Fin de la belle histoire de Fram… ou au contraire renouveau, quasi historique ?
Les jours qui viennent nous donneront sans doute une réponse. Certes.
Parce que, pour le moment, et sans vouloir jouer les dames Soleil, Pythie pour les cultureux, la descente de Fram va bien dans le sens que nous avions souligné depuis un certain temps déjà !
Exit Zalis et Daniel Cohen. Logique, malgré les résultats probants qui semblaient se dessiner pour l'avenir à court terme.
Mais on ne "redresse" pas une maison historique, imbibée de son passé, pétrie par la volonté surement d'un autre temps de son fondateur, engluée par des dissensions (euphémisme?) entre des héritiers aussi légitimes l'un que l'autre, sans commettre des erreurs.
Et, n'étant pas ni un redresseur de société, ni un reconstructeur, une chose de bon sens apparait quand même: Fram, c'est pas Thomas Cook.
Fram, c'est désuet ce que je vais écrire, mais c'est la réalité, c'est une vieille entreprise qui a su exploiter, en son temps, la mouvance des habitudes touristiques françaises.
Et qui l'a bien fait, jusqu'… au moment où les seniors n'ont pas su (ou voulu) écouter la jeunesse. N'ont pas écouté non plus, n'ont pas anticipé les changements, inéluctables vis-à-vis du monde dans lequel nous vivons.
Ajoutons à ça une bonne dose de querelles familiales, pas de descendance intéressée par la continuité de l'œuvre entreprise et, hélas, le tour était joué.
Marie Christine et Georges auront joué les Liz Taylor et Richard Burton trop longtemps. Ils sont, chacun pour leur part, responsables en grande partie de cette déchéance.
Quand ils se sont réveillés, il était quasi trop tard, d'où l'arrivée d'un de Nicola, trop réaliste sûrement, suivi d'un Cohen, trop "décalé" pour la vielle maison... A moins que sa stratégie à long terme...
Les jours qui viennent nous donneront sans doute une réponse. Certes.
Parce que, pour le moment, et sans vouloir jouer les dames Soleil, Pythie pour les cultureux, la descente de Fram va bien dans le sens que nous avions souligné depuis un certain temps déjà !
Exit Zalis et Daniel Cohen. Logique, malgré les résultats probants qui semblaient se dessiner pour l'avenir à court terme.
Mais on ne "redresse" pas une maison historique, imbibée de son passé, pétrie par la volonté surement d'un autre temps de son fondateur, engluée par des dissensions (euphémisme?) entre des héritiers aussi légitimes l'un que l'autre, sans commettre des erreurs.
Et, n'étant pas ni un redresseur de société, ni un reconstructeur, une chose de bon sens apparait quand même: Fram, c'est pas Thomas Cook.
Fram, c'est désuet ce que je vais écrire, mais c'est la réalité, c'est une vieille entreprise qui a su exploiter, en son temps, la mouvance des habitudes touristiques françaises.
Et qui l'a bien fait, jusqu'… au moment où les seniors n'ont pas su (ou voulu) écouter la jeunesse. N'ont pas écouté non plus, n'ont pas anticipé les changements, inéluctables vis-à-vis du monde dans lequel nous vivons.
Ajoutons à ça une bonne dose de querelles familiales, pas de descendance intéressée par la continuité de l'œuvre entreprise et, hélas, le tour était joué.
Marie Christine et Georges auront joué les Liz Taylor et Richard Burton trop longtemps. Ils sont, chacun pour leur part, responsables en grande partie de cette déchéance.
Quand ils se sont réveillés, il était quasi trop tard, d'où l'arrivée d'un de Nicola, trop réaliste sûrement, suivi d'un Cohen, trop "décalé" pour la vielle maison... A moins que sa stratégie à long terme...
Car les solutions apportées par Daniel Cohen et son équipe n'étaient pourtant pas mauvaises… Si ce n'est que dans le contexte, faire appel à des banquiers venus de derrière les Alpes, c'était pour le moins… maladroit !
D'autant que les instances gouvernementales françaises n'ont pas apprécié non plus ! Pourtant, le plan de redressement commençait déjà à porter ses fruits.
Mais, au moins, hosannah pour reprendre une expression biblique, et Daniel Cohen ne me contredira pas, il aura réussi à instaurer ce que personne n'aurait imaginé : l'Union Sacrée entre les deux actionnaires principaux.
Georges et Marie-Christine ont en main, ou plutôt dans la manche, un joker.
Il le leur fallait, parce que, bien évidemment, il n'était pas question de remettre au pot afin de satisfaire les banques pour l'échéance de fin de mois, échéance qui intervient à la fin juillet et pour 9M€.
D'ailleurs, Colson ne peut plus, Marie Christine peut-être, mais sans plus...
Du coup, il ont un sacré joker d'ailleurs qui semble déterminé à redonner, avec des investisseurs conséquents, une nouvelle vie à Fram… à condition de pouvoir disposer, enfin, des véritables chiffres de la société.
Mais on évitera le dépôt de bilan... c'est clair et sans appel !
J'ose espérer que l'Union sacrée entre Georges et Marie-Christine va durer encore un peu.
