La case de l'Oncle Dom : pas si (Air) Partner que ça...

14 juillet, avant-hier, fête nationale en France.

Euphorie, superbe défilé, un Président normal qui a pu, lui aussi, défiler sans tremper son costard de premier communiant.

Et l'annonce triomphante que "la reprise était là", ce qui me fait doucettement rigoler.

Si j'en juge par le dernier baromètre du Snav/Atout France, c'est quasi fait.

Or donc, pendant ce temps de braves gens, heureux vacanciers, se préparaient à passer quelque moment de détente vers l'île de Kos, chez les Grecs…

Ils ont eu un peu de mal à aller s'y faire voir, si je peux me permettre cette expression (mais ça c'est pour les pisse-froid qui me reprochent un manque d'humour )!

Parce que l'avion, affrété par plusieurs tour-opérateurs, n'était pas au rendez-vous !

Moi, ce qui m'énerve dans tout ça, c'est que finalement, le seul qui assume dans toute cette foutue histoire, c'est Fram.

Alors que plusieurs TO étaient co-affréteurs de cet avion pourri, fourni par un courtier qui se cache lamentablement et qui refuse de répondre à nos questions.

Le courtier, le fournisseur de l'avion pourri, me direz-vous ?

Air Partner, joint par mes soins pas plus tard qu'hier aux alentours de 18heures… et qui doit me rappeler, peut-être, après avoir vérifié mon identité, ce matin !

En attendant, c'est Fram, qui vraiment n'est pas responsable de cette incommensurable idiotie, qui a assumé toute la communication et l'assistance auprès des clients.

Pourtant, sorti de Plein Vent, aussi partie prenante dans le Groupe Fram, y'en avait d'autres.

Vous les avez entendus, vous ? Moi, pas.

Chez Fram, en ce 14 juillet, c'était encore une galère. Une de plus.

Face à l'inertie d'Air Partner, ils ont pris la décision de loger leurs clients dans les hôtels de CDG, de les nourrir, de les assister, bref de tenter de leur faire débuter leurs vacances avec un petit sourire.

Ça, c'est aussi Fram, même dans la tourmente, le TO reste fidèle à son âme.

Et ce n'est pas tout. Après toutes ces péripéties, les clients Fram sont enfin arrivés à destination. Ils ont trouvé un petit mot dans leur chambre, accompagné d'un chèque (ou d'une remise financière) de quasi 50% du prix payé sur leur séjour.

Quant à Air Partner, c'est toujours le silence radio… C'est vrai qu'un 14 juillet, quand on travaille dans l'aérien, c'est relâche, n'est-il pas ?

Ben, les gars, chapeau bas. Pour Air Partner, ils sont sans doute encore en train de chercher un autre aéroplane improbable pour la fin de l'été…

Mais, finalement, c'est toujours dans la m... que l'on reconnait ses amis. Pas de raison de changer quoi que ce soit...