La case de l’Oncle Dom : présidentielle, s’il n’en reste qu’un…

Il l’avait dit, il l’a fait !

A la présidence du syndicat professionnel, au moins les choses sont claires : un seul candidat, candidat d’ailleurs à sa propre succession, Jean-Pierre Mas.

Comme il le dit lui-même, « si je participe à une élection, c’est pour gagner » !

Et de préférence, en étant sûr d’être élu.

Cependant, rien que pour donner un peu de piquant à la chose, on aurait aimé que quelques « jeunes pousses » de cette profession s’inscrivent dans un certain renouveau, histoire peut-être de participer à l’évolution d’une profession qui peine encore un peu à anticiper les évolutions de ce 21ème siècle.

Histoire aussi de couper court à ces éternels grincheux, qui, pour occuper une retraite dans laquelle ils se croient toujours en activité, marmonnent à qui veut bien les entendre, que « le Snav, c’est une bande de vieux qui ne font rien » !

Authentique. Je les ai entendus, hélas, plus d’une fois.

Malheureusement, si personne ne veut assumer la relève, faut bien laisser encore la place à ceux qui, à défaut de jeunesse, possèdent encore l’expérience.

Et l’on a beau dire que le syndicat « ne fait rien », le bilan de Mas et de son équipe est loin d’être déshonorant.

Bien sûr, on pensera à cette lutte contre le « para commercialisme » et la vigilance toute particulière qu’aura affichée le syndicat vis-à-vis de ces officines sournoises qui opèrent au mépris de la déontologie professionnelle.

Le syndicat aura quand même réussi à en faire condamner la plupart, même s’il reste encore beaucoup à faire de ce côté-là.

Je pense également à cet acharnement justifié que le syndicat déploie envers les décisions dictatoriales et unilatérales de IATA. Certes, le combat est ardu, inégal et difficile.

Et puis, bien sûr, après des années de discussions et de palabres, l’élaboration de cette Confédérations des Professionnels du Tourisme qui devrait être définitivement scellée dans les toutes prochaines semaines.

Mais ce n’est pas perdu, loin de là. Et dans ce cas précis, il est certain que Jean-Pierre Mas, s’il est élu mais comme il a déjà prévu sa conférence de presse afin, et je cite », de dresser « un bilan de sa première mandature et de livrer les grandes lignes de sa feuille de route pour les trois années à venir » !

Avec cependant une interrogation, de taille : qui sera le nouveau président de la République française ?

Il est clair que, si par un grand malheur, le vainqueur se trouvait du côté obscur de la force, je ne doute pas une seconde de la volonté de Jean-Pierre Mas de s’inscrire dans une résistance acharnée face à l’obscurantisme, au racisme et à la xénophobie.

Nous avons eu beaucoup de différends, mais là, il aura mon soutien entier et massif !

Cette horreur ne risque pas de se produire…