Beaucoup de salariés de Leroy Merlin ou de Casto, eux qui vendent des clous, des marteaux et du placoplâtre, sont plutôt en froid avec leurs syndicats qui approuvent la fermeture des magasins le dimanche. Et pourtant, y'a un bon paquet de gens qui veulent travailler et qui y trouvent leur compte. D'autant que tout ceci se passe dans le volontariat…/fotolia
Oui, pour ceux qui en doutaient, le Snav existe.
Étonnant peut-être mais réel.
Dernier boulot en date de la noble institution, la réforme de la Convention Collective des Agences de Voyage.
Une première rencontre avec les syndicats de salariés avait eu lieu en décembre 2012.
Avec le succès que l'on sait… Deux syndicats, FO et CGC avaient signé les nouvelles propositions du patronat, mais CGT,CFDT et CFTC avaient clairement opposé une fin de non-recevoir au texte présenté par le SNAV.
Pourtant le syndicat patronal, suivait les recommandations du Medef concernant le nouvel accord voulu par les pouvoirs publics entre salariés et patronat.
Bien entendu, dans ce genre de négociations, chacun essaie de tirer le meilleur pour soi.
On ne peut pas en vouloir aux salariés de vouloir de meilleures conditions de travail, pas plus qu'on ne peut en vouloir aux dirigeants de défendre non seulement la pérennité de leur boite mais aussi la rentabilité de leur entreprise.
Or donc, actuellement, la convention collective applicable (et appliquée) est celle datant de 1993. Ça date, c'est quand même un peu poussiéreux.
Vous me direz, le Snav, c'est parfois aussi un peu poussiéreux et il serait temps de, justement, passer un bon coup de plumeau.
Dans le respect des droits sociaux bien entendu, mais en considérant aussi l'évolution de la profession et de ses difficultés particulièrement probantes au milieu d'une crise économique interminable !
Parmi les sujets qui fâchent, le problème du travail de nuit et du dimanche, la "prime de langue" et les dates de congés payés…
Étonnant peut-être mais réel.
Dernier boulot en date de la noble institution, la réforme de la Convention Collective des Agences de Voyage.
Une première rencontre avec les syndicats de salariés avait eu lieu en décembre 2012.
Avec le succès que l'on sait… Deux syndicats, FO et CGC avaient signé les nouvelles propositions du patronat, mais CGT,CFDT et CFTC avaient clairement opposé une fin de non-recevoir au texte présenté par le SNAV.
Pourtant le syndicat patronal, suivait les recommandations du Medef concernant le nouvel accord voulu par les pouvoirs publics entre salariés et patronat.
Bien entendu, dans ce genre de négociations, chacun essaie de tirer le meilleur pour soi.
On ne peut pas en vouloir aux salariés de vouloir de meilleures conditions de travail, pas plus qu'on ne peut en vouloir aux dirigeants de défendre non seulement la pérennité de leur boite mais aussi la rentabilité de leur entreprise.
Or donc, actuellement, la convention collective applicable (et appliquée) est celle datant de 1993. Ça date, c'est quand même un peu poussiéreux.
Vous me direz, le Snav, c'est parfois aussi un peu poussiéreux et il serait temps de, justement, passer un bon coup de plumeau.
Dans le respect des droits sociaux bien entendu, mais en considérant aussi l'évolution de la profession et de ses difficultés particulièrement probantes au milieu d'une crise économique interminable !
Parmi les sujets qui fâchent, le problème du travail de nuit et du dimanche, la "prime de langue" et les dates de congés payés…
Vastes sujets qui méritent, à notre époque, d'être modernisés. Le travail de nuit ou le dimanche, franchement, c'est pas un peu dépassé ?
J'en vois qui vont bondir, mais tant pis.
Quand on fait le métier d'agent de voyage, susceptible d'envoyer les clients à l'autre bout de la planète (en étant, n'oublions pas) responsable de la bonne tenue d'un voyage, il me parait raisonnable de devoir, parfois, "être sur le pont" le week-end et les jours fériés.
Si j'en crois, beaucoup de salariés de Leroy Merlin ou de Casto, eux qui vendent des clous, des marteaux et du placoplâtre, ils sont plutôt en froid avec leurs syndicats qui approuvent la fermeture des magasins le dimanche.