J'ose espérer que les investisseurs arrivent non seulement avec du vrai argent, mais sauront également insuffler un vent de renouveau à l'ancienne maison qui doit, impérativement, se renouveler et s'adapter à la nouvelle donne du marché.
J'ose espérer aussi que tout ceci n'est pas une opération de la dernière chance. J'ai tendance à y croire.
N'oublions pas non plus que la chute de la maison Fram aurait des conséquences pour le moins dramatiques vis-à-vis de la profession toute entière.
Quid de la santé de l'APST en cas de chute ? Quid d'un syndicat patronal dont le Président aurait déposé le bilan de sa société ?
Quid de réseaux de distribution dont le chiffre d'affaire dépend, quoi que l'on veuille bien le dire, des produits Fram ?
Impensable…
Et, comme je suis un garçon plutôt optimiste, enclin et heureux d'apporter de bonnes nouvelles, je joins à ce brillant édito le communiqué publié tard hier soir de la nouvelle gouvernance de Fram !
D'autant que les instances gouvernementales françaises n'ont pas apprécié non plus ! Pourtant, le plan de redressement commençait déjà à porter ses fruits.
Mais, au moins, hosannah pour reprendre une expression biblique, et Daniel Cohen ne me contredira pas, il aura réussi à instaurer ce que personne n'aurait imaginé : l'Union Sacrée entre les deux actionnaires principaux.
Georges et Marie-Christine ont en main, ou plutôt dans la manche, un joker.
Il le leur fallait, parce que, bien évidemment, il n'était pas question de remettre au pot afin de satisfaire les banques pour l'échéance de fin de mois, échéance qui intervient à la fin juillet et pour 9M€.
D'ailleurs, Colson ne peut plus, Marie Christine peut-être, mais sans plus...
Du coup, il ont un sacré joker d'ailleurs qui semble déterminé à redonner, avec des investisseurs conséquents, une nouvelle vie à Fram… à condition de pouvoir disposer, enfin, des véritables chiffres de la société.
Mais on évitera le dépôt de bilan... c'est clair et sans appel !
J'ose espérer que l'Union sacrée entre Georges et Marie-Christine va durer encore un peu.
J'ose espérer que les investisseurs arrivent non seulement avec du vrai argent, mais sauront également insuffler un vent de renouveau à l'ancienne maison qui doit, impérativement, se renouveler et s'adapter à la nouvelle donne du marché.
J'ose espérer aussi que tout ceci n'est pas une opération de la dernière chance. J'ai tendance à y croire.
N'oublions pas non plus que la chute de la maison Fram aurait des conséquences pour le moins dramatiques vis-à-vis de la profession toute entière.
Quid de la santé de l'APST en cas de chute ? Quid d'un syndicat patronal dont le Président aurait déposé le bilan de sa société ?
Quid de réseaux de distribution dont le chiffre d'affaire dépend, quoi que l'on veuille bien le dire, des produits Fram ?
Impensable…
Et, comme je suis un garçon plutôt optimiste, enclin et heureux d'apporter de bonnes nouvelles, je joins à ce brillant édito le communiqué publié tard hier soir de la nouvelle gouvernance de Fram !
"DEMENTI DU GROUPE FRAM A DES RUMEURS INFONDÉES D’UN POSSIBLE DÉPÔT DE BILAN
FRAM souhaite apporter un démenti clair à la rumeur infondée d’un possible dépôt de Bilan évoqué ce jour par certains médias.
Nous rappelons que la situation patrimoniale du Groupe reste solide avec plus 90 millions d’Euros d’actifs immobiliers face à 30 millions d’euros de dettes financières.
FRAM connaît actuellement une situation de trésorerie tendue, spécifique à cette période précédant la haute saison. La situation est sous contrôle.
Les discussions d’octroi d’une ligne de crédit de 10 millions d’Euros avancent; certaines modalités restant à préciser.
La banque d’affaire Kepler poursuit sa mission de levée de fond et de recherche d’un nouvel Investisseur et a d’ores et déjà recueilli plusieurs marques d’intérêt.
La Société qui a publié ses résultats 2012 aujourd’hui precise que ses résultats à fin mai sont en ligne avec les objectifs de reduction de moitié des pertes opérationnelles.
Après le point bas atteint en 2012, le rebond est amorcé".
Nous rappelons que la situation patrimoniale du Groupe reste solide avec plus 90 millions d’Euros d’actifs immobiliers face à 30 millions d’euros de dettes financières.
FRAM connaît actuellement une situation de trésorerie tendue, spécifique à cette période précédant la haute saison. La situation est sous contrôle.
Les discussions d’octroi d’une ligne de crédit de 10 millions d’Euros avancent; certaines modalités restant à préciser.
La banque d’affaire Kepler poursuit sa mission de levée de fond et de recherche d’un nouvel Investisseur et a d’ores et déjà recueilli plusieurs marques d’intérêt.
La Société qui a publié ses résultats 2012 aujourd’hui precise que ses résultats à fin mai sont en ligne avec les objectifs de reduction de moitié des pertes opérationnelles.
Après le point bas atteint en 2012, le rebond est amorcé".
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