David Strajmayster (Doudi), Gentil organisateur (GO) au Club Med de Marbella en aout 1999. Marbella, Espagne. Photo DR Poudou99 / wikicommons
C’est assez marrant que la France, comme l’Italie, aux peuples profondément, pour ne pas dire viscéralement individualistes, soient des adeptes convaincus de ces formules de vacances nommées « Clubs ».
Bien sûr, et c’est sûrement pour cette raison, qu’ils ne veulent pas s’y associer.
Club Med (autrefois Club Méditerranée), né en 1950 sous l’égide de Gilbert Trigano et son complice Gérard Blitz revendiquent haut et fort cette appellation de « club de vacances ».
Pas besoin de créer des normes, tout a déjà été inventé, encadré, contrôlé.
Certes, les clients partaient dans les plus beaux endroits du monde, mais restaient en vase hyper clos, et revenaient en infligeant à leurs proches la séance photo interminable, assortie du traditionnel : « cette année, nous avons "fait" le Mexique ! » (ou le Sénégal ou ce que vous voulez, j’aurai dû laisser un blanc).
Bien sûr, et c’est sûrement pour cette raison, qu’ils ne veulent pas s’y associer.
Club Med (autrefois Club Méditerranée), né en 1950 sous l’égide de Gilbert Trigano et son complice Gérard Blitz revendiquent haut et fort cette appellation de « club de vacances ».
Pas besoin de créer des normes, tout a déjà été inventé, encadré, contrôlé.
Certes, les clients partaient dans les plus beaux endroits du monde, mais restaient en vase hyper clos, et revenaient en infligeant à leurs proches la séance photo interminable, assortie du traditionnel : « cette année, nous avons "fait" le Mexique ! » (ou le Sénégal ou ce que vous voulez, j’aurai dû laisser un blanc).
Dominique Gobert - DR
Depuis, le monde du tourisme (accessoirement du voyage) a évolué et cette notion d’hébergement « en vase clos, animé à grand renfort de chansons plus ou moins débiles, de concours de lancer de tongs à l’heure de l’apéritif avec la godasse qui sent mauvais venant atterrir dans votre verre », continue à séduire une clientèle très importante.
D’autant que les voyagistes industriels y ont découvert et exploité une manne particulièrement lucrative.
Seulement, quand une idée, elle est bonne, forcément est exploitée par nombre d’opportunistes, utilisant un hôtel et les réseaux sociaux, une bonne « sono », une piscine et quelques apparatchiks animateurs pas toujours de bonne tenue, qui revendiquent illico presto l’appellation Club.
A tel point que, selon Jean-Pierre Nadir, l’homme qui parle plus vite qu’une mitrailleuse dernier modèle issue de l’arsenal du vieux Kim Jong machin, on dénombre plus de 4 000 « clubs de vacances » en France.
« Trop c’est trop » se sont dit les vrais clubistes, qui, entre eux, ne peuvent pas se blairer.
TUI, Thomas Cook, Fram, NG Travel/Kappa Club, aux normes totalement différentes, animés par l’expertise de Nadir et ses « testeurs » d’easyvoyage, soutenus par Christian Sabbagh et Orchestra tentent de trouver la parade en créant une « charte de qualité des clubs ».
Objectivement, c’est une bonne idée.
Et puis, c’est la première fois que l’on assiste, enfin, à un sursaut et une certaine union de ces voyagistes réunis dans cette Association Club de Vacances qui va, selon les termes de la charte « rendre plus lisible pour le consommateur le concept club et le faire évoluer vers plus de qualité tout en respectant le style, le savoir-faire et les spécificités de chacun ».
D’autant que les voyagistes industriels y ont découvert et exploité une manne particulièrement lucrative.
Seulement, quand une idée, elle est bonne, forcément est exploitée par nombre d’opportunistes, utilisant un hôtel et les réseaux sociaux, une bonne « sono », une piscine et quelques apparatchiks animateurs pas toujours de bonne tenue, qui revendiquent illico presto l’appellation Club.
A tel point que, selon Jean-Pierre Nadir, l’homme qui parle plus vite qu’une mitrailleuse dernier modèle issue de l’arsenal du vieux Kim Jong machin, on dénombre plus de 4 000 « clubs de vacances » en France.
« Trop c’est trop » se sont dit les vrais clubistes, qui, entre eux, ne peuvent pas se blairer.
TUI, Thomas Cook, Fram, NG Travel/Kappa Club, aux normes totalement différentes, animés par l’expertise de Nadir et ses « testeurs » d’easyvoyage, soutenus par Christian Sabbagh et Orchestra tentent de trouver la parade en créant une « charte de qualité des clubs ».
Objectivement, c’est une bonne idée.
Et puis, c’est la première fois que l’on assiste, enfin, à un sursaut et une certaine union de ces voyagistes réunis dans cette Association Club de Vacances qui va, selon les termes de la charte « rendre plus lisible pour le consommateur le concept club et le faire évoluer vers plus de qualité tout en respectant le style, le savoir-faire et les spécificités de chacun ».
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Encore une fois, c’est bien. Sauf que les « marques » seront libres de présenter à la labellisation une partie de leur production, sur des critères qui, parfois, ne me semblent pas particulièrement évidents.
Ainsi, TUI, pour ne pas le citer, pourra présenter à la labellisation ses clubs « haut de gamme », si tant est qu’il en possède suffisamment, tandis qu’un Kappa, plutôt et généralement d’un excellent niveau ne pourra faire admettre au label certains Clubs qui ne bénéficieront pas d’un certain nombre de chambres « dédiées ».
De plus, le « label » sera valable deux ans. Quid de ces perpétuels « mercatos » entre les TO qui passent une grande partie de leur temps à se « piquer » les hôtels ?
Et comme les brochures, sur lesquelles devrait figurer le « label Qualité » sont déjà obsolètes à peine imprimées, que va comprendre le consommateur ? Et, à plus forte raison, le distributeur ?
Je remarque d’ailleurs que, dans cette charte, peu ou pas de référence un tant soit peu culturelle sur la destination du Club…
A moins que, dans leur élan unioniste, les faiseurs de clubs n’inventent une sorte de classement à « étoiles ».
Mais là, ça risque de pas être simple !
Ainsi, TUI, pour ne pas le citer, pourra présenter à la labellisation ses clubs « haut de gamme », si tant est qu’il en possède suffisamment, tandis qu’un Kappa, plutôt et généralement d’un excellent niveau ne pourra faire admettre au label certains Clubs qui ne bénéficieront pas d’un certain nombre de chambres « dédiées ».
De plus, le « label » sera valable deux ans. Quid de ces perpétuels « mercatos » entre les TO qui passent une grande partie de leur temps à se « piquer » les hôtels ?
Et comme les brochures, sur lesquelles devrait figurer le « label Qualité » sont déjà obsolètes à peine imprimées, que va comprendre le consommateur ? Et, à plus forte raison, le distributeur ?
Je remarque d’ailleurs que, dans cette charte, peu ou pas de référence un tant soit peu culturelle sur la destination du Club…
A moins que, dans leur élan unioniste, les faiseurs de clubs n’inventent une sorte de classement à « étoiles ».
Mais là, ça risque de pas être simple !