Et pourtant, y'a un bon paquet de gens qui veulent travailler et qui y trouvent leur compte. D'autant que tout ceci se passe dans le volontariat…
Tiens, sans vouloir en faire un cas perso, je bosse le dimanche… C'est pas que je sois volontaire, mais faut bien paraitre le lundi !
La prime de langue ? Alors là, franchement, je suis pas compétent. Si j'en crois une jeune femme qui a toujours le même âge (c'est fou le temps ne passe pas pareil pour tout le monde), j'ai pas l'impression que les langues étrangères soient l'apanage de la profession…
Je voudrais pas être moqueur, pour ne pas dire taquin, mais j'ai pas souvenir d'avoir entendu le Président du Snav causer en English. En revanche, pour l'Espagnol, il est fort, c'est vrai… et sans prime de langue !
Et les dates de congés, me direz-vous ? Je voudrais pas être antisocial (c'est pas mon genre), mais je crois bien que dans le droit du travail (maitre Glop, la belle) me détrompera peut-être, c'est le dirigeant qui peut imposer les dates…
Reste surement un point, peut-être le plus important: la faible rémunération des salariés du bas de l'échelle. Là est surement la véritable pierre d'achoppement et c'est là, je crois, qu'ensemble, syndicat patronal et salariés devraient véritablement discuter.
Pas facile, d'autant que le coût du travail en France est prohibitif (comme les taxes YQ ou R), mais c'est aussi un moyen de redonner à cette profession un élan nouveau…
Reste maintenant la réponse des syndicats. Deux ont signé. Si un troisième, en l'occurrence vraisemblablement la CFDT signe, le texte sera approuvé. Sans joie, ni enthousiasme…
Dommage !
J'en vois qui vont bondir, mais tant pis.
Quand on fait le métier d'agent de voyage, susceptible d'envoyer les clients à l'autre bout de la planète (en étant, n'oublions pas) responsable de la bonne tenue d'un voyage, il me parait raisonnable de devoir, parfois, "être sur le pont" le week-end et les jours fériés.
Si j'en crois, beaucoup de salariés de Leroy Merlin ou de Casto, eux qui vendent des clous, des marteaux et du placoplâtre, ils sont plutôt en froid avec leurs syndicats qui approuvent la fermeture des magasins le dimanche.
Et pourtant, y'a un bon paquet de gens qui veulent travailler et qui y trouvent leur compte. D'autant que tout ceci se passe dans le volontariat…
Tiens, sans vouloir en faire un cas perso, je bosse le dimanche… C'est pas que je sois volontaire, mais faut bien paraitre le lundi !
La prime de langue ? Alors là, franchement, je suis pas compétent. Si j'en crois une jeune femme qui a toujours le même âge (c'est fou le temps ne passe pas pareil pour tout le monde), j'ai pas l'impression que les langues étrangères soient l'apanage de la profession…
Je voudrais pas être moqueur, pour ne pas dire taquin, mais j'ai pas souvenir d'avoir entendu le Président du Snav causer en English. En revanche, pour l'Espagnol, il est fort, c'est vrai… et sans prime de langue !
Et les dates de congés, me direz-vous ? Je voudrais pas être antisocial (c'est pas mon genre), mais je crois bien que dans le droit du travail (maitre Glop, la belle) me détrompera peut-être, c'est le dirigeant qui peut imposer les dates…
Reste surement un point, peut-être le plus important: la faible rémunération des salariés du bas de l'échelle. Là est surement la véritable pierre d'achoppement et c'est là, je crois, qu'ensemble, syndicat patronal et salariés devraient véritablement discuter.
Pas facile, d'autant que le coût du travail en France est prohibitif (comme les taxes YQ ou R), mais c'est aussi un moyen de redonner à cette profession un élan nouveau…
Reste maintenant la réponse des syndicats. Deux ont signé. Si un troisième, en l'occurrence vraisemblablement la CFDT signe, le texte sera approuvé. Sans joie, ni enthousiasme…
Dommage !
Autres articles
-
Salaires minima : "J'ai demandé la réouverture des NAO", annonce V. Boned (EDV)
-
Immatriculations : la gestion par EDV... une fausse bonne idée ?
-
La case de l’Oncle Dom : présidentielle, s’il n’en reste qu’un…
-
La Case de l'Oncle Dom : si mon oncle en avait, on l'appellerait ma tante…
-
Faillite Syphax Airlines : les agences attendent les remboursements du BSP...