Les représentants des grandes instances du tourisme prennent position dans la campagne électorale avant le 2ème tour de l'élection présidentielle © Delphotostock - Fotolia.com
« Rares sont les occasions où les organisations professionnelles s’expriment publiquement sur leurs choix politiques.
Nous n’avons pas vocation à soutenir un candidat et chacun est libre de son vote.
Pour autant, il est de notre responsabilité de rappeler les conséquences de l’application d’un programme politique, économique et social de l’un des finalistes susceptibles d’entraver gravement le développement de notre activité touristique ».
C’est ainsi que débute cette missive diffusée à toutes les rédactions jeudi matin, juste avant la rencontre entre les deux finalistes de cette élection.
Elle est signée de Jacques Barre, Président du GNC, René-Marc Chikli (sans « C »), Roland Héguy, Président de l’UMIH, Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage, Alix Philippon (pas tapon), Présidente de l’APST, Jean-Pierre Pinheiro, Président d’Adonet, Pierre Lestas, Président Domaines skiables de France et Georges Rudas, Président de l’Institut Français du Tourisme.
On aurait aimé quelques signataires de plus, genre la FNAM et le Scara, mais les transporteurs aériens ont sans doute autre chose à faire ?
Nous n’avons pas vocation à soutenir un candidat et chacun est libre de son vote.
Pour autant, il est de notre responsabilité de rappeler les conséquences de l’application d’un programme politique, économique et social de l’un des finalistes susceptibles d’entraver gravement le développement de notre activité touristique ».
C’est ainsi que débute cette missive diffusée à toutes les rédactions jeudi matin, juste avant la rencontre entre les deux finalistes de cette élection.
Elle est signée de Jacques Barre, Président du GNC, René-Marc Chikli (sans « C »), Roland Héguy, Président de l’UMIH, Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage, Alix Philippon (pas tapon), Présidente de l’APST, Jean-Pierre Pinheiro, Président d’Adonet, Pierre Lestas, Président Domaines skiables de France et Georges Rudas, Président de l’Institut Français du Tourisme.
On aurait aimé quelques signataires de plus, genre la FNAM et le Scara, mais les transporteurs aériens ont sans doute autre chose à faire ?
De son côté, Guy Raffour, patron de Raffour Interactif, publie dans nos colonnes un (très) long papier mais fort clair.
Ni les uns, ni l’autre ne veulent de cet obscurantisme sordide, de cette errance imbécile que constitue l’arrivée du Front National au second tour de l’élection présidentielles.
Personne cependant ne cite la candidate, Madame le Pen et c’est bien dommage. C’est bien de vous être manifestés, c’est courageux. Fallait aller jusqu’au bout.
Cette dame et son absence de programme ne représentent ni plus, ni moins que la déchéance irréversible pour vos métiers.
Pas seulement d’ailleurs pour le tourisme, mais pour l’ensemble du pays. Il suffisait simplement de la voir s’agiter et éructer devant les caméras du débat, telle une candidate de télé-réalité…
J’aime beaucoup le texte, sobre et mesuré des membres de la Confédération du tourisme : « Notre secteur représente la découverte du monde, l’ouverture aux autres, le brassage culturel.
En un mot : c’est un vecteur de paix et de liberté. Comment faire rimer tourisme et fermetures des frontières ? Comment faire rimer tourisme et protectionnisme ? Comment faire rimer tourisme et repli sur soi ? (…) Il ne peut exister de frontières entre les personnes quel que soient leur origine, leur âge, leur culture ou leur métier ».
Ni les uns, ni l’autre ne veulent de cet obscurantisme sordide, de cette errance imbécile que constitue l’arrivée du Front National au second tour de l’élection présidentielles.
Personne cependant ne cite la candidate, Madame le Pen et c’est bien dommage. C’est bien de vous être manifestés, c’est courageux. Fallait aller jusqu’au bout.
Cette dame et son absence de programme ne représentent ni plus, ni moins que la déchéance irréversible pour vos métiers.
Pas seulement d’ailleurs pour le tourisme, mais pour l’ensemble du pays. Il suffisait simplement de la voir s’agiter et éructer devant les caméras du débat, telle une candidate de télé-réalité…
J’aime beaucoup le texte, sobre et mesuré des membres de la Confédération du tourisme : « Notre secteur représente la découverte du monde, l’ouverture aux autres, le brassage culturel.
En un mot : c’est un vecteur de paix et de liberté. Comment faire rimer tourisme et fermetures des frontières ? Comment faire rimer tourisme et protectionnisme ? Comment faire rimer tourisme et repli sur soi ? (…) Il ne peut exister de frontières entre les personnes quel que soient leur origine, leur âge, leur culture ou leur métier ».
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« Le tourisme aujourd'hui a besoin de mobiliser des moyens financiers et de promotion importants, d’innover dans de nouveaux outils pour aller gagner des parts de marché et un point de PIB, pas de choisir un repli sur soi. ».
Tout est presque dit. Sauf que personne n’ose dire que Emmanuel Macron est jeune; a une vision claire de l’évolution du monde; a compris qu’il n’était plus possible de vivre comme au XXème siècle et que, même encore d’une façon parfois maladroite, il est indispensable d’aller vers un avenir construit ensemble.
Et dans le réalisme, pragmatisme même, faisant fi des vieilles pratiques de l’ancien temps. Faudrait juste que Macron apprenne quelques expressions plus « modernes » : la poudre de Perlinpimpim (ou pinpin), mon ado de jeune fille ne connaissait pas !
Et pourtant, c’est une tête pensante !
En toute transparence et honnêteté !
D’ailleurs, c’est à Raffour que je laisserai la conclusion de cet édito, en saluant aussi la première « grande déclaration » de notre Confédération des Métiers du Tourisme :
« Dimanche notre vote décidera de l’avenir de notre pays, la France, et de son unité nationale. Nous aimons notre Patrie pour laquelle des générations ont donné leur vie. Le monde nous observe et espère garder La France, phare de la Liberté ».
Et, accessoirement, de celle de la presse aussi…
Tout est presque dit. Sauf que personne n’ose dire que Emmanuel Macron est jeune; a une vision claire de l’évolution du monde; a compris qu’il n’était plus possible de vivre comme au XXème siècle et que, même encore d’une façon parfois maladroite, il est indispensable d’aller vers un avenir construit ensemble.
Et dans le réalisme, pragmatisme même, faisant fi des vieilles pratiques de l’ancien temps. Faudrait juste que Macron apprenne quelques expressions plus « modernes » : la poudre de Perlinpimpim (ou pinpin), mon ado de jeune fille ne connaissait pas !
Et pourtant, c’est une tête pensante !
En toute transparence et honnêteté !
D’ailleurs, c’est à Raffour que je laisserai la conclusion de cet édito, en saluant aussi la première « grande déclaration » de notre Confédération des Métiers du Tourisme :
« Dimanche notre vote décidera de l’avenir de notre pays, la France, et de son unité nationale. Nous aimons notre Patrie pour laquelle des générations ont donné leur vie. Le monde nous observe et espère garder La France, phare de la Liberté ».
Et, accessoirement, de celle de la presse aussi…