Convaincus de leur supériorité et de l'aspect incontournable de leur position, les transporteurs constatent surtout qu'ils ne gagnent pas d'argent (euphémisme, d'ailleurs), mais que, s'ils n'en gagnent pas, c'est principalement à cause de leur distribution !
Je suis venu, j'ai vu et j'ai compris… que rien n'est encore gagné !
Mais au moins le débat est instauré et les différentes parties en cause semblent déterminées à établir un dialogue.
On dit ça, on dit ça... reste à savoir s'il est possible d'établir à un consensus entre distributeurs et compagnies aériennes… et aéroports, d'ailleurs !
Tiens, à propos d'aéroport, c'est promis (et ça va faire plaisir à mon ami Franck Goldnadel, patron de Roissy CDG), je serai à l'avenir plus circonspect dans mes observations sur la plate-forme française.
Il m'aura fallu plus d'une heure et trente minutes pour passer les contrôles de police à Dulles Airport (l'aéroport International de la Capitale des USA)! Je crois n'avoir pas dépassé les 45 minutes à Roissy, un matin de bonne heure…
Faut dire que les USA, en ce moment, dépensent beaucoup plus d'argent à écouter les conversations téléphoniques… on ne peut pas être partout. Enfin, o tempora, o mores, comme aurait dit ce bon vieux Cicéron!
Or donc, après cette digression fort intéressante (mais si), verra-t-on enfin, un jour, cesser cette guerre froide incessante entre distributeurs et compagnies aériennes ?
Pas évident.
A ce propos d'ailleurs, je remarque une bien piètre présence de nos représentants français, malgré une invitation claire: hormis l'APST et la sympathique intervention de son Président Nabet (en anglais, s'il vous plaiî et sans l'accent toulousain).
Lequel au passage faisait remarquer qu'il n'existait toujours pas de caisse de garantie pour les compagnies aériennes (et paf), aucun représentant de nos grands réseaux de distributeurs n'avaient daigné se déplacer.
C'est vrai, Washington en trois jours, c'est fatigant. Dommage cependant pour un problème qui concerne aussi les agences de voyages françaises…
Mais au moins le débat est instauré et les différentes parties en cause semblent déterminées à établir un dialogue.
On dit ça, on dit ça... reste à savoir s'il est possible d'établir à un consensus entre distributeurs et compagnies aériennes… et aéroports, d'ailleurs !
Tiens, à propos d'aéroport, c'est promis (et ça va faire plaisir à mon ami Franck Goldnadel, patron de Roissy CDG), je serai à l'avenir plus circonspect dans mes observations sur la plate-forme française.
Il m'aura fallu plus d'une heure et trente minutes pour passer les contrôles de police à Dulles Airport (l'aéroport International de la Capitale des USA)! Je crois n'avoir pas dépassé les 45 minutes à Roissy, un matin de bonne heure…
Faut dire que les USA, en ce moment, dépensent beaucoup plus d'argent à écouter les conversations téléphoniques… on ne peut pas être partout. Enfin, o tempora, o mores, comme aurait dit ce bon vieux Cicéron!
Or donc, après cette digression fort intéressante (mais si), verra-t-on enfin, un jour, cesser cette guerre froide incessante entre distributeurs et compagnies aériennes ?
Pas évident.
A ce propos d'ailleurs, je remarque une bien piètre présence de nos représentants français, malgré une invitation claire: hormis l'APST et la sympathique intervention de son Président Nabet (en anglais, s'il vous plaiî et sans l'accent toulousain).
Lequel au passage faisait remarquer qu'il n'existait toujours pas de caisse de garantie pour les compagnies aériennes (et paf), aucun représentant de nos grands réseaux de distributeurs n'avaient daigné se déplacer.
C'est vrai, Washington en trois jours, c'est fatigant. Dommage cependant pour un problème qui concerne aussi les agences de voyages françaises…
Je pense que vous l'aurez compris (et je vous livrerai au fur et à mesure de cette semaine les principaux points des débats), on est encore loin de trouver un accord qui puisse être acceptable pour tous.
Convaincus de leur supériorité et de l'aspect incontournable de leur position, les transporteurs constatent surtout qu'ils ne gagnent pas d'argent (euphémisme, d'ailleurs), mais que, s'ils n'en gagnent pas, c'est principalement à cause de leur distribution.
