Coup de chapeau à tous ces artisans-taxis de province, ceux qui, suivant l'exemple des VTC, soignent leurs clients, répondent à leur appel et sont à l'heure au rendez-vous. DR : © pixarno - Fotolia.com
Seconde manche dans la lutte impitoyable qui oppose tacos traditionnels à cette nouveauté venue d'ailleurs : les VTC (Véhicules de Transport avec Chauffeur) !
Pour rester dans cette objectivité qui me caractérise si fortement (j'en vois qui se marrent, mais c'est pourtant vrai), un fait est certain : les tacos traditionnels ont quand même quelques bonnes raisons de hurler au charron.
Pour exercer leur métier, l'addition est lourde. Très lourde.
J'en profite au passage pour m'insurger fortement contre cette pratique qui consiste à faire payer un quidam qui décide de travailler !
Parce que c'est vrai, le taco (ne pas confondre avec la crêpe mexicaine bourrée de trucs qui vous arrachent non seulement la bouche, mais font des trous à l'estomac), le taco donc, doit acheter une licence qui vaut, au mieux dans les 100.000 talbins, au pire dans les 250.000 !
On peut donc comprendre que ces mêmes artisans du volant poussent de hauts cris en voyant arriver sur leur domaine réservé ces nouvelles sociétés de taxis, aux voitures impeccables, aux chauffeurs bien élevés, souriants, attentionnés.
C'est cependant pas une raison pour nos tacos traditionnels d'être franchement désagréables neuf fois sur dix, de considérer que les touristes étrangers sont des vaches à lait (et à traire), à considérer leurs clients comme des gogos.
Bref, à tout faire pour dégoutter le quidam d'emprunter un taco dans une ville, surtout pour refuser quasi systématiquement le paiement par carte bancaire (désolé mon bon monsieur l'appareil est en panne - et ta sœur !), imposer une radio gueularde et nauséabonde. (pas prendre un taco entre 16h et 18h, vous aurez les Grosses Têtes à tous les coups)…
Pour rester dans cette objectivité qui me caractérise si fortement (j'en vois qui se marrent, mais c'est pourtant vrai), un fait est certain : les tacos traditionnels ont quand même quelques bonnes raisons de hurler au charron.
Pour exercer leur métier, l'addition est lourde. Très lourde.
J'en profite au passage pour m'insurger fortement contre cette pratique qui consiste à faire payer un quidam qui décide de travailler !
Parce que c'est vrai, le taco (ne pas confondre avec la crêpe mexicaine bourrée de trucs qui vous arrachent non seulement la bouche, mais font des trous à l'estomac), le taco donc, doit acheter une licence qui vaut, au mieux dans les 100.000 talbins, au pire dans les 250.000 !
On peut donc comprendre que ces mêmes artisans du volant poussent de hauts cris en voyant arriver sur leur domaine réservé ces nouvelles sociétés de taxis, aux voitures impeccables, aux chauffeurs bien élevés, souriants, attentionnés.
C'est cependant pas une raison pour nos tacos traditionnels d'être franchement désagréables neuf fois sur dix, de considérer que les touristes étrangers sont des vaches à lait (et à traire), à considérer leurs clients comme des gogos.
Bref, à tout faire pour dégoutter le quidam d'emprunter un taco dans une ville, surtout pour refuser quasi systématiquement le paiement par carte bancaire (désolé mon bon monsieur l'appareil est en panne - et ta sœur !), imposer une radio gueularde et nauséabonde. (pas prendre un taco entre 16h et 18h, vous aurez les Grosses Têtes à tous les coups)…
C'est surtout pas une raison pour faire caguer (cherchez dans le dico) le pauvre type qui débarque de l'avion après un vol de 11 heures sur Air France au fond de l'avion, taper sur tout ce qui bouge et effrayer de pauvres touristes nippons (fripons) qui se demandent si le Tsunami n'est pas mieux que cette horde de tacos furieux.
A ce propos d'ailleurs, ça c'est pour Mademoiselle : l'Ambassade nippone à Paris dispose d'une cellule psychologique pour ses ressortissants, traumatisés par leur accueil en France.
Si, si c'est vrai, ces pauvres nippons dépriment en découvrant notre pays...
