mais qui va payer les frais connexes ? D’autant que la nouvelle est tombée brutalement, du jour au lendemain !
La preuve, leur association improbable, IATA pour ne pas la citer, édicte chaque année des lois, de plus en plus drastiques, vis-à-vis des distributeurs. Il faut pratiquement être super blindé pour un professionnel du voyage avant d’obtenir l’agrément de cette même IATA, et pouvoir émettre un billet aérien.
Il faut avoir largement craché au bassinet de l'IATA, et avoir obtempéré à des critères aberrants de garantie (ce n’est d’ailleurs pas fini et bientôt les agences de voyages devront payer « avant » le départ de leurs clients), histoire de conforter les compagnies aériennes. Qui, elles, ne peuvent pas défaillir !
Et ta sœur ?
Ces dernières refusent obstinément et sans négociations aucune de constituer une caisse de garantie commune. Pensez donc…
En attendant, Monarch Airlines laisse des centaines de milliers de passagers sur le carreau. Certes, le gouvernement britannique a lancé une vaste opération de rapatriement, mais qui va payer les frais connexes ? D’autant que la nouvelle est tombée brutalement, du jour au lendemain !
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Air Berlin, malgré le sursaut du gouvernement allemand, aura aussi laissé, durant une certaine période plus de 100 000 passagers en rade…
Quant à Ryanair, laquelle n’est pas encore en faillite, ce sont plus de 400 000 passagers qui sont concernés par ses annulations de vols. Et qui ne sont pas près d’être indemnisés, malgré la mise en demeure des autorités de tutelle de la compagnie.
Il faut bien reconnaître que dans notre pays, nos instances professionnelles se préoccupent depuis fort longtemps de ce problème. Avec quelque succès, de temps en temps, mais finalement sans grand espoir de succès définitif.
Quant à Bruxelles, hormis la sauvegarde des clients face aux « ignobles » voyagistes, rien n'est prévu en ce qui concerne les défaillances des compagnies aériennes…
Ne serait-il pas temps de se réveiller ?
Quant à Ryanair, laquelle n’est pas encore en faillite, ce sont plus de 400 000 passagers qui sont concernés par ses annulations de vols. Et qui ne sont pas près d’être indemnisés, malgré la mise en demeure des autorités de tutelle de la compagnie.
Il faut bien reconnaître que dans notre pays, nos instances professionnelles se préoccupent depuis fort longtemps de ce problème. Avec quelque succès, de temps en temps, mais finalement sans grand espoir de succès définitif.
Quant à Bruxelles, hormis la sauvegarde des clients face aux « ignobles » voyagistes, rien n'est prévu en ce qui concerne les défaillances des compagnies aériennes…
Ne serait-il pas temps de se réveiller ?