IATA (qui n'est quand même que le Snav mondial des compagnies aériennes) n'en démord pas et campe fermement sur ses positions: "ça fait 100 ans que ça dure, ça durera bien 100 ans de plus" ! Je caricature, mais c'est l'esprit.
Et toujours la même rengaine: les GDS coûtent trop cher, les agences aussi. Point, fermez le ban.
Ouais… Mais qui a inventé et construit les GDS, émanation des CRS, si ce ne sont les compagnies aériennes ? Et qui, pour se faire un peu de fraîche, les a revendus ?
C'est pas les compagnies, par hasard ? Bien sûr, maintenant, IATA est en train de mettre en place un nouveau système, les NDC (New Distribution Capability), un "standard" qui s'appuie sur une technologie internet, et, pour tout vous dire, plutôt intéressant.
Yanick Hoyles avait d'ailleurs présenté le projet lors du dernier Congrès du Snav à Ténériffe. Un concept "transparent" juge ce responsable chez IATA.
Oui, certes, mais pour qui ? Pour les compagnies aériennes, certainement ! Pour les agences, j'en suis pas tout à fait sûr…
Mais, indique toujours IATA à l'adresse des distributeurs, "on va vous donner accès à la vente de tous nos produits "dérivés", ce qui vous fera quelques sous en plus...
Du côté des distributeurs présents, on restait plutôt sceptique… et encore, parce que je dois dire que la prestation de Frédéric Pierret, encore pour quelques mois à la tête de l'OMT, a été plutôt terne et sans grand intérêt. Dommage, on attendait beaucoup mieux...
La seule chose qui a remporté le consensus général a été que : "il faut enfin s'occuper du client et tenir compte de ses désirs".
Ça c'est bien, mais croyez pas qu'on aurait pu s'en occuper un peu plus tôt ?
En fait, il réside quand même un espoir, formulé en conclusion des débats par Pierre Jeanniot, ancien patron de IATA: "Et si, afin de rechercher un profit depuis longtemps envolé, nous faisions des agents de voyages nos principaux alliés" ?
Et pourquoi pas ?
Convaincus de leur supériorité et de l'aspect incontournable de leur position, les transporteurs constatent surtout qu'ils ne gagnent pas d'argent (euphémisme, d'ailleurs), mais que, s'ils n'en gagnent pas, c'est principalement à cause de leur distribution.
IATA (qui n'est quand même que le Snav mondial des compagnies aériennes) n'en démord pas et campe fermement sur ses positions: "ça fait 100 ans que ça dure, ça durera bien 100 ans de plus" ! Je caricature, mais c'est l'esprit.
Et toujours la même rengaine: les GDS coûtent trop cher, les agences aussi. Point, fermez le ban.
Ouais… Mais qui a inventé et construit les GDS, émanation des CRS, si ce ne sont les compagnies aériennes ? Et qui, pour se faire un peu de fraîche, les a revendus ?
C'est pas les compagnies, par hasard ? Bien sûr, maintenant, IATA est en train de mettre en place un nouveau système, les NDC (New Distribution Capability), un "standard" qui s'appuie sur une technologie internet, et, pour tout vous dire, plutôt intéressant.
Yanick Hoyles avait d'ailleurs présenté le projet lors du dernier Congrès du Snav à Ténériffe. Un concept "transparent" juge ce responsable chez IATA.
Oui, certes, mais pour qui ? Pour les compagnies aériennes, certainement ! Pour les agences, j'en suis pas tout à fait sûr…
Mais, indique toujours IATA à l'adresse des distributeurs, "on va vous donner accès à la vente de tous nos produits "dérivés", ce qui vous fera quelques sous en plus...
Du côté des distributeurs présents, on restait plutôt sceptique… et encore, parce que je dois dire que la prestation de Frédéric Pierret, encore pour quelques mois à la tête de l'OMT, a été plutôt terne et sans grand intérêt. Dommage, on attendait beaucoup mieux...
La seule chose qui a remporté le consensus général a été que : "il faut enfin s'occuper du client et tenir compte de ses désirs".
Ça c'est bien, mais croyez pas qu'on aurait pu s'en occuper un peu plus tôt ?
En fait, il réside quand même un espoir, formulé en conclusion des débats par Pierre Jeanniot, ancien patron de IATA: "Et si, afin de rechercher un profit depuis longtemps envolé, nous faisions des agents de voyages nos principaux alliés" ?
Et pourquoi pas ?
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