Bruxelles et ses énarques européens ont en effet émis les doutes les plus sérieux sur ces Lions, à tel point que la compagnie figure sur la liste noire des compagnies aériennes pour ce qui concerne la sécurité…
Franchement, j'aurais aimé applaudir à cette excellente nouvelle, qui confirme, une fois de plus, la bonne santé de l'industrie aéronautique européenne.
J'insiste d'ailleurs sur le terme "européen", car Airbus est le fruit de l'union européenne, pour une fois à la pointe du progrès. Et c'est vrai.
Le problème, c'est que l'Europe aurait quand même intérêt à surveiller un peu ce qu'elle fait et que chez nous aussi!
Parce que, pardonnez l'expression, mais la médiatisation de ce contrat pue carrément la récupération politique, fort opportune en ces temps difficiles en France.
On remarque d'ailleurs, que, d'un seul coup, Airbus devient une entreprise française et que le contrat va permettre la création de milliers d'emplois… en France. Nos partenaires, rien ?
Autre sujet de, comment dire… scepticisme ? Vis-à-vis de cette vente, la compagnie Lion Air, devenue du jour au lendemain, la "star" qui vient de naître dans le monde du transport aérien.
Inconnue, me direz-vous ? Oui, pour le grand public (et pour ma part, je l'avoue), pas pour les grands chefs régulateurs et gendarmes du transport mondial.
Bruxelles et ses énarques européens ont en effet émis les doutes les plus sérieux sur ces Lions (du Panshir, cher camarade Laurent du Quotidien ?), à tel point que la compagnie figure sur la liste noire des compagnies aériennes pour ce qui concerne la sécurité…
Si j'en crois les informations glanées auprès des autorités de l'aviation civile américaine, c'est "idem"…
J'insiste d'ailleurs sur le terme "européen", car Airbus est le fruit de l'union européenne, pour une fois à la pointe du progrès. Et c'est vrai.
Le problème, c'est que l'Europe aurait quand même intérêt à surveiller un peu ce qu'elle fait et que chez nous aussi!
Parce que, pardonnez l'expression, mais la médiatisation de ce contrat pue carrément la récupération politique, fort opportune en ces temps difficiles en France.
On remarque d'ailleurs, que, d'un seul coup, Airbus devient une entreprise française et que le contrat va permettre la création de milliers d'emplois… en France. Nos partenaires, rien ?
Autre sujet de, comment dire… scepticisme ? Vis-à-vis de cette vente, la compagnie Lion Air, devenue du jour au lendemain, la "star" qui vient de naître dans le monde du transport aérien.
Inconnue, me direz-vous ? Oui, pour le grand public (et pour ma part, je l'avoue), pas pour les grands chefs régulateurs et gendarmes du transport mondial.
Bruxelles et ses énarques européens ont en effet émis les doutes les plus sérieux sur ces Lions (du Panshir, cher camarade Laurent du Quotidien ?), à tel point que la compagnie figure sur la liste noire des compagnies aériennes pour ce qui concerne la sécurité…
Si j'en crois les informations glanées auprès des autorités de l'aviation civile américaine, c'est "idem"…
Quant à la santé financière de Lion, (même s'il en a mangé) on peut pas dire que ce soit d'une grande transparence.
J'espère juste que le chèque d'acompte déposé entre les mains de notre bon Président réjoui n'est pas taillé dans le bois dont on fait les flûtes !
Négatif, dites-vous ? Non, parce que finalement, l'argent (et nos anciens le savent bien), n'a pas d'odeur… surtout en politique où il peut donner des ailes même si on risque parfois d'y laisser des plumes...
Et puis, vendre des avions à une compagnie aérienne qui n'est pas agréée, ni en Europe, ni en Amérique, après tout on s'en fout. Peut-être que ce méga-contrat suffira à la "blanchir" ?
D'autant que les promesses d'emploi n'engagent que ceux qui les croient. Ça, c'est du Pépère (c'est pas moi qui l'invente tout craché) !
Et, d'un seul coup, je comprends mieux pourquoi les TO veulent créer un syndicat qui prenne en compte leurs problématiques. C'est Jean Paul Chantraine (*) qui soulevait le problème récemment.
Les TO qui programment des destinations dans des pays lointains sont souvent confrontés à ce genre d'interdiction par Bruxelles qui "black liste" des compagnies hors de nos frontières.
Pourtant, les producteurs programment ces compagnies ? Qui sont, la plupart du temps, parfaitement opérationnelles, même si elles ne satisfont pas les critères édictés par des fonctionnaires obtus.
Dans ce cas, qui est responsable ? Le Seto voudrait aborder ces problèmes mais, apparemment, le Snav ne s'en soucie guère…
En attendant (Godot ?), notre bon François aura réussi un joli coup médiatique, même s'il perd un ministre du Budget qui semblait préférer la Suisse… Tout ceci manque de rigueur, n'est-il pas ?
(*) Petite digression pour signaler que le Président d'Asia et son hôtel mythique le Luang Say Residence au Laos avaient été largement primés et récompensés par le magazine Hotel & Lodge dans la catégorie Cosy/Charme et convivialité. C'est mérité, et c'est totalement subjectif, je connais pas le Laos, ni l'hôtel. Mais c'est comme ça, après tout, c'est ma case!
J'espère juste que le chèque d'acompte déposé entre les mains de notre bon Président réjoui n'est pas taillé dans le bois dont on fait les flûtes !
Négatif, dites-vous ? Non, parce que finalement, l'argent (et nos anciens le savent bien), n'a pas d'odeur… surtout en politique où il peut donner des ailes même si on risque parfois d'y laisser des plumes...
Et puis, vendre des avions à une compagnie aérienne qui n'est pas agréée, ni en Europe, ni en Amérique, après tout on s'en fout. Peut-être que ce méga-contrat suffira à la "blanchir" ?
D'autant que les promesses d'emploi n'engagent que ceux qui les croient. Ça, c'est du Pépère (c'est pas moi qui l'invente tout craché) !
Et, d'un seul coup, je comprends mieux pourquoi les TO veulent créer un syndicat qui prenne en compte leurs problématiques. C'est Jean Paul Chantraine (*) qui soulevait le problème récemment.
Les TO qui programment des destinations dans des pays lointains sont souvent confrontés à ce genre d'interdiction par Bruxelles qui "black liste" des compagnies hors de nos frontières.
Pourtant, les producteurs programment ces compagnies ? Qui sont, la plupart du temps, parfaitement opérationnelles, même si elles ne satisfont pas les critères édictés par des fonctionnaires obtus.
Dans ce cas, qui est responsable ? Le Seto voudrait aborder ces problèmes mais, apparemment, le Snav ne s'en soucie guère…
En attendant (Godot ?), notre bon François aura réussi un joli coup médiatique, même s'il perd un ministre du Budget qui semblait préférer la Suisse… Tout ceci manque de rigueur, n'est-il pas ?
(*) Petite digression pour signaler que le Président d'Asia et son hôtel mythique le Luang Say Residence au Laos avaient été largement primés et récompensés par le magazine Hotel & Lodge dans la catégorie Cosy/Charme et convivialité. C'est mérité, et c'est totalement subjectif, je connais pas le Laos, ni l'hôtel. Mais c'est comme ça, après tout, c'est ma case!
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