Et, tant que j'y suis, je ne vous parle pas des tacos marseillais, organisés quasi en gagngs organisées. J'en veux pour preuve la mésaventure survenue à une copine à moi.
Hélant un taxi en Phocéenie (bientôt la Cadémie, je soigne le vocabulaire) pour se rendre à l'aéroport, elle s'est vue refuser la course au prétexte que le chauffeur n'était pas habilité par ses coreligionnaires taxicos à se rendre dans cette partie de la région.
Il avait cependant le droit de l'emmener à la Gare Saint Charles, ce qui ne faisait pas vraiment les affaires de ma camarade... la SNCF n'acceptant pas (encore?) les tickets d'avion !
En revanche, je tiens à souligner et tirer un coup de chapeau à tous ces artisans-taxis de province, de ceux qui, suivant l'exemple des VTC, soignent leurs clients, répondent à leur appel et sont à l'heure au rendez-vous.
Et ils remplacent très avantageusement ces transports en commun de province, reliant les villages entre eux. Mais eux, restent discrets, font leur boulot et ne bloquent pas les routes.
Les VTC, qu'on le veuille ou non, ont introduit ce qui fait cruellement défaut dans notre beau pays : la notion de service… Une notion que le tourisme a, encore, bien du mal à prendre en considération.
Quant à nos bons pouvoirs publics, comme d'habitude, il est bien incapable de prendre une décision. Faut voir, on va attendre, on va surement constituer une commission pour réagir.
Pourquoi pas des Assises des tacos, tiens, ça mange pas de pain…
Et, c'est vrai : la concurrence, c'est bien et ça a du bon, à condition qu'elle soit établie dans la plus parfaite équité. Y'a bien une solution : que les "licences" acquittées à prix d'or par les tacos soient rachetées par Bercy.
Tout le monde sur un pied d'égalité et après… chacun fait au mieux.
Ce qui rassurera surement nos nippons touristes fripons… et les autres !
A ce propos d'ailleurs, ça c'est pour Mademoiselle : l'Ambassade nippone à Paris dispose d'une cellule psychologique pour ses ressortissants, traumatisés par leur accueil en France.
Si, si c'est vrai, ces pauvres nippons dépriment en découvrant notre pays...
Et, tant que j'y suis, je ne vous parle pas des tacos marseillais, organisés quasi en gagngs organisées. J'en veux pour preuve la mésaventure survenue à une copine à moi.
Hélant un taxi en Phocéenie (bientôt la Cadémie, je soigne le vocabulaire) pour se rendre à l'aéroport, elle s'est vue refuser la course au prétexte que le chauffeur n'était pas habilité par ses coreligionnaires taxicos à se rendre dans cette partie de la région.
Il avait cependant le droit de l'emmener à la Gare Saint Charles, ce qui ne faisait pas vraiment les affaires de ma camarade... la SNCF n'acceptant pas (encore?) les tickets d'avion !
En revanche, je tiens à souligner et tirer un coup de chapeau à tous ces artisans-taxis de province, de ceux qui, suivant l'exemple des VTC, soignent leurs clients, répondent à leur appel et sont à l'heure au rendez-vous.
Et ils remplacent très avantageusement ces transports en commun de province, reliant les villages entre eux. Mais eux, restent discrets, font leur boulot et ne bloquent pas les routes.
Les VTC, qu'on le veuille ou non, ont introduit ce qui fait cruellement défaut dans notre beau pays : la notion de service… Une notion que le tourisme a, encore, bien du mal à prendre en considération.
Quant à nos bons pouvoirs publics, comme d'habitude, il est bien incapable de prendre une décision. Faut voir, on va attendre, on va surement constituer une commission pour réagir.
Pourquoi pas des Assises des tacos, tiens, ça mange pas de pain…
Et, c'est vrai : la concurrence, c'est bien et ça a du bon, à condition qu'elle soit établie dans la plus parfaite équité. Y'a bien une solution : que les "licences" acquittées à prix d'or par les tacos soient rachetées par Bercy.
Tout le monde sur un pied d'égalité et après… chacun fait au mieux.
Ce qui rassurera surement nos nippons touristes fripons… et les autres !
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