La case de l’Oncle Dom : pas de sens interdits, rien que du bon… sens au Cediv !

Car force est de constater que l'idée d'un vol de 12 heures, en se retournant dans tous les sens, ça m’angoisse un peu quand même...

D’autant que, pour voyager un tant soit peu confort (en classe éco) et ne pas être tassé comme une vieille sardine au milieu d’une rangée de quatre personnes, il est possible de choisir un siège en « duo » : coût de l’opération, 30€ !

Vous avez dit insensé ?

Or donc, après Cuba, c’est l’Afrique du Sud qui devrait accueillir ces Cédiviens, atypiques faut-il le rappeler, dans un monde de la distribution qui aurait tendance à se consolider de plus en plus.

Mais faut dire qu’au Cediv, on consolide au fil des opportunités, tout en gardant une certaine indépendance et une joyeuse convivialité.

Quant au thème de ce congrès, j’avoue le trouver plutôt rigolo, même si le terme de « voyager dans tous les sens » peut signifier tellement de choses…

Bien sûr, comme le dit la chef du réseau, Adriana, les «sens », c’est avant tout la prépondérance de l’humain dans toute cette grande évolution que connait la profession depuis quelques années.

Bien que, sans vouloir être trop trivial (mais quand même), on ne peut aussi s’empêcher de songer à ce film de Nagisa Oshima, l’Empire des sens.

A l’époque, la sortie de ce film, un chef-d’œuvre, a créé le scandale et provoqué le « buzz ». Mais à l’époque, c’était en 1976, le « buzz », c’était le bruit que faisaient les abeilles en butinant…

Or donc, cette année, c’est tout à fait différent, on va « affiner » les sens, on va travailler sur le « feel good », on va tâter (oui je sais, mais ce sont aussi les sens) du psychologique, on va œuvrer sur le ressenti et sur les relations humaines…

Comme quoi, je ne suis pas tombé trop loin avec mon Empire des sens.

Et comme le dit Adriana Minchella, chef suprême et éternelle du clan cédivien, « Il faut mettre à profit tous nos sens, éveiller ceux de nos équipes et remettre de la passion dans nos actions pour amener le changement ».

Faudrait quand même pas que ce congrès se transforme en lupanar… Non, je rigole !

En même temps, elle n’a pas tort, la grande prêtresse cédivienne, quand elle agite sans cesse de nouvelles idées, quitte à bousculer certains clichés qui traînent encore dans cette profession.

En même temps, agiter les idées dans un pays tel que l’Afrique du Sud, c’est aussi plein de bon sens.

Car, n’oublions jamais que cette fabuleuse destination aura mis quelques décennies avant d’évoluer vers un monde plus… démocratique. Bien qu’il lui reste encore un long parcours à accomplir !

En même temps, et comme j’ai une légère affection pour ces Cédiviens, j’anticipe un congrès plein de convivialité et surtout plein de bonnes idées, telles les précédentes éditions.

Je remarque l’intervention de Laurent Maucort, beaucoup plus à son aise en Monsieur Loyal du Congrès que lorsqu’il se morfondait dans son placard sélectourien.

J’aurais cependant une suggestion : serait-il possible de faire une sorte de bilan des précédents congrès ? On avait abordé toutes sortes de sujets, notamment certaines règles de « bonne conduite » entre distributeurs et fournisseurs.

Deux ans après, dans quel « sens » allons-nous ?